Jadot : écolo un jour, collabo toujours

Yannick Jadot investi candidat de EELV à la présidentielle à déclaré ce dimanche 17 octobre 2021 sur BFM TV: « Éric Zemmour est “un petit collabo de salon qui se prend pour un grand résistant” ».

Décidément, en matière politique, ceux qui s’intitulent de gauche font toujours référence à Vichy et à la Résistance dès qu’il s’agit de nommer l’ennemi. Rappelons à ce petit monsieur, (avant d’aller sur le fond de ce que sont les écologistes en France) que les pleins pouvoirs à Pétain furent votés par la chambre des députés issus du Front populaire, donc avec une majorité de députés SFIO et radicaux.

C’est le radical-socialiste Pierre Laval qui en 1942 décide la rafle du Vel’ d’Hiv’ et le fidèle radical socialiste René Bousquet, ami de Mitterrand, qui l’organise.

Monsieur Jadot qui voit des collabos partout devrait se pencher sur les origines de l’écologie que l’on trouve d’abord dans les mouvements de jeunesse patriotique en Allemagne et en Autriche, idéaux écologistes repris par le NSAPD, le parti d’Adolph Hitler, au point que les chants SS reprenait dans leur chant la défense de la pureté de la nature et du sang.

Rappelons à tous ces écologistes qui voient des fascistes partout que les premiers qui rejoignirent le général de Gaulle à Londres sont des juifs et des militants de l’Action française, comme Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin ; le général de Gaulle lui-même l’écrivit dans ses mémoires : « à Londres j’ai croisé la cagoule et la synagogue ».

La collaboration vient donc de la gauche, de Xavier Vallat à Pucheu en passant par toutes les déclinaisons de cette gauche française des trotskistes aux radicaux et tout cela qui au nom du pacifisme.

Mais revenons à nos moutons ou plutôt nos brebis écolos qui, au nom du pacifisme qu’ils déguisent en universalisme, font de l’islam et des musulmans ceux qui demain régénéreront la France, et pas Éric Zemmour, le Français juif qui, amoureux de la France, a l’idée folle et fascisante de vouloir arrêter l’immigration légale et clandestine, de faire que les Français par référendum décident de leur destin.

Monsieur Jadot, lui, souhaite que la France accueille sans discrimination, « tous les réfugiés afghans qui en feront la demande ». Celle qui sera probablement sa Première ministre : madame Sandrine Rousseau, y ajoutera sans doute tous les Africains et tous les Martiens.

Derrière les plaisanteries programmatique de Jadot, mises en acte dans les villes qu’ils ont conquises, grâce à l’abstention, se dessine le totalitarisme des écologistes plus proches de la défense des immigrés et de l’islam que de la défense de la paysannerie française, celle qu’ils condamnent à mort, à Bruxelles comme à Berlin.

Pour Éric Zemmour, la question centrale est celle de l’indépendance de la France tant politique qu’économique et industrielle. Notre industrie représente 12 à 13 % du PIB pour 23 % en Allemagne ; avec monsieur Jadot, ce pourcentage descendra probablement vers les 5 où 6 % s’il est élu. C’est ce qui est prévu dans son programme, de plus le tropisme collabo des écologistes aidant, il n’aura rien à refuser à ses amis allemands qui avec les socio-démocrates seront au pouvoir en Allemagne.

L’ascension d’Éric Zemmour a entre autres l’avantage de faire tomber les masques, de Jadot à BHL en passant par Macron (qui ce matin même a osé déposer une gerbe pour les « dizaines d’Algériens assassinés par la police française le 17 octobre 1961). Ce mensonge sur lequel la gauche et Macron, comme le gouvernement algérien s’accrochent est prouvé par les historiens.

Mais c’est une autre affaire, quoique nos petits écologistes en fassent un crime quasiment aussi effrayant que l’extermination des Juifs.

Toujours cette inquiétante référence au nazisme pour désigner la France dans sa police et son armée.

Pour ce magnifique mensonge qui est une misérable petite manœuvre anti-gaulliste, il faut lire l’historien Bernard Lugan qui dénonce cette imposture.

«  Face à des actes de terrorisme visant à prendre le contrôle de la population algérienne vivant en France, le 5 octobre 1961, un couvre-feu fut imposé à cette dernière afin de gêner les communications des réseaux du FLN et l’acheminement des armes vers les dépôts clandestins. En réaction, le 17 octobre 1961, le FLN décida de manifester afin de montrer sa force, et pour tenter d’achever sa prise de contrôle des Algériens vivant en métropole.

Assaillis de toutes parts, les 1658 hommes des forces de l’ordre rassemblés en urgence, et non les 7000 comme cela est trop souvent écrit, sont, sous la plume de militants auto-baptisés « historiens », accusés d’avoir massacré des centaines de manifestants, d’en avoir jeté des dizaines à la Seine et d’en avoir blessé 2300. Or, cette version des évènements du 17 octobre 1961 à Paris relève de la légende et de la propagande. Tout repose en effet sur des chiffres inventés ou manipulés à l’époque par le FLN algérien et par ses alliés communistes. Jouant sur les dates, additionnant les morts antérieurs et postérieurs au 17 octobre, pour eux, tout Nord-Africain mort de mort violente durant le mois d’octobre 1961, est une victime de la « répression policière »… Même les morts par accident de la circulation !!!

