Quand les Français vont-ils écarquiller les yeux pour voir qui est Macron ? Dans mon livre « Sleazy Macron vu par des retraités plumés », je m’efforce de démontrer que depuis qu’il est apparu dans le gouvernement Hollande, « Sleazy Macron » n’avait qu’une idée en tête : se saisir du pouvoir pour imposer à ses cons (patriotes) les idées mal digérées qu’il a avalées ici et là au cours de ses lectures et de ses contacts avec les banquiers capitalistes. Il s’était très vite imprégné de la mentalité anglo-saxonne à la banque Rothschild qui, en Amérique, était devenue virulente depuis leur Révolution. De plus, il a adopté le principe du refus d’une administration centrale, clé de l’organisation politique et économique comme celle qui s’est installée à Washington. Inutile de citer un économiste en particulier car souvent ces experts prêtent à confusion et leurs propos mènent à diverses interprétations. Pourtant une ligne directrice est claire, très claire : un pays ne peut connaître la croissance que s’il est libéré d’un maximum de contraintes qui ralentissent ou souvent détruisent l’initiative personnelle. Alors pour faire ouvrir les vannes du capitalisme débridé comme le fait aux Etats-Unis Trump, il lance des lois de mauvais aloi qui visent tous ceux qui veulent bloquer cette liberté d’entreprendre.
Si l’on se base sur l’expérience que j’ai acquise en Amérique, vingt-cinq ans et création de 7 start-up (appelées dans les années 70/80, business) dont l’une deviendra le numéro un et permettra de créer près de 300 emplois, Macron a entièrement raison. La France est paralysée par le nombre extravagant de consignes, règlements, lois appliqués à tous les artisans, petites et moyennes entreprises car les grandes du CAC 40 savent comment les éviter soit en jouant de leur puissance soit en délocalisant dans des régions moins rigides dans leurs obligations économiques et sociales.
Je donne cet exemple (avec d’autres dans mon livre « La classe franco-américaine ») qui démontre l’absurdité du système français. J’ai créé un programme révolutionnaire de l’enseignement du Français au niveau primaire (et peut-être certains lecteurs/trices en ont fait partie lorsqu’ils étaient au CM2, à l’âge de 10 ans) dans les « elementary schools » aux Etats-Unis. En quatre ans, le chiffre d’affaires passa de 30 000 dollars à 6 millions de dollars avec une marge de plus de 30%.
Mais le plus ridicule, j’allais dire le plus outrageant, était d’arranger le départ d’une classe française aux Etats-Unis pour 3 semaines et le départ d’une classe américaine. Pour la « Fifth Grade class » américaine, une poignée de main avec le superintendant (Inspecteur général) suffisait à envoyer cette classe à Paris ou à Fréjus. Par contre, faire partir une classe de Montmorency ou d’Epinal en Californie ou en Alaska était un vrai cauchemar avec l’Education nationale. Il fallait, sur papier officiel en SEPT exemplaires, SEPT signatures : l’enseignant de la classe, le directeur de l’école, l’inspecteur départemental, l’inspecteur d’académie, le recteur, le directeur du bureau international au Ministère et retour au recteur qui donnait son accord final. Il fallait de trois à quatre mois pour obtenir en bonne et due forme cette autorisation !
Mais pourquoi tant de démarches et de permissions chez nous ? UNIQUEMENT pour se couvrir en cas de graves problèmes !
Pendant 25 ans, plus de CENT MILLE enfants voyagèrent : un seul rapatriement, une petite fille de Springfield, Illinois avec une jambe cassée. Pas un cas de pédophilie avec les familles hôtesses. Le seul et unique responsable de ce qui se passait (préparation, transport, hébergement, moralité) était moi-même et mon équipe. Les Américains avaient confiance et mettait toute la responsabilité sur l’organisateur. Les Français ouvraient des parapluies et ceux-ci ne servaient strictement à rien en cas de pépin en Amérique. Mais l’administration était satisfaite d’avoir mis son grain de sel à tous les niveaux, sachant pertinemment qu’elle ne savait RIEN des détails du programme.
