Hécatombe cardiaque chez les footballeurs : silence criminel de la FIFPro

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Matt Le Tissier  est un ancien footballeur international de « Premier League » et expert en football. Actuellement âgé de 53 ans, il a commencé sa carrière en 1986. Il est, historiquement, le deuxième meilleur buteur de Southampton, a été élu meilleur jeune joueur de l’année en 1990 et a été le premier milieu de terrain à marquer 100 buts « Premier League ». Il a pris sa retraite en 2002

Le 17 février dernier, Matt Le Tissier a été interviewé lors de l’assemblée générale du « World Council for Health », au sujet de l’hécatombe qu’on constate sur les stades de football, depuis l’obligation “vaccinale” anticovid (1) à laquelle sont soumis les joueurs professionnels.

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https://odysee.com/@ivermectine-covid.ch:5/Le-footballeur-anglais-Matt-Le-Tissier-parle-sans-langue-de-bois-du-probl%C3%A8me-des-footballeurs-qui-s%27effondrent-en-plein-jeu-%28f%C3%A9vrier-2022%29:4

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Matt Le Tissier : « Il y a quelques mois, j’ai publié un tweet en mettant la FIFPro en destinataire (la FIFPro fédère les représentants de l’Union mondiale des joueurs de foot) en leur demandant s’ils n’étaient pas un peu inquiets de ce qui arrivait à leurs membres dans le monde entier.

Environ 20 minutes après tweeté ça, j’ai reçu un appel téléphonique du président de la FIFPro, quelqu’un que je connais, un joueur contre lequel j’ai joué durant ma carrière. Il est un peu plus âgé que moi, mais nous avons joué à peu près à la même époque.

J’ai donc reçu un coup de fil de sa part : disons qu’il a essayé de m’amadouer. Selon lui, je ne connaissais pas le nombre réel de personnes qui souffraient de problèmes cardiaques. Si je connaissais les vrais chiffres, je n’aurais aucune inquiétude sur ce qui se passe en ce moment.

J’étais au bout du fil, je n’arrivais pas à croire ce que j’entendais. Je l’ai arrêté et je lui ai dit :« Bobby, laisse-moi juste te poser une question. Toi et moi avons joué à la même époque. Te souviens-tu pendant ta carrière d’un seul cas de joueurs ayant eu des problèmes cardiaques sur un terrain de football ? ».

Il m’a alors dit qu’il y avait bien eu Max Vivien Foé et Fabrice Muamba.« Laisse-moi t’arrêter là, Bobby : ces deux-là, c’était après notre retraite. Je vais donc te poser à nouveau la question : pendant nos carrières, en as-tu connus ? ». Et il a dû m’avouer que non.

Alors je lui ai dit : « Maintenant que tu as cela à l’esprit, allez, ouvre les yeux. D’où tiens-tu tes informations [NdA : minimisant le nombre d’arrêts cardiaques sur les terrains de foot] ? ». Ce à quoi il m’a répondu :« C’est Van Tam  qui nous informe [NdA : rires de l’interviewer] ». Et je me suis dit : « Bon d’accord, c’est logique » [NdA : sourire de Le Tissier] . « Mais, Bobby, peut-être que tu devrais aller chercher une seconde source pour tes informations… » ».

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L’interviewer : « Monsieur Van Tam, avant de travailler pour le gouvernement britannique, a dirigé la plus grande entreprise mondiale de fabrication de vaccins contre la grippe, basée en France [NdA : rires du public] ».

