Griveaux, vous êtes tout le contraire de la République et de la France !

Après Mélenchon, Griveaux : « la République c’est moi ! »

« Ce n’est pas moi qui ai été attaqué, c’est la République », a déclaré Benjamin Griveaux. FAUX, Monsieur Griveaux, c’est bien vous, parce qu’à l’instar de votre maître, vous avez osé insulter les Gilets jaunes, les traitant dédaigneusement d’agitateurs. C’est bien votre personne qui a été visée, votre personne pleine de morgue, de suffisance, d’irrespect pour le peuple auquel vous devez tout, y compris votre place de profiteur, vous qui n’avez même pas été élu. Oui, c’est bien vous qui étiez dans le collimateur, Monsieur Griveaux, et nul autre.

Le peuple aura pu constater à cette occasion le courage qui vous anime, entouré de vos cerbères,  fuyant la queue entre les pattes par un passage secret donnant dans la cour d’un immeuble voisin, et courant à toute vitesse via une rue transversale vous réfugier à l’hôtel Matignon, chez votre pote le Premier ministre. On imagine aisément un pathétique « au secours, au secours, sauve-moi, Philippe ! ». Le peuple est mort de rire, car vous avez perdu toute superbe. Comme les autres membres de ce régime de vils marchands et banquiers, vous n’êtes plus légitime puisque le peuple ne vous reconnaît plus. La légitimité, c’est la reconnaissance du pouvoir par le peuple. Elle vous a été retirée. Et je ne pense pas que l’on s’inquiète  lorsque votre roitelet Macron Ier annonce des sanctions, lui dont le peuple réclame à cors et à cris la démission. Ni que l’on pleure dans les chaumières en écoutant cette autre nullité de la république, l’inénarrable Schiappa, versant des larmes  sur votre sort d’homme et de père de famille agressé. Encore une qui n’éprouve aucune honte.

Malgré la Schiappa, vous n’obtiendrez aucune compassion de ce peuple que vous méprisez publiquement, parce que ce peuple, ce sont précisément eux aussi des hommes et des femmes, des pères et mères de famille qui ne parviennent  pas à boucler leurs fins de mois, qui craignent d’être mis à la rue car ils ne peuvent pas payer leurs factures et leurs impôts, menacés par des huissiers sans états d’âme. Des hommes  et des femmes qui peinent à se chauffer et à nourrir leurs enfants. Des hommes et des femmes qui, EUX, méritent le nom d’ « Hommes », car EUX font preuve de courage, une qualité dont  votre fuite éperdue a prouvé que vous êtes dépourvu.

Non, Monsieur Griveaux, vous n’êtes pas la République, et c’est bien vous que le peuple a fait honteusement fuir.

Et puis, disons-le carrément, vous n’êtes pas non plus la France. La France, ce sont nos Gilets jaunes, le vrai peuple de ce pays que nous chérissons et que vous haïssez. Vous et vos potes, vous n’en êtes que les profiteurs. Et le mot qui vous convient entre tous, c’est celui de fossoyeur ! Mais prenez garde, vous pourriez bien tomber dans le trou que vous avez creusé.

Louise Guersan

image_pdfimage_print

5 Commentaires

  1. Ni La France ni La république non élu de nulle part. Le courage c’eut été d’aller chercher la Vérité et de la dire. Mais cela c’était dans une autre vie !

  2. Griveaux est la caricature parfaite de cette hyper bourgeoisie mercantile qui pretend diriger le monde ( n’oubliez pas sa collaboration avec DSK , ex patron du FMI °)
    Il est vrai egalement que sa fuite devant une poignee de gilets jaunes FUT PARTICULIEREMENT PITEUSE………….

Les commentaires sont fermés.