Qu’a à faire ce texte avec Macron et sa préférence pour la mer ? Tout en réalité car Macron, comme il a fait construire cette piscine à Brégançon, n’en fait qu’à sa tête. Il a réussi dans sa carrière en piétinant les plates-bandes des uns, les idées préconçues des autres. Alors qu’est-ce qui peut l’empêcher sur sa lancée, d’imposer ses changements dans notre manière de faire ? Il veut un peu du copié-collé de la mentalité américaine en libérant les esprits, en encourageant l’investissement (voir l’IFI) et surtout en sortant les entreprises de ce marasme où l’on a peur d’embaucher car on craint les problèmes de licenciement (Prud’hommes, indemnités ahurissantes, tribunal et autre sources d’emmerdes). Facile à prendre comme employé, facile à virer, c’est sa devise. Je l’ai constaté personnellement aux Etats-Unis : j’ai viré sans aucun souci, sans aucune suite procédurière mais j’embauchais vite fait dans la mesure de mes besoins !
Quant à l’investissement, c’est une gageure : l’Américain prend des risques, le Français cherche la garantie, c’est toute la différence dans la croissance.
Un autre exemple, si vous, lecteurs, vous le tolérez : En 1970, un groupe d’amis, sept au départ, voulaient investir dans la création d’une station de ski dans le Colorado. Pour cela, ils avaient besoin d’un capital de 500 000 dollars pour acheter une montagne près de Denver (sic). Chacun investira environ 80 000 dollars, une somme importante à l’époque. Certains empruntèrent, d’autres firent le tour de la famille. Ils émirent alors une « corporation » genre SCI, sous forme de 500 000 actions à UN dollar chacune. J’osai y mettre quelques milliers de dollars jouant comme au loto !
Un autre emprunt est lancé lorsque l’achat a été complété en moins de deux mois. Il fallait 5 millions de dollars pour monter la station : bâtiments, remontées mécaniques, préparation des pistes et recherche des premiers employés. Deux hivers plus tard, la station ouvrait et devenait un véritable succès car le ski en 1970/80 était loin d’être développé. Le Colorado manquait d’équipements.
Quatre ans plus tard, l’action était passée, grâce aux bénéfices importants, à 17 dollars puis l’année suivante à 32 dollars. Celui qui, en 70, avait mis 1 000 $ sur ce pari fou se retrouvait avec 32 000$ (mon cas). Imaginez alors celui qui avait mis 80 000 $ dans l’affaire : il valait plus de 2 millions et demi $ !
Voilà ce que Macron a dans la tête depuis sa candidature : dire aux Français qu’il ne fallait pas mettre son argent sur un livret A à 0,75% mais dans des start-up qui pouvaient rapporter gros. Non seulement c’était un profit très avantageux mais aussi du capital pour relancer l’industrie innovante en France dans de nouvelles technologies.
Malheureusement, l’économie et ses grands principes sont bannis de nos écoles. C’est un sujet trop sérieux pour être expliqué à des gamins. Il faut attendre les classes terminales ou l’université.
Si vous n’avez pas compris ce qui se passe dans les méninges de Macron, vous ne comprendrez pas ce qu’il recherche.
Par contre, si je suis opposé férocement à Macron, c’est ce que Trump n’aurait jamais osé entreprendre : voler les vieux, les retraités, les moins que rien du peu qu’ils avaient pour aider les millionnaires. Au lieu de leur piquer leurs sous, Macron aurait dû les inciter à mettre 20, 40 euros dans la bourse ou des start-up et ce serait VOLONTAIREMENT que certains auraient dépensé cette somme. Il a fait du volontariat et de la persuasion une pénalisation, une obligation sans consultation, mettant ainsi les retraités plumés devant le fait accompli, le fait du prince.
Alors c’est une colère sourde qui, espérons, explosera lors des élections, qui pousse les anciens à réagir contre Macron.
Mais lui est provocateur : il titille l’humeur des gens, il met en avant par des traits de mauvais esprit (j’ai fait construire une piscine mais je préfère mille fois la mer !) ses pensées en espérant que ces abrutis (comme ceux qui passent des heures à l’attendre à Brégançon) seront tellement déroutés qu’ils arriveront à confondre leur droite et leur gauche. C’est avec mépris qu’il traite ceux d’en bas de noms d’oiseaux, espérant ainsi les faire réagir car il veut (le grand mot à la mode chez les membres du gouvernement comme Hulot) les RESPONSABILISER. Pour être bref, Macron croit que chacun est maître de son destin : les riches le sont parce qu’ils ont tout fait pour l’être et les pauvres n’ont rien parce qu’ils n’ont pas cherché à s’en sortir.
