Il faut mettre les migrants dans les villes où le maire est d’accord pour les accueillir

Cela se vérifie de jour en jour, l’un des grands enjeux de la fin du quinquennat et ce qui va influencer au plus haut point les scrutins présidentiels et législatifs de 2027, bien avant le chômage, les fins de mois ou l’écologie va être la submersion migratoire du pays : il s’agit de survie des Français blancs de souche habitants historiques de l’hexagone, dans la hiérarchie des préoccupations, il est donc tout à la fois normal et légitime que le Grand Remplacement soit l’une des fourches caudines qui va conditionner le débat politique jusqu’aux prochaines élections et probablement, si la participation est forte et le débat posé clairement dans l’espace public par les candidats opposés audit Grand Remplacement, pour les européennes de 2024.

Or il est temps que Madame Borne qui se vante, sans vraiment l’avoir jamais démontré, d’être une démocrate et une femme de débats et de transparence, se décide de mettre à la disposition de tous les Français les outils d’aide à la décision de ce qui risque d’impacter non seulement leur vie quotidienne future, mais également celle de leurs enfants, petits-enfants et tout la filiation qui s’ensuit pour un petit siècle au bas mot, sauf remigration d’urgence que l’état épouvantable du pays rendrait inévitable.

On a vu que certains maires dont l’archétype reste celui de Saint-Brevin veulent du migrant à haute dose, tandis que d’autres comme le maire de La Trinité, qui a une autre conception de la tranquillité de ses administrés, s’y opposent fermement.
https://ripostelaique.com/polski-maire-de-la-trinite-refuse-les-migrants-tout-le-contraire-de-morez.html

En pratique, la répartition des masses d’importation pourrait être assurée au plan local par le seul organe qui tienne les deux bouts de l’omelette, soit l’Association des Maires de France, dirigée par David Lisnard.
Il est grand temps que ce dernier empoigne à pleines mains ses responsabilités.
J’exhorte donc ici Madame Borne d’intimer l’ordre à l’AMF de tenir un fichier national des maires pro-migrants disposés à ouvrir des CADA dans leur commune et des maires opposés à de telles installations, fichier national accessible à tous les citoyens de ce pays.

Il y va de plusieurs intérêts :
L’intérêt des élus locaux et de leur protection : en affichant clairement leur opinion, leur choix longtemps à l’avance, les administrés de leur commune opposés à de telles installations auraient ainsi la faculté de déménager avant de se retrouver devant un fait accompli qu’ils trouveraient insupportable et qui pourrait les conduire à des actes auxquels, en temps normal, ils n’auraient jamais pensé se livrer. On désamorcerait bien des violences à la base, étant entendu que ledit Maire devra prendre en charge tous les frais de déménagement et réinstallation auxquels son choix idéologique aura conduit, dont notamment le rachat des biens immobiliers à leur valeur de marché constatée avant la création du fichier national pour ne pas léser pécuniairement les partants.

L’intérêt des préfets y a son compte, qui auraient ainsi à leur disposition un vivier de lieux d’installations sans avoir à prospecter dans les landes et les campagnes : c’est un gain de temps précieux pour un représentant de l’État que de pouvoir décider immédiatement sans avoir à combattre des milliers d’oppositions, parfois violentes on l’a vu, ou de passer un temps non négligeable en réunions préparatoires et autres.

L’intérêt des citoyens est particulièrement préservé, ainsi que celui de leur descendance pour le long terme : lesdits citoyens opposés à de telles installations se regrouperaient dans leur territoire, par le jeu des élections ultérieures ils reconduiraient la même catégorie de maires qui les représenteraient sans avoir à craindre un changement d’orientation.

L’accessibilité à un tel fichier par tous les citoyens de France va leur permettre de se déterminer géographiquement dans leur choix de vie, le déménagement ne sera pas un problème financier puisque tant le départ que la réinstallation dans la nouvelle commune seront pris en charge par les maires pro-migrants, l’inverse pouvant être théoriquement vrai, mais on peut raisonnablement penser qu’il y aura moins de récipiendaires dans ce sens que dans l’autre.

Ce fichier devra être tenu par ordre alphabétique des 35 000 et quelques communes du pays par départements, avec bien précisé les noms des maires actuels ainsi que l’indication « opposé aux CADA » ou « favorable aux CADA » qui permettra toute transparence pour une décision éclairée des citoyens.
L’intérêt d’un apaisement national enfin : un tel fichier, avec prise en charge des frais de déménagement, conduiront les administrés à pouvoir prendre des décisions de vie durable sans surprise désagréable de ne pas avoir été consultés ou entendus au préalable.

Le fait accompli et l’absence de possibilité de se faire entendre sont les premières marches qui conduisent au haut de l’échelle de la violence que tout le monde condamne mais sans jamais se donner les moyens de la prévenir : c’est Dieu qui se rit en quelque sorte, et un large courant de l’opinion estime qu’un maire qui n’a pas écouté ni entendu n’a après tout que ce qu’il mérite quand il lui arrive de l’embrouille.
Or c’est un fait irréfutable, un tel maire est seule cause de ses emmerdes si on remonte la chaîne des causalités : avec un tel fichier, chacun pourra éviter de loger dans une commune qui recevra immédiatement ou à terme un CADA, c’est réduire dès le départ les risques de friction puisque ne resteraient résidents dans ladite commune que les habitants qui y sont favorables.

Donc, Madame Borne, si vous pensez vraiment être ce que vous prétendez, je le répète, mettez en place un tel fichier dès aujourd’hui, en l’imposant au besoin par décret ou tout autre 49.3 qu’il vous plaira à David Lisnard si celui-ci renâclait à prendre les responsabilités qui sont les siennes dans l’apaisement national et la lutte contre les violences aux élus et aux citoyens.

Car vous devrez le reconnaître également, imposer de force des décisions qui impactent la vie des pékins qui s’y opposent est une violence tout aussi insupportable que celle que vous condamnez dont seraient sujets les élus locaux, bien plus qu’une petite baffe et largement autant que l’incendie d’une maison.
Je termine en pointant, si vous refusiez ou différiez la création immédiate d’un tel fichier, votre propre responsabilité directe dans la survenue de violences demain envers les élus dont vous prétendez pourtant publiquement prendre la défense aujourd’hui.
Vous leur auriez menti.

Et Dieu n’aurait pas fini de rire de la classe politique française.

Jean d’Acre