Goupil compare Bock-Côté à Faurisson… et se fait traiter d’imbécile !

Romain Goupil a récidivé. Avec son profil d’empereur romain (très) décadent, il se croit tout permis, et surtout l’absence de pensée. Mais il est tombé sur un os : Mathieu Bock-Côté, sur LCI, le 7 juin, l’a traité d’imbécile et il a bien fait.

http://www.fdesouche.com/1219873-mathieu-bock-cote-traite-romain-goupil-dimbecile-pour-lavoir-compare-a-robert-faurisson

Mathieu Bock-Côté, docteur en sociologie, professeur à HEC Montréal, vient de sortir un livre, “L’empire du politiquement correct” (éditions du Cerf).

Dans ce livre il explique que le politiquement correct est la cause de la crise et non le remède. Ce politiquement correct qui n’a qu’une seule réponse envers ses contradicteurs : exclure, psychiatriser, diaboliser, dire que leur pensée est masquée car inavouable. Classer Zemmour dans les “mauvais penseurs”. Empêcher les minorités de parler, même quand elles ont raison. Ne pas chercher à voir ce qu’il y a de rationnel et de pensé chez elles.

Est-il possible en politique d’avoir un désaccord dans une discussion sans disqualifier immédiatement l’adversaire, telle est la question posée par Mathieu Bock-Côté. Et Romain Goupil va sur-le-champ faire la démonstration que disqualifier, c’est ce que font en permanence les tocards du politiquement correct. Ce butor tombe dans le panneau, tête baissée.

https://www.youtube.com/watch?v=Tv9VLJW1lPA

Dès le début c’est mal barré pour Romain Goupil : on le sent mal luné, hostile. Il semble n’être venu que pour s’en prendre à l’étranger invité, ce qui, pour un mondialiste-immigrationniste, interroge. Les étrangers, il devrait les écouter, les apprécier, normalement ?… On le voit hocher la tête en permanence en signe d’irritation contre Mathieu Bock-Côté. Questionné là-dessus, d’entrée de jeu il lance, comme une insulte, que Mathieu Bock-Côté avance masqué !…

Il emploie exactement le procédé que Mathieu Bock-Côté vient de dénoncer.

D’ailleurs, dès que Mathieu Bock-Côté commence à lui répondre, Romain Goupil l’empêche de le faire en lui disant avec la componction et la solennité d’un fat sans argument (le fat étant d’après Larousse une personne imbue d’elle-même) : “ne m’interrompez pas, comme je ne suis pas d’accord avec vous, le ton risque de monter”. Admirez toute l’importance de ce “je” vide. Car Romain Goupil n’a aucun argument à opposer à Mathieu Bock-Côté, à part des platitudes qu’il étale en prenant son temps.

Comme si Mathieu Bock-Côté avançait masqué alors qu’il vient de sortir un livre, alors qu’il vient d’expliquer sur le plateau les réactions des politiquement corrects, alors qu’il se dit ouvertement conservateur ! On ne peut pas être plus clair ni moins caché. Rien d’inavouable dans sa pensée.

Plusieurs fois de suite employer les minables procédés brillamment dénoncés juste avant par Mathieu Bock-Côté : cela laisse sans voix. N’était-il pas possible pour ce tout petit cerveau de trouver une toute petite argumentation ?…

Bon prince, Mathieu Bock-Côté écoute Romain Goupil, qui en paltoquet (individu grossier selon Larousse) récidive aussitôt dans une diatribe interminable et insipide, et lance :

“quand Faurisson me dit que les chambres à gaz n’ont pas existé…”

Indignation sur le plateau. Un intervenant lui dit alors : “vous prononcez le nom de Faurisson de manière à faire croire que la pensée de Mathieu Bock-Côté a du commun avec lui !” Et Romain Goupil sans complexe de dire : “exactement”.