J’ai donné le surnom de « sleazy » qui veut dire « insaisissable, pervers, tordu » à Macron car c’est, depuis le début de sa grande aventure, le visage que j’ai vu en lui.
Devant son assemblée de lèche-cul, il poursuivra son bonhomme de chemin, quitte à mettre sous le tapis son garde du corps Benalla et bien d’autres scandales qui peuvent survenir à tout moment.
Voilà qui nous avons à affronter !
André Girod
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Oui, mais en France lorsqu’on veut prendre des risques, les banquiers eux ne vous suivent pas et vous empêchent d’aller de l’avant…
Sa probation au pouvoir étant passée, force est de constater que Macron s’est élevé à son niveau d’incompétence selon le Principe de Peter, alors qu’il était déjà incompétent dans son poste précédent de Ministre de l’Industrie, de l’Economie et du Numérique sous le gouvernement Valls. Serait-il dans une société privé qu’il serait remercié “he must be fired” aurait dit Trump ! Le problème c’est que la Constitution a été bidouillée le 23/02/ 2007 cf. art.67 & 68 et Macron ne peut être destitué
entièrement d’accord il a dépassé son niveau de compétence alors il faut le remercier en 2022
What’s about Sleazy ?
Vous êtes de passage dans le Vaucluse ? Avant de retourner aux Iles ?
J’en profite ! MDR !
Un grand bonjour à celui qui régulièrement vient faire un coucou sur ce site sans trop apporter au débat!
Cher Pithos ! Vous ne me lisez pas assez ! Je vous accorde cependant un point ! Je sélectionne mes lectures, donc mes réponses !
SLeazy = Sordide. À l’image de Jupiter et sa politique toxique pour la France qu’il déteste.
On lira vos mémoires un autre jour.
Ce que macron a fait aux retraités n’est rien à côté de ce qui nous préoccupe ici, sa “politique migratoire”.
ce n’est qua partir de ses expériences que l’on peut se faire une idée sur la politique et l’économie. Celui qui n’a rien fait parlera dans le vide et nous fera perdre notre temps;
oui c’est simple depuis plus de quarante ans les Francais voient leur vie privee,se restreindre,aujourd’hui les Francais,sont sous tutele a 90% des lois pondues par des cretins qu’ils ne connaissent pour la plupart pas.les 80 sur les routes et un autre exemple de la cretinerie Macroniene
Trump il se tape des jeunes bien carrossées, Macron une mamie ménauposée multiliftée.
Mouais, il se tape ? Officiellement.
Bravo pour votre billet, malheureusement je n’ai pas assez de place pour répondre à tout, mais juste sur un point quand même. Vous dites, et à juste titre que les français préfèrent “la garantie financière” que le risque en investissant, oui c’est vrai mais pourquoi ?
Parce que lorsque tu prends un risque d’investissement et que ça marche, c’est l’État qui te pique ta plus value (70%).. quand ça marche pas, c’est juste pour ta pomme ! Alors évidemment ça incite pas trop.
là je suis d’accord les frais et taxes sont trop élevées pour placer à la bourse d’où l’idée de Macron de réduire les impôts sur les gains
Ce monsieur Girod semble hors de lui parce que le gouvernement a osé augmenter le taux de CSG des retraités pour le rapprocher de celui des salariés (sans pour autant l’égaler et on ne voit d’ailleurs pas pourquoi).
Le pauvre.
Les retraités n’ont pour la plupart pas compris ce lien. Ils ont vu hausse de la CGS et baisse des impôts sur la fortune ( IFI) Pour le livre de nombreux retraités ont été consultés ce qui donne en octobre la baisse de lIFI de Pénicaud, ministre et millionnaire, une baisse de 62 000 euros sur ses impôts. Marron dit en effet que c’est pour aider les salariés mais c’est tellement mal expliqué que l’argument n’a aucune valeur.
L’une des différences entre Trump et Macron, et pas des moindres, c’est que Trump est un patriote même s’il ne se souvient plus des paroles du “God bless America” alors que Macron en est l’opposé ! Le premier remonte son pays, le second le coule. Le premier a déjà fait la preuve de sa réussite professionnelle, le second n’a jamais été un entrepreneur, trop habitué à jouer avec l’argent des autres. Trump est un “winner” Macron un “loser”. Macron l’arriviste ne va rien nous apporter que des emm..
Exact; Trump et Poutine ne trahissent pas leur pays.