J’ai perdu le goût de la vie, au secours !
J’ai perdu tout mon sang d’esprit. Tout est moche. Tout est froid. Tout est sale. Tout n’est que puanteur. Je n’ai plus de pays. Je ne sais plus sur quel rocher me tenir debout.
Le corps de la France est comme celui de ce chien. Il est couvert de tiques islamiques qui grouillent, pullulent, s’agitent et boivent toujours plus son sang. Et le chien avec ses grands yeux tristes regarde vers le ciel. Il sait que personne ne va lui venir en aide et que tout à l’heure, il va s’effondrer. D’ailleurs, il n’y a plus personne là-haut, ils ont tué Dieu, ces assassins naïfs et inconscients, croyant qu’en se débarrassant de Lui, ils deviendraient les maîtres de la terre. Mais ils n’ont pas compris qu’ainsi ils se dépouillaient du sens de la vie. Et maintenant, ils ne comprennent plus rien. Ils vont dans tous les sens comme les fourmis de la fourmilière à qui on a asséné un grand coup de pied.
Mais que faire contre cela ? C’est trop ! Au secours !
Et puis, il y a le wokisme, frère des Frères musulmans, eux également agents destructeurs de nos valeurs éternelles qui s’emploient sans relâche à saper les fondements de notre histoire en les travestissant pour mieux les anéantir. Comme les termites dans les meubles anciens, ils cherchent à ce que notre pays ne soit plus bientôt qu’un petit tas de poussière qui pique le nez. La France, avant tout cela, était une merveilleuse poésie que le monde entier se réjouissait de réciter, que tout le monde enviait. Maintenant, elle est presque devenue, pour l’étranger, fille repoussante.
Mais que faire contre cela ? C’est trop ! Au secours !
Et voilà qu’un troisième agent destructeur se joint aux deux précédents, les LGBTQI. Finis les hommes ! Finis les femmes ! Macédoine des sexes, en avant toute ! C’est désormais le temps de la marche des fiertés avec son drapeau arc-en-ciel, de Gay Pride, du mariage pour tous bien sûr. En public, devant les petits, les hommes s’embrassent sur la bouche, les femmes s’embrassent sur la bouche. Certaines personnalités médiatiques affichent sans réserve leur homosexualité à la télévision pour montrer que ça y est, la conquête d’un nouveau droit est acquis. Vive la démocratie ! Et désormais, il est strictement interdit d’entraver la volonté d’un enfant qui veut changer de sexe. Au contraire, il faut l’aider. Bientôt, ce pays ne sera plus peuplé que de trans.
Mais que faire contre cela ? C’est trop ! Au secours !
Au moment des élections, j’ai cru bêtement et bien naïvement qu’enfin, on allait s’en sortir. On avait trouvé l’homme providentiel qui allait remettre le grand bateau à flot ou plutôt, devrais-je dire, le train sur les rails ; car les rails, il allait falloir savoir où ils avaient été planqués. Mais plouf ! Comme le reste, tout est allé à vau-l’eau. La masse formatée jusqu’à la moelle a préféré continuer de mourir. Et l’armée alors ? Elle n’a été bonne qu’à aller se balader au Mali, à s’y fourvoyer pour rien plusieurs années en plus et à s’y faire renvoyer à coups de pieds dans les fesses. Le salut de la France ? Elle n’en a rien à foutre ! Elle se contente d’écrire une lettre ou deux au pouvoir pour lui dire qu’elle est outrée, la vieille dame, de ce qui se passe. Et dès qu’on lui dit “Ta gueule !”, elle rentre dans ses casernes la queue entre les pattes. D’ailleurs, elle n’est pas rentrée à la maison : elle est partie au Burkina-Faso et au Niger où, vu l’accueil que les autochtones lui réservent, elle déguerpira dans quelques semaines.
Mais que faire contre cela ? C’est trop ! Au secours !
Et puis enfin, il y a cette guerre en Ukraine, cette guerre qu’au fond notre nullité de Président, avec tous ses acolytes européens et son grand maître-chien américain, sont responsables. Il y a au fond d’eux évidemment cette grande jouissance à voir les belligérants se saigner chaque jour. Il y a ce plaisir à jeter de l’huile sur le feu pour que le feu ne s’éteigne de sitôt en fournissant des armes et de plus en plus sophistiquées. Et par-dessus le marché, il y a cette inimaginable hypocrisie à clamer que la France aspire de tout son grand cœur et de toute sa grande âme, à la paix ! Alors que c’est vers une conflagration mondiale qu’ils nous conduisent tout droit, ces salopards. L’émotion immédiate a remplacé la réflexion longue dans les cerveaux amoindris des dirigeants. Et la France, elle, a perdu son rôle qui consistait à aplanir les tensions dans le monde, ce rôle que de Gaulle lui avait assigné pour construire sa grandeur. En fait, la guerre est un élément de la nature de l’homme. Et il y en a qui sont émus qu’elle puisse revenir en Europe. Quel manque de réalisme !
Mais que faire contre cela ? C’est trop ! Au secours !
Je ne vois rien. Je ne vois pas l’avenir. Je ne vois pas ce qui pourrait changer tout cela, quel phénomène salvateur pourrait surgir. Je ne crois même pas qu’il puisse être possible. S’il y a quelqu’un ici qui voit un espoir, qu’il le dise, qu’il le crie très fort ! Au secours!
Philippe Arnon