Henri a sauvé des vies, mais c’est le laxisme de l’Etat qui nous poignarde

Tout le monde même la télé s’est mis à parler d’Henri.

Henri D, ou Henri d’A, en fait Henri d’Anselme, ou encore « le jeune homme au sac à dos », c’est ce jeune homme de 24 ans qui s’est opposé physiquement à l’assassin d’Annecy.

On peut en effet le saluer, car ce courage aujourd’hui n’est hélas pas courant.

Prenez le joueur de foot Anthony Le Tallec. Il a la carrure, l’entraînement etc. Mais il le raconte lui-même : « j’ai préféré m’écarter ». Ah bon ? Je le voyais plutôt plongeant sur l’agresseur et l’étendant au sol, groggy. Comme on peut se tromper. Courage, fuyons.

Le Tallec, adepte de la tchatche et non de l’action comme on pourrait le croire. Il n’était d’ailleurs pas le seul à fuir.

Par ailleurs Anthony Le Tallec s’est étonné de la lenteur de la police. Que ne l’a-t-il pas aidée ? Ah c’est vrai de nos jours on risque la prison quand on aide la police. Comme ce type qui a gardé au sol un délinquant et a été condamné ensuite pour séquestration.

Henri, lui, n’a pas le physique impressionnant d’un footeux, selon ses amis il pèse 50 kg et a peur du vide. Mais il a l’énergie d’un garçon de 24 ans originaire du Pecq (78) qui, après des études de philosophie, et un master de management, s’est lancé dans un parcours à pieds devant le mener de cathédrale en cathédrale pendant neuf mois.

Le Barroux, Avignon, Agde, Arles, Béziers, Fréjus, la chartreuse de la Verne…Il se nourrit et loge chez l’habitant, dans un esprit de partage et d’ouverture à l’autre. Le véritable esprit des pèlerins mendiants d’autrefois.

Il a la foi, quoi. A Annecy, il ne s’est pas posé de question. Il est allé au contact. Il s’est servi d’un de ses sacs, de vingt kilos, pour se protéger, tandis qu’avec l’autre il détournait la lame de l’agresseur. La foi candide de ceux qui soulèvent des montagnes, tranquillement.

Puis il a poursuivi le tueur, et lui a fait fuir les ères de jeu pleines d’enfants, de papys et de mamies. D’ailleurs l’une d’entre elles a détourné le Syrien d’un berceau, à mains nues, mais presque personne n’en parle. Les grand-mères, ce n’est pas porteur, ce n’est pas sexy, pas vendeur.

Henri, c’est un chef scout des scouts d’Europe, il faut le dire. Ce scoutisme dont on ne parle pas, contrairement au scoutisme de France plutôt relâché et laxiste. Un scoutisme européen que des Zotorités plutôt de gôche aimeraient bien voir disparaître, car elles lui mettent les bâtons dans les roues au maximum pour la moindre activité. Mais le scoutisme européen a plus d’un tour dans son sac et bon an mal an, a environ 35 000 adhérents rien qu’en France, 68 000 en Europe.

Le scoutisme européen est bien ancré chez une certaine jeunesse adepte du sens de l’effort, du don de soi, d’un idéal plus ou moins chevaleresque. Adepte de la loi scoute :   “Le scout est fait pour servir et sauver son prochain” (article 3). Ce qui donne des gens comme Henri.

Henri de plus vient d’une famille nombreuse. Et dans ces familles, l’entraide, le sens de l’autre, ne sont pas de vains mots.

Aussi Henri en coursant le tueur, en le détournant de zones où il y avait du monde, n’a écouté que son devoir tel qu’il l’entend, dans la droite ligne de l’éducation qu’il avait reçue. « Ce qui m’a poussé, c’est la grandeur dont je me nourris dans les cathédrales que je traverse », a-t-il dit.

On prétend que le tueur syrien est chrétien. Je n’en crois rien. Rien dans l’Evangile ne pousse à tuer, alors que tout dans le Coran le fait. Inutile de citer des sourates bien connues de tous. Un chrétien ne tue pas sauf en temps de guerre. Un chrétien se balade rarement avec un couteau dans sa poche pour tuer. Tout indique qu’Abdelmassih n’est pas chrétien. S’il l’est, c’est qu’il est fou. C’est la différence entre les fous d’Allah et les chrétiens fous : les premiers sont rendus fous par leur texte sacré, pas les seconds.

Henri a fort bien résumé la situation : pour lui, la civilisation chrétienne est celle qui protège le faible, pas celle qui les tue. S’attaquer aux plus faibles d’entre nous est un crime sans nom. On ne tue pas d’enfants au nom du Christ, ce serait profondément anti chrétien.

On ne tue pas au nom du Christ, d’une manière générale. En tout cas plus depuis les croisades, qui avaient pour but de libérer Jérusalem de l’occupation des coranisés. Alors qu’on tue au nom d’Allah.

De plus les islamistes poussent à tuer dans des écoles, ce qu’avait fait Mohammed Merah. Ici,  dans le même esprit que les islamistes, le tueur s’est attaqué à une aire de jeu d’enfants.

Ce tueur vivait en Suède en refusant de s’intégrer et de travailler, selon son épouse. Ce qui est bien dans la tendance de certains importés d’une certaine religion.

On attend qu’un diversitaire ait le même courage qu’Henri. Car à part Mamadou, dont toute l’histoire est une évidente supercherie pour crétins sans QI, on n’a jamais entendu parler à ma connaissance d’une racaille, importée ou non, qui ait sauvé des vies. Pourquoi en sauveraient-ils ? Ils nous haïssent.

Macron, piqué au vif par la comédie  Mamadou, et toujours dans l’espoir de se dandiner en public et de séduire des sans cervelle, a décidé de rencontrer Henri. Il l’a fait cet après-midi. C’est louable et on ne s’y attendait pas. La rencontre entre les deux est pittoresque car tout les oppose. Macron aurait dit : « la violence derrière cet acte dépasse l’entendement ».

Il y a dans cette phrase une nouvelle macronerie, de la part de celui qui déteste « en même temps » la France et les Français.

Car ce qui dépasse l’entendement, c’est la volonté constante et déclarée de remplir notre pays de nouveaux venus qui n’ont pas nos codes et en revanche ont toute la violence du monde en eux, une haine terrible de la France, et un couteau dans leur poche pour tuer des Français. Car on leur a dit qu’en nous tuant ils gagnaient le paradis, et éliminaient des infidèles : d’une pierre deux coups. Pourquoi s’en priveraient-ils ?

Il s’agit là d’une violence criminelle sans précédent qui est faite aux Français. Il y a chaque jour en France de 120 à 140 coups de couteaux, dans l’omerta la plus totale de nos gouvernants complices. C’est comme le dit fort justement Eric Zemmour, un francocide.

Et à côté de cela, certains sont sommés sous peine de fatwa, de renoncer à l’idée du Grand Remplacement. Non seulement il y a un Grand Remplacement, mais chaque jour il nous poignarde, nous le peuple de France.

Sophie Durand