Homoparentalité : “Parent 1” c’est celui qui encule “Parent 2” ?

Fini le bon vieux “Papa-Maman”, il faut que l’école de la République s’adapter à l’homoparentalité ! Place donc à “Parent 1” et à “Parent 2”. Il paraît que cela s’appelle l’école de la confiance, et nos vaillants députés, après avoir interdit aux parents de fesser leurs enfants, voire même de mal leur parler, ont donc légiféré en ce sens, malgré le désaccord de Jean-Michel Blanquer.

https://francais.rt.com/france/59050-parent-1-parent-2-assemblee-consacre-homoparentalite-formulaires-scolaires

Certes, 95 % des couples sont constitués par des hommes et des femmes, mais il ne faut pas traumatiser, selon le député LREM Valérie Petit, à l’origine de cette loi historique, les homo-parents. «Cet amendement vise à ancrer dans la législation la diversité familiale des enfants dans les formulaires administratifs soumis à l’école». 

Il paraît que la bougresse serait destinée à une grande carrière, et qu’elle pourrait remplacer la Grosse Martine à Lille. On souhaite bien du plaisir aux ch’tis… Mais l’article, contesté, a nécessité du renfort.

«On a des familles qui se retrouvent face à des cases figées dans des modèles sociaux et familiaux un peu dépassés. Aujourd’hui, personne ne devrait se sentir exclus par des schémas de pensée un peu arriérés. Pour nous, cet article est une mesure d’égalité sociale», a défendu dans l’hémicycle sa collègue Jennifer de Temmerman (LREM).

Il n’empêche que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Comment vont se comporter les 95 % de couples hommes-femmes, dans cette histoire ? Les féministes dégénérées comme Marlène Schiappa, secrétaire à l’Égalité femmes-hommes, vont-elles accepter que le père soit “Parent 1”, et la mère “Parent 2” ? Ne serait-ce pas la trace d’un modèle patriarcal que, malgré tous leurs efforts, ces dames n’arrivent pas à éradiquer ? Ne va-t-il pas y avoir une bagarre des féministes les plus radicales pour estimer qu’à partir du moment où c’est la mère qui porte l’enfant, c’est à elle d’être “Parent 1” ? D’autres, plus mesurées, ne vont-elle pas demander l’usage de l’ordre alphabétique ? D’autres, encore plus subtils, ne vont-ils pas demander l’alternance, une année sur deux, comme la garde alternée des enfants ?

Je vois d’autre part dans cette nouvelle dénomination une discrimination épouvantable. Quid du trio amoureux à la “Jules et Jim”, ou bien à la “Pourquoi pas”, de Coline Serreau ? N’est-ce pas un nouveau stéréotype que d’imposer le seul couple pour éduquer nos enfants ? Pourquoi un écolier n’aurait-il pas le droit d’être élevé par trois personnes ? Et la logique de la tribu africaine, avec la polygamie, comment fait-on ? La France doit s’adapter aux nouveaux venus, et il doit y avoir jusqu’à 5 parents, vu qu’un homme peut épouser quatre femmes, s’il a les moyens de les entretenir. Un beau combat pour les antiracistes, exiger qu’il y ait de “Parent 1” à “Parent 5”.

Mais les associations de défense des homosexuels ne peuvent pas rester en dehors de ce débat fondamental pour l’avenir de la France. Qui va être “Parent 1” et “Parent 2” quand l’enfant, acheté 15 euros en Inde, sera élevé par deux messieurs ? Les plus âgé ? Le plus fort ? Celui qui a la plus grosse bite ? Il va bien falloir trouver des réponses à ces questions, on ne peut pas laisser les malheureux pères dans l’ignorance du mode d’emploi de cette nouvelle loi. Mon côté pratique me dirait que celui qui encule l’autre doit être appelé “Parent 1” et celui qui se fait enculer “Parent 2”. Au bout d’un moment, il faut bien fixer des règles, nom d’une pipe !

Et les associations lesbiennes, comment on fait ? Au bout d’un moment, cela suffit, toutes ces questions, retour à la priorité du phallus ! Celle qui pénètre l’autre avec un godemiché sera “Parent 1” et l’autre sera “Parent 2”.

Et si pour les homos et les lesbiennes, c’est pareil, c’est du 50-50, eh bien, on n’a qu’à jouer cela à pile ou face… si j’ose dire !

Paul Le Poulpe