A mon tour, je souhaite faire connaitre les raisons de ma présence à la marche contre le fascisme islamique du 10 novembre 2012.
1/ Mon exaspération des mainstream médias à vouloir nous intimider sans relâche en nous classant injustement dans la catégorie « extrême droite », « racistes » dans un esprit de diabolisation de notre résistance au changement de population préconisée par le funeste think tank Terra Nova. La critique d’une religion à idéologie politique étant étrangère à toute forme de racisme.
2/ Mon total désaccord avec les édiles passées et actuelles aux manettes de notre pays qu’ils contribuent à décomposer chaque jour davantage par leur allégeance à une religion drapée dans une idéologie politique pour des raisons strictement électorales, l’électorat traditionnel les ayant déserté.
3/ Mon soutien à tous ceux qui sont persécutés dans le monde par cette religion qui se déclare « d’amour et de paix » alors qu’elle avance à coup de glaive et de naissances massives dans la sphère occidentale.
4/ Mon refus de me soumettre au changement profond de notre société influé par cette religion.
5/ Mon refus de voir notre paysage traditionnel changer par la construction massive de mosquées qui sont tout, sauf des centres de prière et de recueillement, mais des casernes qui préparent une guerre impitoyable contre les « mécréants » que nous sommes à leurs yeux.
6/ Ma révolte contre le manque de réciprocité entre les pays musulmans et l’occident.
7/ Mon refus catégorique du multi-culturalisme dont l’échec est pourtant avéré.
8/ La défense absolue de la loi 1905 sur une laïcité que je ne veux pas voir disparaître.
9/ La mémoire de la citation plus actuelle que jamais de Winston Churchill que je refuse de voir devenir réalité: « Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et la guerre. »
10/ Mon espérance que la raisonnance de cette marche, atteindra les musulmans, afin qu’ils accomplissent leur « aggiornamento » pour devenir compatible avec la République qui ne peut pas accepter un état dans l’état à savoir la charia.
Sylvia Bourdon
Liberté
Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable de neige
J’écris ton nom
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom
Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom
Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom
Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom
Sur chaque bouffées d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom
Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom
Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom
Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom
Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes raisons réunies
J’écris ton nom
Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom
Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom
Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom
Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom
Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attendries
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom
Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom
Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom
Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom
Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté
Paul Eluard
in Poésies et vérités, 1942