Israël est le dernier rempart contre le Tsunami musulman

Royaume des Hasmoneens 2Il n’y a pas de hiérarchie entre les victimes de Gaza et celles d’Irak ou d’ailleurs, mais il y a une hiérarchie entre les enjeux sous-jacents à chaque tragédie qui secoue le Proche-Orient.
En effet, on s’étonne que, ce qui aurait pu être une affaire moins préoccupante humainement, politiquement et juridiquement au regard du droit international, occupe la une des médias et fait battre les pavés aux manifestants en France, alors que l’affaire qui fait surgir les pages sombres de l’histoire contemporaine est reléguée au second plan.
On sait que les criminels doivent payer leurs crimes mais il y aussi ceux qui leur prêtent leur concours en leur servant d’amplificateurs et de caisse de résonance pour brouiller les pistes et ceux-là sont autant condamnables que les premiers surtout que bien souvent ils sont mus par des arrières-pensées nauséabondes.
Loin de moi l’idée de minimiser les morts de Gaza qui sont à mettre à l’actif du Hamas, mais une question non dénuée d’intérêt est pourquoi le Hamas a exhibé ses crocs au moment où les chrétiens irakiens et les Yazidis sont menacés d’extermination alors que toute notre attention doit être portée sur eux ?
En provoquant Israël, Hamas ne fait en réalité que divertir l’opinion publique mondiale, l’enfumer, et détourner les projecteurs du génocide perpétré par ses amis islamistes de l’E.I.I.L.
Cette synchronisation des évènements tragiques est en elle la meilleure preuve quant à l’implication du Hamas dans les malheurs qui frappent les chrétiens irakiens et les yazidis.
Cette histoire du drapeau palestinien brûlé est une grossière mise en scène, un trompe-l’oeil, juste de la poudre aux yeux. De toutes les façons Hamas lui-même ne reconnaît pas l’emblème national palestinien. Aujourd’hui, il ne s’agit pas d’un banal épisode dans le conflit tourmenté israélo-palestinien, il s’agit d’une guerre ouverte de l’islamisme contre le monde non-musulman voire le monde musulman lui-même.
Ces foyers de conflits qui prolifèrent dans le monde musulman et tout particulièrement en Libye, en Irak, en Syrie, en Tunisie, au Mali, en Afghanistan, au Pakistan, en Algérie, l’Europe elle-même n’est pas épargnée, sont tout sauf le fruit du hasard.
Le jour où ils vont tous s’embraser simultanément, le monde ne saura pas où donner de la tête ni quel foyer circonscrire en priorité. Un jour, l’humanité comprendra qu’en diabolisant Israël, elle s’est tirée elle-même une balle dans la tête. Israël est conscient que les enjeux dépassent le cadre d’une banale escarmouche qui l’oppose aux palestiniens de Gaza.
Quant à l’O.C.I., cette organisation du crime islamique qui a tous les moyens pourtant de veiller elle-même à la protection des minorités ethniques et religieuses vivant sur ses territoires, elle fait comme si cette tragédie n’existait pas.
Elle peut toujours se murer dans le déni de réalité, il y a tout lieu de croire que son silence troublant est plus qu’approbateur, il est un blanc seing accordé aux activistes islamistes pour accélérer le processus de l’islamisation du monde dont elle deviendra le pilote politique.
Pendant que l’islam laisse planer des sérieuses menaces sur la paix et la sécurité dans le monde, on jette aux orties l’un des rares pays au monde capable de contenir l’appétit hégémonique de cette religion mortifère et impériale.
L’O.C.I. est consciente que tant que le verrou israélien perdure, elle n’a quasiment aucune chance de concrétiser son plan diabolique. C’est pourquoi, elle joue à fond la carte de la manipulation de l’opinion publique mondiale, son seul atout-maître pour créer un cordon sanitaire contre l’Etat hébreu.

Salem Ben Ammar

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