Grenoble : des jeunes menacés de mort parce qu’ils sont pour la notation
A-t-on encore, quand on est étudiant, le droit de se syndiquer plutôt à droite ? Le doute est permis sous Macronescu Ier, dans notre époque où les antifas, à la suite de Clément Méric, agresseur porté aux nues d’Esteban, tiennent le haut du pavé en toute impunité. Les violents, les fascistes, les anti-démocrates, ce sont eux.
Tout ancien étudiant, pour avoir été perpétuellement agressé et empoisonné par eux pendant ses études, connaît bien ces violents, ces fascistes, ces demeurés qui croient avoir tout inventé, qui croient que demain on rasera gratis, que le grand jour c’est pour vendredi prochain et que Che Guevara ou Fidel Castro sont de purs génies.
L’UNI, union syndicale interuniversitaire, existe depuis 55 ans, a plus de 25 000 adhérents, et 45 sections. Sa devise est « par l’éducation, pour la nation ». Rien que du très louable et très sain. Elle est proche de LR, nul n’est parfait, mais ne peut donc pas être dite d’extrême droite, car LR, tout en étant la droite la plus bête du monde, n’est pas d’extrême droite, du moins apparemment.
L’idéal de l’UNI, c’est mieux en tout cas que celui de syndicats étudiants que je ne nommerai pas, qui rêvent de ne jamais travailler et d’être d’éternels parasites vivant de subventions, illettrés, couronnés de bonnets d’ânes mais ce n’est pas grave.
Qu’a fait l’UNI pour mériter l’ire des masses furibondes de gauchos tous islamisants qui savent à peine lire ? Rien justement. Sauf peut-être d’annoncer sur son site et dans ses actions qu’elle milite pour l’excellence, mot que les étudiants grévistes actuels rejettent avec horreur, passionnés qu’ils sont de nullité et de paresse.
L’UNI défend une société de liberté et de responsabilité, et milite pour la transmission des savoirs. Il est curieux de penser que certains pourraient être opposés à cette transmission des savoirs par l’éducation car on pouvait croire que c’est justement son rôle, mais tout existe…
L’UNI a le culot de militer aussi pour la transmission de nos valeurs et de notre héritage historique. Évidemment cela ne convient pas aux partisans du grand chambardement.
Plus grave, elle s’oppose aux mouvements radicaux, décolonialistes, racialistes, islamo-gauchistes qui utilisent l’université comme base arrière… alors évidemment, tous les wokistes de France et de Navarre lui en veulent à mort.
L’UNI milite aussi pour la reconnaissance du mérite, chose que les gauchos actuels répudient, alors que pendant des années le mérite a été un ascenseur social reconnu de tous. Ils militent donc pour l’abolition de la notation.
La notation, voilà où le bât blesse. On n’a jusqu’à aujourd’hui et depuis les temps les plus reculés de l’éducation, et déjà chez les Grecs anciens, rien trouvé de mieux que la notation pour que les étudiants puissent connaître à quel point l’année a été fructueuse – ou infructueuse – pour eux. Et pour les profs, c’était le moyen de savoir s’ils ont su enseigner.
Mais voilà : de petits malins, avides de vacances sans fin, ont inventé une nouvelle mesure démagogique : le 10 améliorable. Quelle bonne idée, qui permet d’éviter les redoublements, et de propulser les feignasses vers le diplôme définitivement garanti !
Ils ont une très bonne raison : l’année a été chargée en mobilisations et en blocages. On ne peut pas éternellement ne rien faire, à la fin il faut passer les exams. Avoir la garantie d’obtenir au moins dix, plus si possible, leur permettrait de dormir en paix, et surtout, de continuer à ne rien faire.
Ne devrait-on pas carrément supprimer tous les examens et donner leurs diplômes sans barguigner et sans rien leur demander, à tous ces nervis ? La France est déjà au plus bas question niveau, alors un peu plus, un peu moins…
Deux jeunes de l’UNI dont je ne donnerai pas le nom qu’on peut trouver sur internet, s’étant opposés avec beaucoup de raison à cette mesure qui à terme disqualifierait totalement les diplômes, se sont vus menacer de mort, et leurs noms assortis de menaces ont fleuri sur les murs du campus de Grenoble.
Des menaces envers ce qu’on qualifie d’extrême droite ! Et on nous disait que seule l’extrême droate était violente ! On nous aurait donc menti ?
Évidemment cette menace est prise très au sérieux car on sait de quoi sont capables les promoteurs au cerveau en forme de pois chiche de l’idée du 10 amélioré, bien qu’ils ne soient pas de droite…
Naturellement le recteur de la région, le recteur délégué à l’Enseignement supérieur, la ministre de l’Enseignement supérieur, les responsables des locaux tagués, toutes les bonnes âmes se sont indignées vertueusement. Les menaces de mort ont été, selon le vocabulaire en vogue, « condamnées avec la plus grande fermeté ».
Il n’empêche que tout ce beau monde laisse faire les groupuscules de gauche qui terrorisent les universités et les étudiants depuis mai 68 et les laissent refaire leur cinéma chaque année, au grand dam des quelques étudiants sérieux qui veulent travailler. Est-ce que nous allons encore continuer longtemps comme cela ?
Naturellement une plainte a été déposée mais à mon avis elle ne débouchera sur rien, aucun juge ne voulant se mettre à dos cette catégorie malfaisante de population.
Naturellement rien ne va se passer. Personne ne va être poursuivi et les menaces continueront dans l’indifférence générale. Mais l’idée du 10 amélioré va faire son chemin.
Vers le diplôme gratuit et obligatoire pour tous les j’menfoutistes, les bloqueurs impénitents, les grévistes patentés qui ne savent même plus pourquoi ils sont en grève, les paresseux invétérés, les ignorants indécrottables, les bas du savoir et de l’intelligence, ceux qui refusent tout débat d’idée tout en se proclamant champions de la tolérance et promoteurs de valeurs, ceux qui se déclarent les meilleurs tout en étant les plus nuls, ceux qui se disent pour la liberté d’expression mais n’ont rien de plus pressé que de la supprimer quand ils ne sont pas d’accord avec les idées exprimées, et tous les autres.
Et vers des lendemains qui (dé)chantent.
Sophie Durand