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Matt Le Tissier : « Alors, j’ai fait remarquer à Bobby que peut-être Monsieur Van Tam avait quelques conflits d’intérêts qui pourraient valoir la peine d’être explorés. Et donc suite à cet appel téléphonique, je n’arrêtais pas d’y repenser. Et puis le week-end suivant, de nouveaux joueurs s’effondraient sur le terrain. A chaque article qui sortait dans les médias, je lui voyais juste une petite copie en lui disant : « Tiens, en voilà un autre. Et puis un autre ». Et finalement il est revenu vers moi. Après tous ces messages, il devait être vraiment remonté contre moi [NdA : rires du public]. Il est revenu et il m’a dit : « Ecoute, on est en train de se pencher sur la question. Aimerais-tu parler à notre médecin-conseil de la FIFPro ? » Ce n’est pas moi qui ai demandé à avoir cette conversation. Il [NdA : le médecin-conseil de la FIFPro] m’a envoyé un sms, il m’a demandé si je voulais lui parler. J’ai dit que oui, j’aimerais bien avoir l’occasion de lui parler, ce serait génial. Ma réponse à son message date d’il y a trois semaines, et j’attends toujours qu’il revienne et me laisse une chance ».

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L’interviewer : « Eh bien, vous savez quoi ? C’est aussi mon expérience pour être honnête. J’ai également fait part de mes préoccupations. Mais c’est une sorte de conversation à sens unique : on se sent ignoré. »

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Matt Le Tissier : « Je pense que le pire pour moi, c’est lorsqu’on est ignoré alors que l’évidence crève les yeux. On commence à se poser des questions : pourquoi suis-je ignoré ? Et ensuite, on commence à utiliser sa logique et à penser rationnellement à propos des motifs sur lesquels on pouvait être ignoré. Et quand on réfléchit à cela, c’est là que ça commence à devenir un peu effrayant pour moi parce que la chose est si évidente pour tout un chacun. Le fait qu’on puisse complètement l’ignorer…

De deux choses l’une : soit ils sont ridiculement stupides, soit ils sont sous influence et on leur dit de l’ignorer. Et dans les deux cas, c’est vraiment effrayant parce que, si tu es vraiment si stupide, tu ne devrais pas être à ton poste actuel. Et si c’est l’autre cas, alors c’est une piste qui est dangereuse à creuser. »

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L’interviewer : « Exactement. C’est quelque chose que nous devons étouffé dans l’ œuf car l’humanité a besoin de se redresser, pour elle-même et pour les libertés fondamentales qui sont en danger. Tout cela est très important et vous êtes une personne très courageuse qui mettez votre propre réputation et tout ce que vous avez créé dans votre vie en péril, en un sens : votre identité, la personne que vous êtes, vous vous mettez en danger en vous exposant ainsi. Je vous applaudis pour votre courage [NdA : applaudissements du public] ». 

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Matt Le Tissier : « Certains appellent cela de la stupidité… Mais ce n’est pas de la bravoure. Il ne s’agit pas de cela. Il s’agit de faire ce qui est juste. Je ne me sens pas courageux. Il y a simplement quelque chose en moi qui voit que quelque chose ne va pas : c’est pour l’avenir de mes enfants et de mes petits-enfants. [NDA : applaudissements du public]. Vous savez j’ai 53 ans. J’ai probablement passé les meilleures années de ma vie. Il a eu de très bons moments et de très belles choses dont je suis très fier. Il ne s’agit pas de moi. Je n’ai pas de regret dans ma vie si je devais m’effondrer demain et que vous me posiez la question, je vous dirais, vous avez quoi ? Que je me suis bien amusé pendant ces 53 années, je n’ai pas de regrets. Mais je ne me tairai pas par rapport à ce qui se passe en ce moment, parce que je veux que mes enfants et mes petits-enfants aient la chance d’avoir dans leur vie les mêmes opportunités qui m’ont été données. C’est ce qui compte  [NDA : applaudissements du public] ».

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(1) : sur les 19 années de 2002 à 2020, le nombre de décès par arrêt cardiaque sur les terrains de football s’est élevé à 55, soit 2,89 décès par an. En 2021, ce nombre de décès bondit à 15, soit une augmentation de 418%

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Henri Dubost

In girum imus nocte ecce et consumimur igni