Attentats islamistes, mort de 6 Québécois : Trudeau court saluer les salafistes !

Trudeau1Une mère crie son désespoir, un mari sa rage, un père effondré devient inconsolable, une sœur, une famille, des amis, une communauté dans le deuil, accablée par la perte de six des leurs dans l’attentat islamiste de Ouagadougou au Burkina Faso…

Une famille décimée et complètement ravagée, la famille Carrier de Lac-Beauport en banlieue de Québec : un couple marié, leur fils, leur demi-sœur et deux de leurs amis ne sont plus. Bref, une famille tout ce qu’il y a de plus québécois vient d’être anéantie au nom de l’islam des valeurs…

Mais pour Justin Trudeau, rien à voir de ce côté-là… passons notre tour et que la fête continue !

Parce qu’en réalité, que peut bien représenter une famille de Québécois « de souche » pour Justin Trudeau ?

Pas de temps à perdre avec ça voyons !

C’est bien connu, son père Pierre Elliot vomissait là-dessus, lui, les « Québécois » : des mangeux de hot dog disait-il !… Idem pour le fiston. Le surf de la « trudeaumanie » doit se maintenir à tout prix : amenez-en des selfies et des autographes, des photos shoot et de la presse people…

Car croyez-vous vraiment que Justin Trudeau, au lendemain de ce drame épouvantable qui détruisit une famille entière de Québécois, prit le téléphone pour exprimer ses sympathies et affréta son avion pour aller réconforter les familiers éprouvées ?

Soyons sérieux !

Non !… Justin Trudeau… au lendemain de cette sauvage attaque islamiste qui, au nom du Saint Coran, perdit six Québécois de Lac Beauport, modifia son agenda déjà très chargé de chef d’État, et donna des directives à son pilote afin d’effectuer un détour vers Peterborough en Ontario pour aller à la rencontre des fidèles musulmans de la mosquée salafiste Masjid al-Salaam qui venait de rouvrir suite à l’incendie dont elle avait été la cible l’an passé : mosquée incendiée, rappelons-le, parce qu’on découvrait son affiliation à ce qu’il y a de plus extrémiste dans la sphère islamiste. (Sans savoir évidemment s’il s’agit d’un énième acte d’auto-sabotage comme c’est trop souvent le cas en Europe.)

Voilà ce que fit Justin Trudeau au lendemain de la tragédie !

Résumons : Justin Trudeau débarque, journalistes aux trousses, dégaine de rock star, cheveux au vent, sourire écarlate, à la rencontre des imams intégristes et des fidèles à babouches se pressant pour le voir… à la rencontre des femmes tous voiles dehors, accourant afin de recevoir le « Salam-Machallah-main-sur-le-cœur » que Trudeau pavoise à chaque rencontre, heureux comme dieu en France de serrer de la patte salafiste, en faisant les courbettes d’usages à travers son marathon habituel de selfies avec toutes ces gueules d’hirsutes à la barbiche broussailleuse, coran en main, trop contents de se refiler un p’tit shoot avec le PM…

Beau stunt de com’ en perspective !

Mais surtout, belle saloperie envers une famille endeuillée qui venait de perdre les siens au nom de la religion d’amour !

Et dire qu’aucun représentant fédéral n’a daigné se déplacer pour cette triste occasion : aucun des 40 députés du Québec, incluant le ministre local… Tous disparus du radar !

Belle gang de beaux ceux-là aussi !

Pas même Sophie Grégoire, la Première Dame, trop occupée à pousser la chansonnette lors d’un meeting à Ottawa, bénéficiant dans la foulée, d’une ridicule vitrine perso sur les réseaux sociaux…

C’est que la Castafiore du 24 Sussex profite maxi de sa nouvelle célébrité, surtout que le NY Post vient de l’élire « the hottest first lady in the world », rien à voir avec la ringardise des Carrier de Lac Beauport évidemment !

Disons-le franchement : miss téléréalité, mère de trois enfants, accapare la tribune pour s’aiguiser les vocalises en symbiose d’un Youtube viral pendant qu’une autre mère, n’a plus assez de larmes pour pleurer sa fille déchiquetée par le djihad islamique… Priorités en amont et le reste en aval finalement !

Tout ce cirque coûtera à Trudeau, son premier scandale !

Voici donc la cellule damage control en ébullition, spin doctors aux aguets, tentant de réparer les pots cassés en « briefant » fiston pour une conférence de presse cata…

« Le fils » se présente alors devant la meute journalistique, débraillé, col de chemise ouvert, bras ballants, démarche surfaite à la John Travolta, petit coup de tête pour replacer une mèche, rattachant théâtralement sa veste et là, sourire d’ingénu, s’essaye à la diatribe… toujours dans un français équivalent à celui d’un étudiant anglophone de secondaire, reprenant sa respiration, reposant laborieusement la voix, respirant de nouveau à contre-temps, en tentant de baragouiner des mots… des mots qui ne veulent rien dire… quelques phrases creuses, sans fil conducteur, sans autorité ni empathie, parlant « des terroristes », parlant de « ceux qui nous veulent du mal », pour à la fin, y aller d’une formule unique dans les annales : « La confiance est plus forte que les attentats »… On croit rêver !

