1

Il faut stopper Macron

Macron – je n’écrirai jamais le « président » Macron car il n’en est pas digne, tout au plus pourrait-on le tolérer, et encore, comme concierge de l’Élysée – a pour l’heure battu tous les records pour ce qui est de bafouer la Constitution.

Cependant que celle-ci précise que le Parlement doit être consulté après trois jours d’une guerre déclarée ou en cours, il n’en a tenu aucun compte mais, obéissant aux ordres de ses maîtres américains, il a accumulé envois d’armes à haut potentiel létal (notamment les canons Caesar que le gouvernement ukrainien utilise contre les civils du Donbass) et d’instructeurs chargés de former ceux qui les utilisent. Davantage encore, il devrait, après quatre mois de guerre, convoquer le Parlement, lui fournir justification et détails quant aux raisons du soutien français à l’Ukraine ; de même devrait-il présenter une description de la situation présente et demander aux députés et sénateurs leur accord pour continuer à provoquer la Russie, accord qui pourrait – et en l’occurrence devrait – être impérativement refusé. Macron ici encore méprise la Constitution et poursuit de son propre chef une intervention dont les Français majoritairement ne veulent pas car elle les entraîne malgré eux vers une guerre généralisée contre la Russie, une guerre virtuellement apocalyptique.

Face à cette situation et à l’attitude dictatoriale de Macron, que fait l’opposition parlementaire ? Rien. Trahissant le vote des citoyens qui les ont élus, les députés ne bronchent pas. La solution est pourtant évidente : dans les plus brefs délais, une motion de censure doit être déposée et doit être votée afin que ce gouvernement de mafieux au service d’intérêts étrangers tombe enfin. Si rien ne se passe dans ce sens, preuve sera définitivement établie que ce que l’on nous présente depuis des décennies comme une démocratie n’est en fait qu’une sinistre farce.

Me revient, à propos de Macron, l’exclamation (apocryphe ou non), en 1170, du roi Henri II d’Angleterre à propos de Thomas Becket : « Will no one rid me of this turbulent priest ! » (ndlr : “personne ne me débarrassera de ce prêtre turbulent !”)

Michel Bugnon-Mordant, géopolitologue, essayiste