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Il y a 24 ans, l’OTAN exterminait les Serbes…

 

Les Anglo-Saxons sont aussi francs qu’un âne qui recule ! C’est une évidence. Avec eux, c’est comme si vous mettiez la tête dans la gueule d’un crocodile. Il semble dormir au soleil, il baille, alors vous regardez bien au fond de sa gorge, par curiosité, et au moment où vous vous y attendez le moins, il referme sa gueule sur votre cou et vous entraîne dans le fond du marigot où vous irez agoniser jusqu’à ce que votre chair se détache de vos os, et qu’il juge que vous êtes « à point » pour la dégustation. Eh bien, les Anglo-Saxons, c’est exactement la même chose. Ils vous câlinent, vous disent ce que vous voulez entendre, vous promettent tout ce que vous voulez, vous font maints compliments et au moment où vous commencez à y croire, ils vous poignardent de la plus abjecte façon. Car rien n’est plus faux qu’un Anglo-Saxon. Ah si, peut être… un président français vendu aux Anglo-Saxons. Mais il est vrai que dans ce cas précis, la lisière ne vaut pas mieux que le drap.

Un fait que les Serbes ont payé pour apprendre et qu’ils ne sont pas près d’oublier… Parce que malgré les 24 années qui se sont écoulées, en Serbie on ne prêche ni pardon, ni oubli !

Ainsi, il y a 24 ans, l’Otan commençait à bombarder ce qui était encore la Yougoslavie. Cela a duré 78 jours. Pour commémorer ce triste anniversaire, des milliers de personnes ont défilé en mémoire du nettoyage ethnique de la population serbe au Kosovo et du début des bombardements de l’OTAN sur Belgrade.

Le Président serbe Aleksandar Vucic a expliqué que « ces bombardements avaient marqué le moment où le droit international moderne est finalement mort. Les Serbes ne pourront oublier l’agression déclenchée en 1999 par l’OTAN que si leur pays cesse d’exister ».

Quant à ceux qui considèrent Biden comme une sorte d’imbécile sénile et velléitaire, il serait temps de se souvenir des paroles prononcées à l’époque par le futur Président américain, qui n’avait pas hésité à proposer « la solution finale à la question yougoslave » : “Nous devons occuper leur pays comme l’Allemagne ou le Japon “. « C’est moi qui ai proposé de bombarder Belgrade. C’est moi qui ai proposé d’envoyer des pilotes américains et de faire sauter tous les ponts du Danube. C’est moi qui ai proposé de leur enlever tous leurs produits pétroliers. C’est moi qui ai proposé toutes ces actions ! », se vante-t-il désormais.

Biden n’est rien d’autre qu’un criminel de guerre directement impliqué dans le massacre dans les Balkans et maintenant en Ukraine.

Le 24 mars 1999, l’Otan lançait une attaque de grande envergure sur un pays libre et souverain. Pourquoi ?

À l’époque l’Otan justifiait son action par la nécessité de mettre fin à un « génocide ». La Serbie était alors en proie à une guerre civile avec des séparatistes albanais. L’opération avait été alors justifiée sur la base d’allégations occidentales non confirmées selon lesquelles les autorités yougoslaves procédaient à un nettoyage ethnique des Albanais.

Mais en quoi ce conflit intérieur regardait-il l’Otan ? D’autant qu’à l’époque, l’OTAN n’avait pas obtenu l’autorisation du Conseil de sécurité des Nations unies pour lancer son intervention militaire, ce qui ne l’avait pas empêchée de le faire, car aux yeux des USA il fallait impérativement partitionner – déjà – les pays du bloc de l’Est pour les affaiblir. D’une part, le monstre engendré par Washington démontrait ainsi qu’ils étaient les plus forts et qu’ils pouvaient tout faire, mais surtout le but était de « prendre » les provinces du Kosovo et de Metohija, créant une enclave islamique afin d’affaiblir le pays.

Le discours du Président Aleksandar Vucic qui s’est exprimé lors d’une cérémonie dans la ville de Sombor pour commémorer les victimes des frappes de l’Otan, intervient à un moment où Belgrade subit d’intenses pressions de la part des pays occidentaux, en raison de ses liens avec la Russie et de son refus d’appliquer les sanctions.

