Islam : superbe coup de gueule de Jean Bertolino, grand reporter

islamfemmesendangerJean Bertolino a parcouru le monde des conflits en tous genres durant près d’un demi-siècle. Pour 52 à la Une, il ramena de ses expéditions sur et au-delà des fronts de guerre les images et les sons qui constituent aujourd’hui une mémoire vive, unique, de ces événements.

Bertolino est tout sauf un exalté de la “Droite extrême”, et l’exact contraire d’un xénophobe fasciste. Sa connaissance parfaite de l’Orient et de l’Afrique dans toutes leurs composantes sociale, religieuse, économique, politique, culturelle, militaire, lui ont donné suffisamment de recul (et un roman, Les orangers de Jaffa) pour que son témoignage engagé d’aujourd’hui amène tout un chacun à réfléchir. Ce n’est pas seulement du Liban ou du Nigeria qu’il sera question ici, mais aussi, essentiellement même, de la France et de l’étrange situation de témoin-acteur-complice dans laquelle elle se trouve par rapport aux entreprises et ambiguïtés multiples de l’Islam sur son sol comme ailleurs.

Lisez bien les lignes que leur auteur m’autorise à diffuser telles quelles. Elles sont d’une grande et colérique vigueur, d’une absolue clarté et d’une concision valant largement les exégèses plus ou moins bavardes de nos cohortes d'”experts” s’agitant sur les plateaux de télévision.A.D.

“Bonjour gentils petits infidèles.

Il est tout de même étrange que dans les conflits interreligieux qui ensanglantent la « Centre Afrique » et les pays voisins, ou lors des massacres de chrétiens en Irak ou en Syrie, nous n’entendions que très rarement, pour ne pas dire jamais, de grandes voix musulmanes s’élever contre ces décapitations, ces rapts, ces viols ou ces massacres qui nous enfoncent chaque jour un peu plus dans un obscurantisme d’un autre temps. Il est tout de même étrange par exemple que le recteur de la mosquée de paris, si prompt en France à prôner la paix, la concorde voire l’œcuménisme entre les religions judéo-chrétiennes, soit à ce point indifférent aux horreurs perpétrées au nom d’Allah dans le reste du monde. Il est tout de même étrange que les grands théologiens d’Égypte, respectés dans tous les pays musulmans, restent sourds et aveugles devant ces atrocités révélées par la presse, la télévision et Internet surtout.

Peut-être sont-ils trop pris par leurs prières et leurs méditations pour daigner prêter une oreille attentive aux cris des suppliciés en partie assourdis, il est vrai, par les « Allah Akbar ! » que poussent les égorgeurs en perpétrant leurs crimes ? Non, je ne le pense pas. Je crois plutôt qu’ils ont peur, peur de leurs propres ouailles extrémistes qui font régner la terreur partout où elles opèrent, peur d’être pris, eux, pourtant censés être leurs guides spirituels, pour de mauvais musulmans et de subir le châtiment réservé aux renégats et aux traîtres.

Cette malfaisante engeance, qui partout sème la terreur, nous traite de croisés, oui, j’ai bien dit de croisés. Moi, qui ne crois ni à dieu, ni à diable, j’ai soudain le sentiment très net d’être projeté huit siècles en arrière et de galoper en direction de la terre sainte derrière Godefroy de Bouillon. Et pourquoi donc suis-je, sommes-nous traités de croisés ? Tout simplement parce que nous sommes de type caucasien, nous n’y pouvons vraiment rien, et que nous sommes nés sur des terres de culture chrétienne. J’aimerais que les imams et les recteurs des grandes mosquées de France et de Navarre, si prompts à crier à l’islamophobie dès que l’on hésite à leur construire une mosquée dans notre douce France, puissent également s’indigner d’une manière réellement audible contre le racisme et la christianophobie répandus sur bien des territoires à majorité musulmane et qui, eux, sont réellement sanguinaire.

J’aimerais qu’à chaque fois qu’une mosquée est édifiée chez nous, l’on restaure en Irak, en Syrie ou en Égypte les églises des Arabes chrétiens qui ont été rasées et leurs fidèles massacrés en plein office religieux. Oui ! Je le crie haut et fort, il y en a marre d’être pris pour des imbéciles et d’être incités à la mauvaise conscience par des gens, prétendument religieux, qui ne s’indignent que quand ça les arrange. En ce moment, je pense à tous ces chrétiens d’orient qui, sans arme, sans violence, en risquant chaque jour les molestations, la torture et la mort résistent par la prière, à l’islamisation barbare des fanatiques qui ont pour idole le plus sanguinaire des dieux. Que la madre Tierra les protège. Ce sont des purs. Et que le sang impur des tueurs abreuve nos sillons. Ouf ! Voilà c’est dit ! Et que ceux qui veulent me jeter la pierre le fassent. Cela m’en touchera une, sans faire bouger l’autre comme disait avec élégance ce filou de Chirac.
La bonne journée gentilles brebis et mignons agnelets.
Viva la revolucion ! VIVA !”

Jean Bertolino