Il est temps d’engager une action ciblée sur le monde judiciaire

Ri7Juges lèchentQue devient la justice en France ? Elle semble se désavouer ! Ses critères intellectuels et moraux rigoureux sont tenus à l’écart au bénéfice d’un prétendu intérêt supérieur de la prudence sociale : ne pas discriminer, ne pas faire de vagues !

Le dernier jugement en date (cf. condamnation de Christine pour avoir dit en public « l’islam est une saloperie » par le tribunal de Belfort ) ne peut rester sans contestation de la part du peuple français. Celui-ci, 73% (récent sondage), ne souhaite pas que l’islam change notre pays, nos valeurs, nos traditions.

Beaucoup de nos compatriotes se taisent, n’osent s’exprimer en public, n’osent même s’autoriser (auto-culpabilisation, faux humanisme) à détester ce système politico-religieux mais les langues se libèrent en privé quand une confiance s’établit entre interlocuteurs! Qui ne reçoit,  par mail, des « bonnes blagues », des caricatures révélatrices ? Qui ne voit dans les rues, les magasins, des mines désapprobatrices mais… prudentes quand on croise des enburkanées ? Qui n’entend des murmures excédés devant l’arrogance de familles déambulant en tenue islamique comme en terrain conquis ? Ou des remarques attristées de personnes âgées qui estiment, la tête basse, « qu’il n’y a plus rien à faire. C’est trop tard ! »

Ce silence public devient assourdissant. Le sang, les tueries, la cruauté sont de plus en plus d’actualité, la TV ne peut éviter totalement d’en faire part (on ne peut pas occulter ce qui se développe en Irak) mais s’arrange pour distiller le doute quant aux réels responsables, leur donner une note lointaine et exotique (rien qui puisse inspirer une identification avec nos propres barbus), puis pour passer rapidement à autre chose (sports, météo, chassés-croisés sur les routes, etc).

Le Français moyen, l’individu, qui constate tous les jours l’inversion des valeurs, le discours incohérent de ceux qui nous gouvernent ne peut que s’inquiéter de la chape de plomb qui s’étend sur nous peu à peu et qui est trop lourde pour les quelques courageux qui tentent de s’y opposer (cf. le faible nombre de participants à nos récentes manifs!), il souffre de son incapacité, de son humiliation à ne savoir que faire. Il évite de plus en plus de prendre le risque d’en être victime en pesant le moindre de ses propos et en réservant ses saillies anti-islam à ceux dont il sait qu’ils pensent comme lui. Ce faisant, il s’adapte à la situation nouvelle qui lui est faite par les politiques et les médias réunis.

Mais l’humour et le rire qui peuvent être des armes tant que le Boche n’est pas dans la place, ne sont plus efficaces quand il a pris le pouvoir, directement ou par collabos interposés. Dès lors, le rire devient de plus en plus amer et même contre-productif car il laisse croire qu’on peut s’adapter et qu’on a déjà renoncé à se défendre. Au stade suivant (on y est), il devient risqué sans être productif pour autant.

De plus, on sait bien que tous les régimes ont leur Justice et leurs procureurs et que ceux-ci changent en même temps que les régimes ! Je fais appel aux historiens : y a-t-il eu une résistance où que ce soit qui ait pris naissance dans le milieu judiciaire ?

Et s’il était temps que cela change ? Que les hommes et les femmes du monde judiciaire (procureurs, juges, avocats) s’affirment clairement pour la liberté d’expression, contre une justice à fondement religieux, contre la loi Pleven et celles aggravantes qui ont suivi et s’affirment même en faveur d’un effort d’indépendance par rapport à leurs éventuels préjugés personnels.

Serait-il réalisable d’engager une action ciblée sur ce monde judiciaire au sens large, faisant référence à la condamnation de Christine Tasin, pour en solliciter un écho de la magistrature et une prise de position des avocats ?

Martine Champart

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