El Karoui : conseiller “islam” d’Ali Juppé, il est devenu celui de Macron

Proche de Jean-Pierre Raffarin, dont il fut le conseiller technique sur la question à Matignon, Hakim El Karoui espérait l’élection d’Alain Juppé, lors de la primaire du mois de mai 2017, puisqu’il aurait été également son conseiller très écouté, comme il l’avait été un temps plus tôt celui de Nicolas Sarkozy, sans pourtant avoir été particulièrement entendu.

Aujourd’hui, il parle à l’oreille d’Emmanuel Macron, qui l’a chargé de « Construire l’islam de France », façon Macron, et de lui préparer un projet clef en main.

Hors, dans l’un de ses derniers rapports sur ce sujet, offert au Journal du Dimanche, Hakim El Karoui se contente de remettre d’actualité le plan de communication qui fut celui de Yazid Sabeg, qui devient, selon lui, « Une étude inédite qui bouleverse les idées reçues » !

L’ex fondateur et président du « Club du 21e siècle », au sein de l’Institut Montaigne, comme on le sait : très proche du président de la République, prépare donc activement le passage de l’islam EN France vers celui de l’islam DE France.

Passage qui n’a nul besoin d’être tracé puisqu’il s’agit, au final, de la même définition, tant il est vrai que, s’il y a un islam EN France (et nous avons payé le prix du sang pour le constater), il n’y aura jamais un islam DE France : l’islam c’est l’islam, un point c’est tout !

D’ailleurs comment peut-on espérer « construire un islam de France » quant à plusieurs reprises dans son rapport, El Karoui répète que « La communauté musulmane n’existe pas ».

Si elle n’existe pas (et cela, on peut très fortement en douter) comment El Karoui va-t-il organiser, et sans aucun doute diriger (car c’est son objectif principal et final : obtenir le poste qui lui permettra de promouvoir ses idées multiculturelles) une communauté « qui n’existe pas » ?

On peut se le demander… et le lui demander !

Il serait bien trop long et fastidieux d’analyser ici l’enquête de base du rapport El Karoui, mais arrêtons-nous sur certains résultats qu’il tire de sa proposition :

Il souligne l’importance de la catégorie des jeunes (de 15 à 25 ans), son importance démographique, sa grande religiosité, son ressentiment profond à l’égard d’une société française qui ne lui donne pas la place qu’elle mérite et, ce qui est bien plus grave, c’est la volonté d’un bon tiers de cette jeunesse à partir « vivre en terre d’islam » et El Karoui met en cause « l’absence de perspective de l’amélioration de leur condition sociale sous l’effet de discriminations et d’inégalités ».

C’est sans aucun doute ces 30% de jeunes qui se rassemblent « cagoulés » pour faire entendre leurs doléances en cassant, brûlant, détruisant et caillassant flics, pompiers, médecins, etc.

Dans tous les cas, c’est ce qui ressort de ce rapport El Karoui puisqu’il considère que l’islam EN France se présente comme « une attitude de rébellion » davantage qu’une adhésion spirituelle.

Au passage il ne manque pas de « trier » entre le « bon » et le « mauvais » musulman, ce qui témoigne de sa totale incompréhension, qui est celle également de la plus grande partie des « élites musulmanes » des « beaux quartiers », face à l’islam de rupture politique et révolutionnaire qui anime cette jeunesse en révolte des banlieues et il veut en faire supporter la responsabilité à la société française tout entière.

L’une de ses solutions, identique à celle de Yazid Sabeg : les « valoriser » en tant que musulmans dans le « récit national ».

Paradoxe étonnant quand on exige des Français de cesser de stigmatiser les musulmans en les « identifiant » à leur foi religieuse, réelle ou supposée !

En deux mots, pour El Karoui, la diversité est de classer les citoyens entre musulmans et non musulmans, au grand risque de nous accuser d’islamophobie puisque lorsque l’on se risque à classer entre « blancs » et « non blancs », notre société française est accusée de racisme !

Selon son analyse, près de 40% des musulmans se considèrent comme victimes « d’un complot antimusulmans », mais, toujours selon lui, cela ne signifie pas qu’ils veulent QUITTER la France, bien au contraire, ils suivent les directives indiquées par l’UOIF et les Frères musulmans, directives qui ont pour but de « Faire entrer l’islam dans la vie politique française ».

Et c’est bien la pensée d’El Karoui, qui estime « qu’en exprimant leur spécificité religieuse sur leurs lieux de travail, les musulmans font évoluer le système de  valeurs de la France contemporaine ».

Il est ainsi totalement en décalage avec la population française. En effet, 8 Français sur 10 sont formellement attachés à la laïcité dans l’espace public et ils considèrent qu’elle est un danger en raison de l’ostentation religieuse de la communauté musulmane.

