Ils préfèrent accuser l’extrême droite pour mieux couvrir les assassinats islamistes

Ces dernières semaines, un même phénomène s’est produit dans des pays et des contextes différents mais partout en rapport avec l’islam et des musulmans soit disant intégrés. La décapitation ignoble de Londres et celle, avortée, de Paris, les émeutes islamo-racailles parisiennes à l’occasion de la victoire du PSG. Dans ces trois cas, cela a pris plusieurs jours aux autorités politiques UMPS autant qu’aux médias pour décrire (et encore avec peine) l’origine des actes, alors que les responsabilités semblait immédiatement évidente. Par contre, elles ont été promptes à dénoncer une fausse origine d’extrême droite ou « ultras » du club de sport, ce qui est tout comme.

Ce n’est qu’au bout de plusieurs jours, et devant l’évidence ne pouvant plus être cachée, que, du bout des lèvres, elles reconnurent la réalité musulmane des faits, assortie cependant de la crapuleuse mise en garde contre « l’amalgame » et l’islamophobie. De ce point de vue, une mention spéciale revient à David Cameron, et Manuel Valls, qui, dans leurs déclarations officielles, on rendu compte du meurtre en arguant qu’il était « une trahison de l’islam », ce qui est une façon malsaine de  désigner indirectement comme coupable l’islam, mais qui reste très étrange dans la bouche de non musulmans.

RIEN A VOIR AVEC L'ISLAMCela démontre une fois de plus un comportement criminel dans lequel s’articulent la censure immédiate de l’origine des faits, l’accusation mensongère de l’extrême droite ‘voir du FN), la reconnaissance édulcorée des faits, puis l’accusation d’islamophobie. Ces deux derniers éléments s’annulant, de fait, car l’argument d’amalgame islamophobe  finit toujours par l’emporter, tant par la l’hystérie des musulmans que par l’argument des journalistes, qui ne peuvent évoquer l’islam sans cette « compensation » symbolique qui les exonères de racisme.

Ainsi, suite à la tentative de décapitation de Paris, le CFCM ne trouve rien de plus urgent qu’à demander de « dissocier la religion musulmane du crime commise en son nom » tout en évitant l’usage des termes “islamiste“ et “islamisme“.

« Tabouisation » du signe islamique et agitation abusive des autres signes identitaires (catholique, droite, patriotique) font système.

Il y a ici une énigme dont on n’a pas encore sondé la portée anti-démocratique. On y trouve pêle-mêle des explications: sur le poids électoral des musulmans, le poids économique du Qatar, la pression de l’OCI (organisation de la conférence islamique) qui milite pour l’interdiction du blasphème en Occident et bien sur la peur de l’extrême gauche. Autant de faits qui mettraient les journaleux et les politiques sous influence. Il reste cependant quelque chose de profondément mystérieux, c’est comme si les acteurs étaient hypnotisés, tétanisés, effrayés à mettre des mots sur la réalité. On ne comprend pas en effet, pourquoi l’autorité publique travestisse spontanément les faits.

Il est un constat accablant que l’immense majorité des actes de terrorisme sur la planète émane de milieux qui trouvent dans l’islam leur justification. Le fait que des convertis occidentaux, n’ayant aucune attache ethnique avec le monde arabe et ses dérives, passent en quelques mois de la conversion au terrorisme doit lancer une sérieuse alerte aux occidentaux.

Il en découle un immense malaise qui pèse sur les Occidentaux, que le comportement de leurs dirigeants plonge dans des abimes de perplexité, et porte sur les musulmans silencieux une grave responsabilité. Les politiques vouent à la solitude les rares leaders musulmans qui combattent cet état de faits comme l’imam Chalghoumi qui a le courage de verbaliser ce vécu et de mettre en demeure les islamistes.

La réaction irresponsable et massive, trop très bien orchestrée sur le plan médiatico-politique, à la mort du jeune militant d’extrême gauche, souligne, si besoin était, la thèse situant la menace principale de l’occident exclusivement à l’extrême droite. On ne peut que remarquer l’inégalité de traitement d’une autre menace plus immédiate, celle de l’islam et des actes qui s’abreuvent au sentiment dit d’«humiliation » du monde arabe. Il vaudrait, en fait, mieux dire du ressentiment envers le monde occidental et peut être pas seulement…

André  Galileo

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