« 24 ans ont passé. Vous avez arraché des parties de notre territoire. Vous avez tué 79 enfants, 2 500 personnes et pas seulement des civils, mais aussi des soldats et des policiers. Qui êtes-vous pour tuer nos soldats et nos policiers qui se trouvent sur leur territoire et dans leur pays ? Où avez-vous obtenu le droit de tuer nos soldats et nos policiers ? Qui vous a donné ce droit ? »

En 78 jours, l’aviation de l’OTAN a effectué plus de 10 000 sorties pour procéder à des frappes. Selon les autorités serbes, de 3 500 à 4 000 personnes sont mortes, environ 10 000 ont été blessées.

Si l’on en croit des experts militaires, environ 80 000 bombes ont été larguées, y compris des bombes à fragmentation et à l’uranium appauvri. D’ailleurs, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, affirme de son côté que   « L’OTAN a largué 15 tonnes de bombes à l’uranium appauvri sur la Yougoslavie, laissant la mort et l’agonie pendant des générations après la guerre. Depuis 1999, de nombreux enfants en Serbie ont souffert de tumeurs et 366 soldats de l’OTAN sont morts du cancer. »

En effet, depuis cette époque, la Serbie s’est classée au premier rang pour le nombre de maladies oncologiques en Europe. Au cours des dix premières années qui ont suivi les attentats, plus de 30 000 personnes sont tombées malades du cancer dans la république. Selon des études menées en 2016, 22 000 personnes sont mortes de carcinomes en Serbie. Mais il est vrai que les bombes à l’uranium appauvri ne sont pas « dangereuses ». Non, elles sont seulement mortelles à courte et à très longue échéance, mais ça ce n’est pas grave puisqu’elles sont destinées à tuer des Slaves. Et comme chacun sait actuellement, le Slave… n’est bon aux yeux des USA et de leurs alliés qu’à être exterminé jusqu’au dernier.

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Comme toujours, en 1999 BHL était en première ligne de la propagande des USA et à l’époque, les Russes n’avaient pas pu défendre leurs alliés. Seulement voilà, ça c’était AVANT ! Désormais, la Russie est une grande puissance. Une puissance prête à écraser les Yankees comme la mouche agaçante qu’ils sont. Et mieux vaudrait sans doute arrêter les dégâts avant que Vladimir Poutine et la Douma ne perdent réellement patience et ne décident d’appliquer à l’Otan et à ses alliés une solution définitive, somme toute bien méritée, et dont nous ne pourrions en aucun cas les blâmer.

Mais ça, nombre d’Occidentaux se refusent à le comprendre. Ainsi, le politicien autrichien Fehlinger a appelé au retrait d’un monument dédié aux enfants victimes des bombardements de l’OTAN de Belgrade. Selon lui, le monument au centre de la capitale serbe “propage des sentiments anti-américains et anti-OTAN”, du fait que, selon ses dires, le monument nuit à l’image du « bloc défensif ». Le terme “bloc agressif” serait en effet plus adapté à la situation !

Parce que pilonner une ville où ne vivent QUE des civils, assassiner froidement des enfants, c’est positif pour l’image de l’Otan peut-être ? Mais que l’on passe cet imbécile par les armes…

Les États-Unis et leurs alliés n’ont de fait jamais répondu devant la justice de leurs attaques, pourtant menées en violation du droit international, et ils n’ont pas l’intention d’en répondre. La preuve en est que leur propre ambassadeur en Serbie, Christopher Hill, a présenté ses condoléances aux familles des personnes tuées dans les bombardements de l’OTAN en 1999, et a exprimé son espoir que les Serbes mettraient de côté leurs griefs pour un “avenir meilleur”. Annonçant sur son compte Twitter : “Le peuple serbe ne laissera jamais de côté son chagrin, mais je crois qu’il est assez fort pour oublier ses griefs”.

Toute honte mise aux oubliettes… quant aux excuses… ne rêvons pas ! Au passage, on « oublie » les milliers de morts, les bombardements des hôpitaux, des usines, des villes, le dépeçage de la Yougoslavie, l’occupation de l’OTAN du Kosovo et l’utilisation de munitions à uranium appauvri qui ont engendré des dizaines de milliers de cancers… On tire un trait et on efface tout ! Mais à quoi rêve-t-il, ce Yankee de malheur ? Encore un qui nous ferait regretter la patience dont fait preuve Vladimir Poutine et qui nous ferait espérer une solution finale qui nous débarrasserait une fois pour toute de ces pourritures yankees.

Valérie Bérenger