Invasion migratoire : l'Europe va-t-elle redécouvrir la polio ?
Une histoire belge, je vous la raconte comme elle circule sur le mail. Dans le village flamand de Sijsele, il y a un supermarché Lidl. En face, il y a un centre pour requérants dâasile. Les pensionnaires du centre pour requérants dâasile vont flâner entre les rayons du supermarché, ouvrent des bouteilles et les boivent, ouvrent des paquets et en mangent le contenu et quand ils arrivent à la caisse ils disent âno moneyâ. Alors on appelle la police mais la Croix Rouge intervient pour expliquer que âcâest leur cultureâ⦠Alors les habitants de Sijsele ne font plus leurs courses dans leur supermarché Lidl mais vont les faire dans le village voisin de Moerkerke et les seuls clients qui restent à Sijsele câest ceux qui ne payent pasâ¦
Un commentateur ajoute âet chez nous ils ouvraient même les pots de confiture et les vidaient comme çaâ⦠Un autre précise quâon a engagé un cuisinier mais celui-ci a été refusé, dâailleurs âla nourriture est trop belgeâ⦠Un autre ajoute quâils nâont ni faim, ni soif mais ce quâils veulent câest de lâargent⦠Et vous savez quoi ? Ben, on constate un mécontentement croissant parmi la population⦠signé âWannesâ
Une histoire allemande. Ma voisine est allemande et écoute lâheure pendant laquelle les auditeurs peuvent sâexprimer à la radio. Et vous savez quoi? Ben, il y a un médecin qui a dit que les hôpitaux sont bondés et posent la question âqui va payer tout ça?â Mais câest pas tout, ce médecin dit que ces gens qui arrivent de partout dans les conditions les plus désastreuses apportent avec eux des germes qui peuvent faire réapparaitre chez nous des maladies qui ont été éradiquées grâce à des décennies de soins, campagnes dâhygiène, vaccinations etc.
Les gens commencent à oser en parlerâ¦
La santé câest mon domaine alors je vais y ajouter mon grain de sel. Comme je lâai raconté dans mon livre âLes oiseaux noirs de Calcuttaâ, dans les pays du Tiers Monde il y a des maladies endémiques comme la gale (scabieuse), une maladie de la peau extrêmement contagieuse qui est une véritable calamité quand elle se répand dans une école, un home, un hôpital⦠à tel point quâun chirurgien refusait dâhospitaliser les enfants qui en étaient porteurs de peur de contaminer tout le service et de devoir le fermer.
Il y a aussi la tuberculose qui est résistante aux médicaments dont nous disposons. Il y a aussi tout ce qui est amibes, bactéries ou vers intestinaux. A côté de ça le SIDA semble moins grave car câest une maladie que nous connaissons mieux.
Il y a quelque temps un médecin français expliquait que le tourisme médical voit arriver en France des maladies graves comme des insuffisances rénales qui vont finir par la dialyse et des médicaments à vie mais que, étant donné que dans leur pays dâorigine ces gens ne peuvent pas se soigner, il était impossible de les renvoyer chez eux, par contre ils ont le droit de faire venir leurs familles. Qui paye ? Ca câest un type de problème. Le problème des maladies importées par les âmigrantsâ est dâun autre type: il sâagit de lâimportation de germes qui peuvent produire des contaminations et ensuite des épidémies. Ces gens nâont pas non plus une constitution physique adaptée à nos conditions de vie, ni à notre environnement climatique.
Voici ma cerise sur notre gâteau: la poliomyélite ou paralysie infantile.
Je ne vais pas vous faire un cours de médecine mais le sujet est tellement grave que je vous recommande chaudement dâaller lire ce que dit Wikipédia de tout ça.
