Ils nous auront tout fait. Et ce n’est que le début.
En février 2014, celui qui représente la France déclarait en Tunisie que “la France sait que l’islam est compatible avec la démocratie.” Propos dans lesquels 75% des Français à constater l’islam intolérant ne se reconnaissent absolument pas.
Quelques jours plus tard, Christian Estrosi pérorait : (…)”Moi, quand je vois au nom de l’islam ce qui est en train de se passer en Egypte, (…) dans un nombre de pays du Moyen Orient ou du Maghreb, je suis particulièrement inquiet, et donc pour moi c’est totalement incompatible.”
Ce même Estrosi qui accordait en 2011, dans sa ville de Nice, 163 m2 pour une salle de prière musulmane à 350 euros mensuels quand le citoyen lambda pour cette surface doit débourser 1800 euros.
Outre Atlantique, c’est le tour d’ Hussein Obama, alors qu’un journaliste américain vient d’être décapité par un Anglais djihadiste (et donc converti à l’islam), qui déclare le plus sérieusement du monde que “l’Etat islamique ne parle d’aucune religion“, “Il n’y a aucune religion qui incite à tuer des innocents.” Le président musulman, comme l’appelait Madonna, devrait jeter un oeil au lien ci-dessous.
http://www.reduitnational.com/jihad-effort-interieur-vers-vertu-voyons-voir/
Et le fin du fin nous vient de la plus haute autorité religieuse saoudienne, à savoir le mufti Abdel Aziz Al-Cheik qui vient d’asséner une profonde vérité : “L’Etat islamique est l’ennemi numéro 1 de l’islam.”
C’est Raef Badaoui – dont on ne sait s’il est toujours vivant ou non – qui doit peut-être rigoler. Animateur de sites internet, militant des droits de l’Homme, incarcéré depuis 2012, condamné à sept ans de prison et 600 coups de fouet pour “violation des principes islamiques et diffusion d’idées libérales”, sera finalement, en décembre 2013, condamné à mort pour apostasie.
En mai, le tribunal islamique d’Arabie Saoudite, qui applique strictement la charia, le condamnera à 10 ans de prison et 1000 coups de fouet.
Et parmi les idées libérales défendues par ce jeune Saoudien, la fête de la St Valentin, interdite en terre d’islam. Qu’un président français affirme la compatibilité entre une religion d’amour qui proscrit la fête des amoureux avec la démocratie laisse songeur…
Alors, venant d’un royaume sunnite qui applique tout bonnement la version rigoriste de l’islam, une telle affirmation sonne plutôt comme..une grosse pantalonnade.
Le mufti de continuer : “Les musulmans sont les principales victimes de cet extrémisme, comme en témoignent les crimes perpétrés par le soi-disant Al Qaïda et les groupes qui sont liés.”
Remarquons le soi-disant Al Qaida : tiens, donc, pourquoi mettre en doute la responsabilité de cette organisation terroriste ? Al-Qaïda serait-elle une association humanitaire reprise à son compte par de vilains terroristes ?
Etaient-ce 3000 musulmans dans les tours jumelles, le 11 septembre 2001 ? Dans les quatre trains de Madrid, le 11 mai 2004 ? Dans les 4 explosions à Londres, le 7 juillet 2005 ? Celles du 21 juillet, soit 2 semaines plus tard, dans 3 métros et un bus ? Etaient-ce des musulmans qui couraient le marathon de Boston, le 15 avril 2013 ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Attentats_du_21_juillet_2005_%C3%A0_Londres
http://ici.radio-canada.ca/sujet/attentat-boston
Mais le plus fort est le mufti de citer un verset du Coran appelant à tuer les auteurs d’actes préjudiciables à l’islam ! Peut-être s’agit-il de l’un de ces versets ?
9.29
Faites la guerre à ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, après s’être humilies.
9.111
Certes, Allah a acheté des croyants, leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis. Ils font la guerre dans le sentier d’Allah: ils tuent, et ils se font tuer. C’est une promesse authentique qu’Il a prise sur Lui-même dans la Thora, l’Evangile et le Coran. Et qui est plus fidèle qu’Allah à son engagement? Réjouissez-vous donc de l’échange que vous avez fait: Et c’est là le très grand succès.
9.123
Ô vous qui croyez! faites des tueries parmi ceux des mécréants qui sont près de vous; et qu’ils trouvent de la dureté en vous. Et sachez qu’Allah est avec les pieux.
On nous le dit, on nous le rabâche : pas d’amalgame. Les crimes perpétrés au nom d’Allah n’ont rien à voir avec l’islam. L’islam, ce n’est pas ça. Un peu comme le catholicisme qui n’aurait rien à voir avec la chrétienté. Affirmations que l’on pourrait accoler pour tout le reste. Par exemple, la fonction de ministre n’aurait rien à voir avec la politique, les vacances scolaires qui n’auraient rien à voir avec l’école. Et peut-être bien nous diront-ils un jour que l’instruction n’a rien à voir avec l’éducation nationale. (Et là, au vu des programmes, ils diront la vérité). Ou que la charia n’a rien à voir avec…la charia.
Obama et Hollande traficotent donc la réalité. Deux chefs d’Etat au service de la mondialisation et complices de l’islamisation. Pour preuve s’il en fallait encore, l’aveu de Hollande sur la livraison d’armes par la France aux rebelles syriens. Et comment les appelait-il, celui qui n’obtient plus que 13% d’avis favorables ? Des rebelles syriens démocratiques à qui a été livré du “matériel conforme aux engagements européens.”
Du matériel en bon état de marche, apte à tuer ? Livré à des démocrates (tueurs ?) qui, le confirme Hollande étaient en réalité des terroristes !
La vérité est qu’Hollande pratique, en plus d’un double discours – celui dont nous abreuve la gauche en position accélérée depuis mai 2012 – une sémantique incompréhensible. En accusant la communauté internationale de ne pas avoir donné le choix entre un dictateur et un groupe terroriste – donc en confirmant l’armement de la France aux djihadistes – tout en déplorant l’absence de soutien de la France envers les rebelles – ceux qu’il appelle démocrates et censés représenter un troisième groupe alors que rebelles démocrates et terroristes ne font qu’un – Hollande marque par ces éléments de langage l’adoption indubitable du gouvernement français d’un régime dictatorial que ne renierait pas 1984.
Caroline Corbières
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