C’est là que Mathieu Bock-Côté apostrophe Romain Goupil et lui dit : “Monsieur, vous êtes un imbécile. Vous faurissonisez, vous êtes un imbécile. ” Et on applaudit. Mathieu Bock-Côté de demander : “vous m’avez entendu nier les chambres à gaz ? Vous m’avez entendu nier l’holocauste ? “… Et d’ajouter : “je ne vais pas répondre à cette expression bas de gamme du politiquement correct, ça ne m’intéresse pas.”

Et il ajoute plus tard : “au moins le bouffon du roi est drôle, vous, vous êtes sinistre.” Bien envoyé.

Romain Goupil d’insister, le bougre : pour lui, Faurisson, c’est parler de Grand Remplacement, et vouloir que cela puisse être une question. Dire comme Zemmour qu’il y a une invasion islamique. Tout cela, ce sont des saloperies.

Le mot qui fâche est lâché : on n’a pas le droit de parler de Grand Remplacement sans être du côté de Faurisson. Même si on ne voit pas le rapport. “Ils” en ont décidé ainsi.

Mathieu Bock-Côté s’indigne. On ne peut vraiment pas trouver d’argument autre que “saloperie” quand on n’est pas d’accord ? Les slogans de la pensée unique ne permettent pas de penser.

Trop souvent les insultes servent d’argument. Et les mots en phobe. Et Faurisson. Le politiquement correct n’est pas nécessaire, répond Bock-Côté à une question, mais la politesse, la décence, la civilité, la courtoisie dans le débat, sont indispensables. “Et pourquoi je vous regarde quand je dis cela, je me demande…” dit-il à Goupil.

Et le goujat Goupil (car comment qualifier autrement quelqu’un qui refuse d’écouter l’autre, sur un plateau  ?) avec fierté d’asséner : “je suis mondialiste, cosmopolite.” Il pourrait ajouter : “immigrationniste, islamophile.” Qu’il a toujours été du côté d’une certaine gauche, stupide et malfaisante. Et qu’il a pris bêtement position contre les Gilets jaunes.

D’ailleurs Mathieu Bock-Côté explique que lui, il admet l’existence de progressistes dans une société, il en faut, en même temps que des conservateurs. Il faut aussi des cosmopolites, et des enracinés. Il faut toutes les nuances. Il se montre bien plus ouvert et intelligent que Romain Goupil, qui ne sait de quel côté pencher, entre ses contradictions et son inculture.

Mathieu Bock-Côté explique qu’il faut éviter de penser que nous vivons dans une autre époque que la nôtre. Exemple, les années trente. Romain Goupil alors de dire que toute notre pensée politique est construite contre le retour des années trente. Il “faut” être antifasciste, antitotalitaire. Certes. Mais Goupil n’est-il pas totalitaire, lui ? N’est-il pas un fasciste contre la liberté d’expression ?… Son but est, il l’a dit, d’éviter l’arrivée de Marion Maréchal et de l’extrême droite au pouvoir. Tout, même le stalinisme, mais pas Marion…

Ce qu’il oublie juste, c’est de dire que c’est la gauche qui, dans les années trente, a désarmé la France, favorisé l’arrivée de Hitler au pouvoir, collaboré avec les nazis au moins jusqu’en juin 1941.

Mathieu Bock-Côté explique : “quand je réponds à un argument, je ne réponds pas à l’intention supposément cachée derrière…” Et de conclure en enfonçant le clou : “Quand on discute, il faudrait éviter le retour de la censure, qui se présente comme une morale puritaine, on devrait débattre sans faurissoniser quelqu’un.” Et toc.

On ne dira pas qu’il ne faut plus inviter Romain Goupil sur un plateau, pour ne pas l’imiter. Mais on dira qu’il devrait entreprendre une réflexion sur le savoir-vivre en politique. Sur le politiquement correct. Sur une possible remise en question de son comportement totalitaire et fasciste de gauche. Ce qu’il semble bien incapable de faire.

Romain Goupil est vraiment un triste imbécile. Démasqué, une fois de plus.

Sophie Durand