Toujours est-il que quand jâétais à lâécole primaire dans mon petit village flamand de Strijtem, en 1952, nous, les petits élèves nous avons été vaccinés contre la polio â jâai encore ma carte de vaccinations. Depuis, grâce à la vaccination, chez nous, la polio a pratiquement disparu mais il y a eu des épisodes dâépidémies surtout au sein de sectes religieuses qui refusent les vaccinations. Jâai un cousin qui nâavait pas été vacciné, qui a été contaminé et en a gardé des paralysies aux jambes et maintenant à lââge de 55 ans il souffre dâun syndrome de post polio. Câest là quâon se rend compte du caractère terrible de la polio car non seulement elle laisse des séquelles graves comme des paralysies, mais elle ne disparait jamais et avec lââge reprend vigueur et continue la lente destruction des muscles jusquâà ce que la personne se retrouve en chaise roulante. Pire: si le virus attaque les muscles de la cage thoracique, câest soit le poumon dâacier, soit la mort par asphyxie.
Mais, étant donné que cette maladie a pratiquement disparu chez nous, elle nâest plus enseignée dans les universités et les médecins ne la connaissent pas. Il nâest pas rare que les patients, comme mon cousin, soient considérés comme des simulateurs⦠Pendant mes études de physiothérapie, jâai eu la chance dâavoir comme professeurs des kinés qui avaient encore participé à la lutte contre la polio avant la découverte du vaccin.
Puisque la polio ne se rencontre plus, de nombreux parents refusent de faire vacciner leurs enfants. Je suis tout à fait dâaccord, les vaccins ne sont pas inoffensifs et il faut bien peser les pour et les contre. Mais en lâoccurrence les conséquences de la polio peuvent être beaucoup plus graves que celles de la coqueluche ou de la grippe.
Actuellement lâOMS a beau se gargariser avec âLâéradication de la polioâ, elle nâest pas éradiquée du tout dans le Tiers Monde et par exemple pour un tas de raisons, voir Internet, en Afghanistan les talibans sâen prennent aux vaccinateurs.
Tout ça pour dire que parmi les chercheurs de vie meilleure il va fatalement y avoir des porteurs de germes de toutes sortes mais aussi de la polio et nous ne sommes pas du tout à lâabri dâépidémies, ni préparés à les affronter.
Ce nâest pas leur faute: ces gens ne savent pas être porteurs, mais ils peuvent contaminer puisquâils circulent dans les transports publics, les magasins, les WC etc. Le pire câest quand ils ne connaissent pas les règles dâhygiène et ne font pas leurs besoins naturels dans des WC et ne se lavent pas les mains avec du savonâ¦Dans leurs pays ⦠sâils nâont pas de quoi acheter à manger, ils nâont certainement pas de quoi acheter du savon, serviettes hygiéniques, tampax, ni même des WC ou du papier WC⦠Ces gens sâessuient avec la main gauche⦠et mangent avec la main droite⦠A Calcutta, dans Park Street, la rue chic, devant la Oxford Library, jâai vu un monsieur descendre du trottoir, sâaccroupir et déféquer. A lâarrêt du bus jâai vu un jeune homme bien habillé genre employé, sâarrêter et uriner, même pas derrière un arbre, ni un poteau, non comme ça. Ils toussent et crachent tout le temps et partout. Cela signifie une dissémination et une prolifération de germes inimaginable à laquelle nous ne sommes pas préparés, nos hôpitaux non plus, notre assurance maladie non plus. Quâest ce qui va se passer, qui va payer, comment allons-nous empêcher notre système sanitaire de sâécrouler ? A la limite, allons-nous disposer dâassez de vaccins ?
Pourquoi je vous brosse un tableau aussi effrayant? Parce quâil faut décider de priorités et la priorité la plus urgente, câest, avant toute autre chose, dâenseigner à ces personnes les règles dâhygiène pour éviter une catastrophe sanitaire. Il est beaucoup plus urgent quâils apprennent à ne pas cracher par terre quâà parler français. Dans ma profession jâai appris quâil faut prévoir le pire pour ne pas être pris au dépourvu. Je ne sais pas si nos gouvernements le font, bien que gouverner ce soit justement⦠prévoir. En tous cas je conseille aux parents qui nâont pas fait vacciner leurs enfants dâen parler avec leur médecin.
Anne Lauwaert