Hollande, que savez-vous faire d’autre que des cérémonies ?

les-commémos-vues-par-gremiMonsieur le Président de la République,

A part inaugurer les chrysanthèmes, organiser les commémorations, pratiquer les accolades, que savez-vous faire ?

L’habileté et les bons mots ne peuvent tenir lieu ni d’intelligence ni de culture.

Mais aujourd’hui, jour de la commémoration des attentats de l’année 2015, le sordide l’emporte sur le ridicule.

Vous organisez une cérémonie dont est exclu le peuple de France, peu de monde place de la République ; vous ne chantez pas la Marseillaise (peut-être avez-vous oublié les paroles ainsi que Madame Hidalgo et Madame Belkacem), vous semblez préoccupé non par les victimes des attentats terroristes islamistes, mais par … « l’après » à préserver : c’est ainsi que vous allez prendre le thé de la fraternité à la Mosquée de Paris avec Dalil Boubakeur. Mais vous n’avez pas honte ? Ce même Boubakeur qui avait protesté en 2012 contre les caricatures de Charlie Hebdo !

Peut-être que le discours de Monsieur Valls devant l’hyper Cacher (où l’on ne vous a pas vu), vous a porté ombrage et que vous avez voulu rassurer vos amis de la Mosquée. Il est vrai que le Premier ministre, contrairement à vous, n’a pas hésité à « bien nommer les choses » : il a dit sans aucune ambiguïté que l’antisémitisme était le fait de l’extrême droite et de l’extrême gauche ainsi que de certains habitants des banlieues.

Votre cour ressemble de plus en plus à celle du roi Pétaud : la cacophonie qui y règne n’a rien à lui envier avec certains ténors qui ne sont grands ni par la taille ni par le verbe tel que votre ministre de l’Intérieur qui ose dire de Madame Taubira : « chacun a le droit d’avoir une opinion et de l’exprimer”. Qu’en pense notre ex grand ministre de l’Intérieur, Jean- Pierre Chevènement qui, lors de désaccord avec le président de la République, et ce à deux reprises, avait déclaré : « un ministre, ça ferme sa gueule. Et si ça veut l’ouvrir, ça démissionne. »

Monsieur le Président de la République, vous resterez dans l’histoire, non comme celui qui a protégé les Français de la barbarie islamiste, mais comme celui qui n’a pas pris la mesure de la gravité de la situation après les attentats de janvier 2015 et qui ainsi a laissé le champ libre à la barbarie du 13 novembre 2015.

Marie Larche