Propagande immigrationniste du magazine Phosphore dans nos écoles

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Certains lecteurs connaissent sûrement, au moins de nom, le magazine Phosphore. Cette publication destinée à la jeunesse lycéenne, très réputée, est présente dans nombre de bibliothèques et dans les CDI, les établissements scolaires étant souvent abonnés.

Probablement inquiète de l’adhésion de plus en plus forte rencontrée par les thèses du FN auprès des jeunes, la rédaction de Phosphore a décidé de sortir tout récemment un numéro spécial. Au sommaire, un dossier intitulé « Dépasser la peur de l’autre ». En voici l’introduction : « Que répondre à des propos racistes qui nous glacent ? Comment éviter que la peur nous gagne ? Une grande enquête pour questionner ses propres préjugés et lutter contre les idées fausses et nauséabondes. »

phosphore1Comment les auteurs de « l’enquête » (j’appellerai plutôt cela: texte de propagande) procèdent-ils ?  C’est très simple. Ceux-ci proposent à chaque fois une interrogation commençant par « Est-ce grave de… ». Est-ce grave de dire que l’Islam est une religion violente, de rire aux blagues de Dieudonné, d’appeler un copain « négro », de se sentir menacé par les Noirs ou les Arabes, de liker la page Facebook de Marine Le Pen, de ne pas se sentir Charlie, d’avoir du mal avec les femmes voilées ? Puis ils répondent à chacune de ces interrogations sous forme de paragraphes argumentés…par  eux-mêmes. Etrange, je pensais que l’enquête était l’étude d’une question réunissant des témoignages et des expériences. C’est en tout cas la définition que me donne le petit Larousse 2013.

Or, ici, nul ne pourra nier que personne ne s’exprime hormis le journaliste qui expose à chaque fois ses propres points de vue dans des paragraphes qui me paraissent autant d’océans de politiquement correct.

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Lisez par vous-mêmes quelques extraits de réponses.
Est-ce grave de… dire que l’Islam est une religion violente ?
Nous commençons donc avec l’Islam. L’auteur reconnaît que les mots « combattre » et « tuer » sont employés à de très nombreuses reprises dans le Coran mais affirme qu’il en est de même dans les autres textes sacrés.

« Le problème avec l’Islam, c’est qu’une minorité de musulmans continue d’instrumentaliser et de perpétuer [la] violence et que c’est d’elle dont on parle le plus. » Les terroristes seraient donc bien musulmans, ce n’est pas moi qui le dit mais le journaliste qui a écrit ce paragraphe.
L’auteur parle ensuite des « centaines de messages d’amour et de paix que le Coran délivre aussi. », citant la sourate 5 verset 32. Pour illustrer ces centaines de messages d’amour, n’aurait-il pas pu faire au moins une autre citation ?  Il ne semble pas connaître le principe des versets abrogés et abrogeants.

Est-ce grave de… rire aux blagues de Dieudonné ?
Selon l’auteur, personne ne peut nous interdire de rire d’une chose ou d’une autre. Toutefois, celui-ci juge que les « discours haineux » et « l’incitation à la haine » ne doivent pas être tolérés. C’est au nom de ce principe, la non-tolérance de la haine, qu’il justifie l’interdiction de certains spectacles et la censure de vidéos. Que l’on soit fan ou non de Dieudonné, force est de reconnaître que les notions « d’incitation » et « de provocation à la haine » sont particulièrement vagues. Aujourd’hui, toute personne refusant de se plier aux diktats de la pensée unique (mondialiste), peut être accusée de haine, de racisme et être la victime de poursuites judiciaires. Renaud Camus et Eric Zemmour en ont fait les frais ainsi que les animateurs de Riposte Laïque. Pire, des mouvements peuvent être dissous comme ce fut le cas de trois mouvements nationalistes en 2013 suite à « l’affaire Méric » (Rappelons que deux de ces mouvements n’avaient aucun lien avec la mort accidentelle du jeune homme et que le prétexte retenu fut « une idéologie incitant à la haine »). L’auteur cautionne très certainement ces dérives liberticides.

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Est-ce grave de… se sentir menacé par les Noirs ou les Arabes ?
L’auteur s’insurge d’abord contre « une trop longue histoire de stéréotypes faux et négatifs », les méchants médias qui parlent « des violences commises en banlieue » (qu’ils se taisent pour ne pas attiser la haine !). Mais nous entrons rapidement dans le domaine du risible. L’auteur développe ainsi une thèse pour le moins originale : selon lui, ce ne sont pas les habitants des quartiers sensibles (nommés « territoires) qui sont dangereux, mais les quartiers en eux-mêmes. Intéressant… Une aura maléfique flotterait donc sur ces zones. L’auteur va sans doute pouvoir nous expliquer la soudaine augmentation des viols en Allemagne suite à l’arrivée massive des «migrants », non ? Et les quartiers autrefois tranquilles qui deviennent absolument invivables (comme par hasard, tout cela coïncide avec l’arrivée massive d’extra-européens) en Allemagne mais également en France.

Celui qui a rédigé le mini-article appelle le lecteur à se remettre en question… ou plutôt à se « reprogrammer » (il n’y a que moi que ce verbe inquiète ?) : « rien de tel que de cogiter : n’est-ce pas plutôt le contexte qui m’inquiète (être seul(e) dans une rue sombre, marcher dans un quartier que je ne connais pas, croiser des inconnus…) ? » Manipulation mentale, quand tu nous tiens…
Cotisons-nous dès maintenant pour lui offrir un séjour à Calais !

phosphore4Est-ce grave de… liker la page Facebook de Marine Le Pen ?
Des fois, on peut légitimement se demander si ces journalistes ne nous prennent pas un peu pour des idiots, nous lycéens. Dans le paragraphe intitulé « Est-ce grave de liker la page Facebook de Marine Le Pen ? », le journaliste ressent le besoin de réexpliquer ce que signifie la mention « J’aime » de Facebook. Comme si nous n’avions pas compris ce que signifie « aimer » ! Bien qu’il tente de donner un aspect nuancé à son texte, comme vous l’aurez deviné, il tente de semer le trouble dans l’esprit du lecteur. Certes, nous sommes en démocratie. Chacun est donc libre de ses choix politiques. Mais celui qui like la page Facebook de Marine Le Pen connaît-il vraiment sa personnalité et ses idées (ou est-il manipulé) ? Derrière cette femme souriante, n’est-ce pas la bête immonde qui tente de faire là son grand retour ?

Le paragraphe se termine enfin par un avertissement : celui qui like la page doit être prêt à en répondre. Sinon, quoi ? La police de la pensée va débarquer ?

Je referme le magazine.  Evidemment, il y aurait encore beaucoup à dire sur les autres points développés. En guise de conclusion, voici ce que Phosphore nous recommande pour « aller vers l’autre », « se frotter à la différence » et « s’en enrichir » : faire les scouts… pour fêter le ramadan ! Allah est grand, leur traîtrise aussi !

Kevin Morvan

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