Cette manipulation fut réduite à néant en 1998, quand le Premier ministre de l’époque, le socialiste Lionel Jospin, constitua une commission d’enquête. Présidée par le conseiller d’État Dieudonné Mandelkern, elle fut chargée de faire la lumière sur ce qui s’était réellement passé le 17 octobre 1961 à Paris. Fondé sur l’ouverture d’archives jusque-là fermées, le rapport remis par cette commission fit litière de la légende du prétendu « massacre » du 17 octobre 1961 [1].

Le paragraphe 2.3.5 du Rapport intitulé Les victimes des manifestations est particulièrement éloquent car il parle de sept morts, tout en précisant qu’il n’y eut qu’un mort dans le périmètre de la manifestation, les six autres victimes n’ayant aucun lien avec cet évènement, ou ayant perdu la vie postérieurement à ladite manifestation dans des circonstances parfaitement détaillées dans le rapport. Le 17 octobre 1961 à Paris, il n’y eut qu’une seule victime dans le périmètre de la manifestation… et ce ne fut pas un Algérien, mais un Français nommé Guy Chevallier, tué vers 21 h devant le cinéma REX, crâne fracassé. Par qui ? L’enquête semble attribuer cette mort à des coups de crosse de mousqueton.

Le 17 octobre 1961, alors que se déroulait dans Paris un soi-disant « massacre » faisant des dizaines, voire des centaines de morts algériens, ni les hôpitaux parisiens, ni l’Institut médico-légal (la morgue), n’enregistrèrent l’entrée de corps de « NA » (Nord-Africain dans la terminologie de l’époque). Ce qui ne veut naturellement pas dire qu’il n’y eut pas de blessés, mais mon analyse ne porte que sur les morts. À Puteaux, donc loin du périmètre de la manifestation, deux morts furent néanmoins relevés, or ils étaient étrangers à la manifestation. L’un d’entre eux deux, Abdelkader Déroues avait été tué par balle, quand le second, Lamara Achenoune, avait quant à lui été achevé par balle après avoir été étranglé.

Le 18 octobre, à 4 heures du matin, le bilan qui parvint à Maurice Legay le directeur général de la police parisienne était donc de 3 morts, pour rappel, Guy Chevallier, Abdelkader Déroues et Lamara Achenoune. Nous sommes donc loin des dizaines ou des centaines de morts et de « noyés » auxquels la bien-pensance française rend annuellement hommage !!! le seul mort algérien de la manifestation est donc un Français métropolitain…

Ce détour par l’histoire pour dénoncer les mensonges de la gauche et des écologistes prêts à tout pour cracher sur la France, quitte à inventer des morts et comme le dit avec franchise Lionel Jospin « à jouer le théâtre de l’antifascisme ».

En insultant Éric Zemmour, ce monsieur Jadot rappelle les mensonges du Parti communiste qui affirmait avoir résisté dès 1940 alors qu’il faisait des démarches auprès de l’occupant nazi pour faire reparaître le journal L’Humanité.

Mentir et insulter sont les deux mamelles de la gauche dont les écologistes se réclament.

Lazare Zylbergleitt

 

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4 Commentaires

  1. Mon père m’avait amené chez le kiné dans le quartier ce jour-là. Mauvais choix, on a dû attendre, réfugiés chez la concierge. Comme mon père était portait son uniforme, il était militaire, nous avons été ensuite exfiltrés par la police jusqu’à notre véhicule deux rues plus loin. Pas de morts sur les trottoirs. Nous habitions sur les quais de Seine, en banlieue. Pas de cadavres flottant au fil de l’eau. Les mariniers, il y avait un grand trafic fluvial à l’époque, n’auraient pas manqué d’en parler autour d’eux. Les déversoirs, les écluses, les égouts en auraient été saturés. J’ai fait ma petite enquête sur plusieurs sites, plusieurs ouvrages. Tout ça relève d’un récit controuvé par le FLN et ses soutiens français. Par contre, nous risquons de subir des représailles dans les jours et mois à venir, suite à l’intervention du sieur Macron. Soyons vigilants.

  2. la ministre écolo pompili ne dit rien sur l’autorisation du glyphosate
    jadot non plus
    ils peuvent empoisonner les sols (et les rivières ensuite ) et nous manger ds pesticides
    rien non plus de l’adjointe au maire de Paris chargée de l’agriculture qui interdit aux hommes blancs de parler dans des réunions racisées (racistes en français normal) (étonnant !)
    mais les salons ….

  3. Merci de nous rappeler ce qui s’est vraiment passé ce 17 octobre 1961. La gauche et en particulier le parti communiste sont coutumiers de ces mensonges, ce qui a comme conséquence de perturber la pensée et notre culpabilisation. C’est pourquoi les politiques et les intellectuels qui ne condamnent pas, voire avalisent ces manoeuvres sont indignes.

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