Hommage mérité à Julien Dray

En moins d’une semaine, une jeune fille tailladée au visage, parce que juive, une synagogue menacée, une épicerie casher incendiée, cela se passe-t-il à Tel-Aviv ? Non, à 10 km de Notre-Dame de Paris. Mais l’exemple vient de plus près, à l’autre bout de l’île de la Cité où un juge remet en liberté l’homme que tout désigne comme l’auteur du premier attentat antisémite d’après la seconde guerre mondiale ; 4 morts, 40 blessés, surtout des juifs, cela compte pour du beurre, non ?

Durant ce temps les pleureuses et les manipulateurs de la gauche compassionnelle s’émeuvent des toutes petites limitations que le puceau de l’Élysée, pourrait, sous conditions, éventuellement, envisager, peut être, de mettre à l’entrée sur notre territoire d’une infime parcelle des dizaines de milliers d’envahisseurs que nous subissons… Et l’ineffable Julien Dray, à qui personne apparemment n’a annoncé la mort de son papa Mitterrand, dit Tonton, dit le manipulateur, dit l’affabulateur de l’Observatoire, dit le chargé d’affaire de Bousquet ; bref le julot de ses dames,  l’inventeur des coups tordus, l’amateur de montres de luxe, le découvreur des petites mains “touche pas à mon… cul”… euh non, je me trompe, ça c’est maintenant, enfin j’y arrive, le totoche dépensier, toujours inquiété, jamais condamné, comme les parrains de Marseille de la grande époque quand son pote était maire,  voila-t-y pas qu’il s’étrangle de rage, d’inquiétude, d’angoisse à l’idée que des rafles allaient se dérouler en France, que la méchante police française allait donner son concours à l’ignominie : les forces de l’ordre vont avoir le droit de pénétrer dans les centres de migrants en France ! Insupportable ! Quel malheur que cette enclume ne soit pas née 40 ans avant, nous aurions évité le Vel d’hiv !

Quand on est, politiquement, encore plus con que Mélenchon, au moins faut-il être meilleur tribun, en même temps lorsque désirer être co-président de ce qui reste du PS, c’est qu’on à des neurones bizarres.

Et dire qu’il est né à Oran, comme quoi, quand ça veut pas !

Gérard Couvert