Néanmoins, comme la presse commençait à s’échauffer sur cette question délicate, Trudeau s’envole ipso facto pour Davos où nous le voyons descendre de l’avion en jeans délavés et jacket négligé, s’imaginant qu’il venait d’atterrir au party de Puff Daddy à Saint Trop…

Le voilà entouré à Davos, de 40 chefs d’État et des plus grands décideurs de l’économie mondiale, tous tirés à quatre épingles, mais Justin Trudeau, toujours en queue de chemise et manches retroussées, serre des mains « avec les deux mains », serre des mains « en touchant l’épaule de l’autre main », un peu comme un télé-évangéliste qui hypnotise un fidèle quémandant une guérison ou quelque chose du genre. Mais par-dessus tout, Justin Trudeau semble être aux abonnés absents… perdu dans ses rêveries !

En effet, comment arriver à se concentrer sur des complexités de haut niveau le dépassant totalement, lui qui ne cesse de surfer sur cette vague people et sur l’ivresse d’un pouvoir au-delà de toute espérance ?

Justin Trudeau donc, bâclant le reste des réunions importantes, s’empresse d’aller au micro à la rencontre des journalistes en tentant d’expliquer « dans ses mots propres », que le Canada est une terre riche en ressources naturelles, de même qu’une terre fertile pour l’économie du savoir : « Vous savez (respire profond), ce qui importe n’est pas ce que nous avons sous nos pieds (autre respire), mais ce que nous avons entre nos deux oreilles (sourire enfantin content de sa performance)… »

Allo Terre !… Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

Parce que ces temps-ci, ce que dit le PM, en Chambre ou à l’international, le présente ni plus ni moins comme un demeuré pour ne pas dire comme un véritable simple d’esprit : un vernaculaire incompréhensible, des clichés en séries, du vent dans les voyelles. C’en est même embêtant pour les journalistes et la population…

Loin de l’empêcher cependant à Davos, de s’abandonner tel un ado attardé dans d’interminables séances de selfies avec des étudiants et des admirateurs, signant des autographes à fond la caisse tout en participant à une soirée mondaine avec… Bono et Leo Di Caprio !

Le party de la victoire s’étire un peu trop pour Justin Trudeau.

Bien-sûr, les médias s’en donnent à cœur joie avec le cirque trudeauesque, peut-être pour mieux nous rappeler l’avachissement culturel absolu dans lequel nous sommes plongés depuis déjà trop longtemps…

À l’image de ces médias français, plus que jamais déconnectés de la réalité depuis le 13 novembre et qui n’ont d’zyeux que pour le « fils de l’autre ». Récemment, sur le plateau d’Audrey Pulvar, quintessence de la boboplatitude rance, une des invitées, psychanalyste au verbe hystérique et au look germanopratin, ne cessait de critiquer les excès de langage de Manuel Valls (imaginez!) mais tout en préférant de loin « le premier ministre canadien » qui lui, « parle avec les mots justes. » (imaginez encore!)… Vomissure d’un PAF ayant perdu jusqu’à la raison et le sens commun : on invite Chewbacca sur un plateau à côté de « sœur » Belkacem complètement tétanisée et figée par le « fluide » de la Oumma, pendant qu’Angélique la Marquise des Anges, bien rodée par sa communauté sunnite agissante, tétanise, elle, l’immortel du Quai Conti devant un Pujadas désemparé et dépassé par les enjeux du moment… Beau combat à venir !

Par contre, il faudra bien finir par dire à Justin Trudeau que le Canada n’est plus à l’ère Pearson, c’est-à-dire à l’ère des « Nations Unies » et des missions de paix, des casques bleus et de la diplomatie de velours… L’économie mondiale est en crise, les pays libres tremblent sous la menace d’attentats terroristes, mais peu importe. Notre premier ministre veut être cool, légaliser le shit et poser pour la galerie…

Pendant ce temps à Paris, les ministres de la Défense des principaux pays du monde libre tenaient une réunion de stratégie contre l’État Satanique. Le Canada de Trudeau n’y était même pas invité !

Au finish, ce sera le cri d’une mère courage, Madame Carrier, un cri de l’âme formulé en langue du terroir, la seule qui compte dans les circonstances, la seule qui vient du cœur ; cette dame digne dans la souffrance et y voyant plus clair que tous nos tartuffes à Ottawa, lance devant les journalistes le pavé dans la marre : « heille, y a six Québécois de touchés. Pis de savoir qu’il ne participe pas aux combats… y veut envoyer des couvertes (des couettes)… qu’il aille donc les abattre, ces gens-là ».

Trudeau de retour au pays et faisant face à une pression médiatique de plus en plus grande, se sentit obligé de prendre le téléphone et d’appeler la famille Carrier, question d’assurer le service minimum…

Mais après quelques minutes de bonimenteries qui ne mènent nulle part, le mari d’une des victimes, n’en pouvant plus, lui raccrocha carrément la ligne au nez…

En voilà un qui mériterait « l’Ordre du Canada » pour sa franchise et sa sincérité !

Comme Madame Carrier qui a su trouver les mots justes en la circonstance, nous aussi nous aurions envie de crier : « heille Justin Trudeau, réveillez-vous de votre trip people, mettez une cravate et commencez à plancher sérieusement sur la sécurité de vos commettants… »

Parce qu’il y a des citoyens qui meurent massacrés au nom de l’islam figurez-vous…

Parce qu’il y a une guerre civile qui se prépare en Europe et qui aura nécessairement des répercussions jusque dans nos chaumières…

Mais aussi parce que le monde n’est plus le même qu’à l’époque de Pierre…

Le monde a changé…

Et que vous le vouliez ou non : l’occident est en guerre !

Bernard Bayle