J’ai connu Camba, quand il n’était pas un bedonnant à la calvitie huileuse

Camba80Le lecteur a sans doute observé la guerre picrocholine déclarée entre socialauds. À ma droite, les libéraux ; à ma gauche les tradis. Au milieu ? Monsieur le Camarade Jean-Christophe Cambadélis, ci-devant trotsko-lambertiste, présumé Premier secrétaire du PS, lance un appel pathétique à l’unité autour de l’assiète au beurre.

cambadelisarbitreÇa me fait tordre de rire. Pas seulement parce que je suis méchant. Mais aussi parce que l’arbitre Camba, je l’ai vu à l’œuvre il y a quarante ans. Ce n’était pas encore un bureaucrate bedonnant à la calvitie huileuse, mais un beau jeune homme longiligne. Il venait de s’envoyer Charlotte de Turkheim (le veinard), comme elle l’a raconté récemment en détails à la radio : “Nos parents faisaient du bizness ensemble. Un matin j’ai vu un véritable Adonis surgir d’une tente au fond de notre jardin. Je n’ai pu lui résister. Mais il m’a vite lâchée comme un salaud.” Camba-Délice était en route pour un autre château, à Bierre-lès-Semur, où l’A.J.S. (jeunesses trotsko-lambertistes) tenait ses camps d’été. Entre deux séances d’endoctrinement sectaire, le foot. Deux équipes se partageaient entre Nord et Sud de la Loire. Le style de jeu était, disons, assez rude. Gardien de but, j’ordonnais “Descendez-le !” à mes défenseurs dès qu’un adversaire approchait trop de mes “cages”. Aussi Camba jugea-t-il prudent de faire don de sa personne à l’arbitrage, cette année-là. Quel arbitre ! Les méthodes (pourtant typiquement lambertistes) de ma défense me valent bientôt un pénalty indiscutable. Il est tiré à ras du poteau par un international junior. But ! Mais notre capitaine se précipite sur Camba en hurlant : “Il y avait quelqu’un dans la surface de réparation !” Et comment ! C’était lui, et il excipait de sa propre turpitude. L’arbitre le plus stupide de tous les temps fait rejouer le pénalty.

Cette fois, je l’arrête. Et je me marre de la sottise et/ou de la lâcheté de l’arbitre. J’en ris encore. Il m’y incite tous les jours depuis, de l’escroquerie à la MNEF à son héroïque “anti-fascisme” à géométrie variable…

Patrick Gofman
NB : cette affaire et d’autres exploits de Camba (rebaptisé “Guildernstein”) sont narrées dans mon roman autobiographique “Cœur-de-Cuir” (Flammarion 1998), qu’on trouve encore pour trois sous sur le Net.

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7 Commentaires

  1. sais-t-on si Charlotte et Camba se sont empâté à peu près simultanément, ou si c’est totalement indépendant ?

  2. Que viennent faire le Fn et MLP dans ce gloubi-boulga ?

  3. L’idéal de la beauté ne se résume pas à une fillette de six ans, ne t’en déplaise Charles ainsi qu’à tes copains islamofascho

  4. y’a pas que le physique mais pour eux ca y joue parce qu’ils POSENT, ce sont des poseurs ils sont là pour se faire voir, se faire si possible bien voir et surtout TRES BIEN PAYER. Un emballage bidon en somme. Prenez Robert Menard ou Eric Zemmour, même jeunes ce n’étaient pas des Adonis mais on fait limpasse volontiers dessus parce qu’ils ont de la substance, du charisme, du CONTENU. Qu’ils aient une carrure de moustique je le vois mais je m’en fous, ils ont autre chose a OFFRIR et n’ont pas l’air crétins comme ceux que vous défendez car EUX sont crétins et ca se VOIT

  5. il avait déja tout du petit roquet teigneux c’est ecrit sur la figure!

  6. Je suis d’accord sur le fait qu’il est toujours facile, pour critiquer un adversaire, de se moquer de son physique et c’est éminemment dommage… mais ça a toujours été car on prend toujours comme prétexte une caractéristique différente des autres (petit, gros, roux, bossu, chauve etc… ou un nom qui prête à rire pour le vexer et tenter de le ridiculiser ! Par contre, vous, il ne faudrait pas être obsédé par Marine le Pen car dans cet article, elle n’est pas mentionnée. Quant à vos couplets serinées sans cesse sur les racistes, les xénophobes et les fascistes qui sont vos seuls arguments éculés, vous devriez trouver des idées un peu plus intelligentes.

  7. Nous vivons mieux qu’au temps des romains, qui vivaient mieux qu’au temps de la guerre du feu… L’humanité est sortie de l’ombre à mesure que son bien-être social s’améliorait. Toute personne lucide, doit considérer ces faits et donc …. devenir socialiste 😉
    Cependant, l’appareil du parti socialiste, rigide avec son dogme, n’est pas toujours garant de cette émancipation, mais le constat est juste : le bien-être social rapproche l’humanité d’elle-même. Comme dans un roman existentialiste : peu à peu, après bien des épreuves, dont Cambadélis et chacun de nous, jouons les seconds rôles, nous deviendrons nous-mêmes… pour finir sur une note allumée à la Hegel : alors l’esprit absolu aura investi la totalité de la réalité. C’est plus amusant vu sous cet angle 🙂

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