Ils interdisent la manif des soignants, ils tolèrent celles des clandestins !

Dans la France de Macron, les migrants et pro-migrants peuvent manifester librement, encouragés par Castaner et Guillaume. Les soignants, eux, doivent fermer leur gueule et rester dans les hôpitaux !

Donc en France, les migrants et pro-migrants ont tous les droits dans la rue, et bénéficient même d’une impunité lorsqu’ils dérapent et tentent de déboulonner la statue de Colbert. Dans le même temps, le gouvernement Macron autorise les Français à être des centaines dans les centres commerciaux, où les gens se torchent littéralement le cul avec les gestes barrières, où les caissières désinfectent frénétiquement leurs caisses tout en portant la même paire de gants pendant des heures en touchant chacun des articles.

Le gouvernement Macron autorise et force des milliers de personnes à continuer à bosser dans les entreprises et les usines. Il ordonne et autorise une quantité de choses ahurissante pour des raisons économiques.

Une infirmière de Strasbourg, jointe par téléphone, résume parfaitement les carcans imposés aux personnels de santé : “On nous promet monts et merveilles. Puis, on habille les personnels hospitaliers avec des sacs poubelles. Avant de leur offrir une médaille. Avant de leur dédier en partie le 14 juillet. Avant de leur mettre une énième douille avec un “ségur” de la santé qui démarre de manière catastrophique. Mais sans jamais répondre aux revendications qui sont les mêmes depuis des années et des années.

“Et on termine par quoi ? Macron empêche les citoyens, le personnel médical, paramédical et administratif de manifester le 16 juin à Strasbourg. Alors même que l’on fait partie des personnes les plus sensibilisées aux gestes barrières et les personnes qui ont été les plus exposées. Les personnes qui alertent depuis des années sur la dégradation du système de santé français ! Trop, c’est trop !”

Dès lors, dans une France où tout est permis aux invasifs, le dernier rempart médical est malmené, bafoué, terrorisé par un pouvoir aux abois, qui craint les blouses blanches plus que le Covid-19.

Francis GRUZELLE

Carte de Presse 55411