65% des Français refusent de céder aux revendications communautaires, notamment en matière d’alimentation dans les cantines, alors que 80% des musulmans exigent le hallal.

Idem pour le port du hijab à l’école : 85% des Français y sont totalement opposés, alors que 60% des musulmans y sont favorables, en dépit de la loi qui l’interdit.

A la lecture de ces statistiques on comprend mal l’analyse d’El Karoui, qui prétend que 50% des musulmans « vivant en France » suivent un chemin qui les mènera progressivement vers l’assimilation. C’est tout le contraire puisqu’ils aspirent à une plus forte visibilité de l’islam EN France.

Al Karoui déplore, au passage, qu’il n’y ait en France que 3 mosquées cathédrales et il souhaite renforcer la visibilité religieuse de l’islam, à contresens de l’opinion de la population française en générale.

L’une de ses conclusions est plus que surprenante : « l’arrivée du salafisme et sa visibilité attestent, paradoxalement (c’est le cas de le souligner) de la relative bonne intégration de l’islam dans le paysage national. »

Merci Hakim Al Karoui, tous les récents attentats meurtriers, dont nous avons été les victimes ces dernières années, nous ont prouvé les « bienfaits » de l’arrivée du salafisme en France !

Nous eussions préféré qu’il reste là où il se trouvait !

(Suite et fin au prochain numéro)

Manuel Gomez

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15 Commentaires

  1. le seigneur jésus arrive ne vous en faites pas s’est lui qui va sauvé la France ,car les français de souche de race blanche on laissé faire et la franc-maçonnerie et les libres penseurs aurai du être détruit a la base et de ne pas laissé rentré les étrangers dans la politique .
    comme tout le monde parle et ne fait rien et les musulmans et les étrangers ils le savent maintenant ,vous allez le payé au prix fort
    seigneur jésus venez et que votre justice soit faite svp merci amen

  2. « l’arrivée du salafisme et sa visibilité attestent, paradoxalement (c’est le cas de le souligner) de la relative bonne intégration de l’islam dans le paysage national. » RELATIVE est un euphémisme !

  3. Déjà dit hier. “Eglise de France ou Eglise en France” ? Eglise tout court !
    Alors ? “islam de France ou islam en France”, fait doucement rigoler !
    ISLAM TOUT COURT ! Coran et charia généralisés !
    Enfumage pour les fumeurs de shitt !

  4. sarkozy avant lui voulait jouer à napoléon!
    sauf que les juifs ont une morale, les rabbins de France incluent dans leur prière matinale une phrase remerciant la république, tout comme les anglicans rajoutent “dieu sauve le roi” au notre père! les musulmans obéissent au coran, l’islam est irréformable et ininterprétable.

  5. Il y a des femmes très douées pour amadouer des vieux afin de capter l’héritage…
    Il y a des muzz très doués pour amadouer les politiques afin de mieux islamiser…
    Ce sont les barbus sans barbe qui présentent si bien et parlent si bien qu’ils n’ont aucun mal de s’introduire dans le “ventre mou”, mou, mou de l’Occident.

  6. Conseiller islam ! Ils se le repassent les uns les autres. Beurk ! Beurk !
    La France n’a rien à voir avec l’islam. On l’avait bien compris, et ceci depuis longtemps, ces décérébrés de politique n’aiment pas la France ils préfèrent vendent la France à ces monstres.

  7. ça a tellement bien marché avec Juppé qu’ils veulent tous cet expert es-islam,et
    anti-France .

    • Pour faire face à la situation,ce n’est pas un conseiller qu’il faudrait,mais un congrès …armé .

  8. Ce jourd’hui 15 février 2018, rendez-vous pour une troisième audition par le Cdt de police Bicheup à l’hôtel de police 59500 Douai. Inculpations retenues par le procureur Frédéric Teillet, Islamophobie et apologie du colonialisme pour avoir dit une vérité vérifiable, les actuels algériens sont en train de détruire un pays qu’on leur a donné. Jawad Bendaoud est libre comme l’air et je vais être fiché au grand banditisme pour être un islamo-résistant. Je suis tellement raciste que mon héritier est un arabe. Oh il n’est pas algérien mais marocain d’origine, mon ancien étudiant, archi diplômé des HEC, thèses avec mention. Il a intérêt à bouger son cul, car sinon il va se faire bouffer par le Macron

  9. les musul imberbes sont les plus dangereux !…
    tous ces musul ne font que mentir
    c’ est la takkya à fond , sans vergogne !

  10. Merci également d’avoir de moins en moins de liberté d’expression car il serait coupable de froisser la susceptibilité apparemment sacro-sainte de certains…
    qui eux par contre, peuvent se permettre de mépriser, insulter, menacer, agresser….

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