Je suis allé voir une petite sauterie parisienne nocturne de l’ultragauche !
Hier soir, place de la République, à Paris, c’était bien, c’était même très bien ! Comme papa et maman avant eux, les enfants de bobos ultragauchistes – aidés pour l’occasion par de délicieux bambins de cités – ont joué à la guéguerre et les forces de l’ordre macroniste ont fait semblant d’avoir peur. Pourtant, quelques gendarmes étaient taillés comme des armoire normandes – ou bretonnes, si vous préférez – et auraient pu choper deux petits excités dans chaque main, et leur flanquer la raclée qui leur fait défaut pour grandir sans faire chier le monde ! Hélas, les ordres, c’est comme les morpions, ça gratte mais faut faire avec, c’est-à-dire se faire insulter et bousculer à coups de projectiles divers et variés…
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Je rappelle toujours que, pour cent fois moins que ça, un Gilet jaune perdrait un œil. C’est beau la gauche, ça permet tout, même d’empêcher de vrais travailleurs nocturnes de bosser, autrement dit de nettoyer un tout petit peu la crasse redoutable de Paris. Les pompiers non plus n’avaient pas le droit de faire leur boulot, comme éteindre des feux allumés avec des scooters électriques par exemple. La preuve qu’il faut revenir à l’essence, ça leur exploserait mieux à la tronche, à ces révoltés 2.0 qui n’auront pas de problèmes de retraite puisqu’un avenir de nantis – de gauche ! – leur est assuré, pour la plupart.
Au sujet des Pompiers de Paris, ils seraient, paraît-il, des flics infiltrés, en rouge flashy ! Hypothèse avancée par des génies qui pensent encore que la terre est plate, alors qu’elle est carrée, tout le monde sait ça…
Donc, tout a commencé vers 18 heures par une sympathique manifestation – parce que tous n’étaient pas venus afin d’exprimer des pulsions destructrices de gamins pourris gâtés. Puis, des éructations hystériques, de petits mâles gringalets et femelles agitées par leurs hormones révolutionnaires, ont retenti. C’était le coup d’envoi. Ensuite, comme dirait Victor Hugo : « Le soir tombait ; la lutte était ardente et noire » (L’Expiation). Bon, d’accord, là j’y vais un peu fort, mais c’était pour placer ma citation du jour !
À noter cependant que pas mal de manifestants n’avaient pas le profil ultragauche ou agneaux de cités. Il s’agissait de citoyens excédés, dont des patriotes authentiques. C’est ça l’effet Macron : il fait l’unanimité dans le rejet. Mais il s’en tape comme moi de mon premier rhume. Parce que Macron n’aime que lui et son reflet. S’il pouvait faire comme Narcisse et se noyer, ça nous arrangerait…
Quant aux policiers et gendarmes – sauf la très provocatrice Brav –, je suis sincèrement désolé pour eux, car je me doute qu’ils sont exténués par les sauteries nocturnes de ces petits cons nuisibles d’ultragauche en plus d’être pris pour les dindons de la farce macroniste. Je sais aussi qu’ils subissent à la fois le mépris de ladite ultragauche, surprotégée par le pouvoir, et celui de leurs supérieurs. Ils avaient pourtant une carte à jouer en ralliant jadis les Gilets jaunes. Ils ne l’ont pas fait. Dommage…
Il existerait bien une solution idéale pour empêcher l’ultragauche de sévir : donner carte blanche à Génération Identitaire, aux Zouaves Paris, enfin à toutes les formations patriotiques traquées et dissoutes par Dar al-Malin. Là, croyez-moi, pas un feu ne serait allumé, pas une vitrine brisée. « Malheureusement », cela flanquerait par terre les plans du sournois élyséen, qui a besoin de la casse pour émietter comme un sablé la contestation légitime.
Et même si cela ne va pas plaire aux partisans de la réforme des retraites, sans considération sociale nous ne pourrons jamais gagner la partie, nous autres les natios, comme on nous appelle. Réformer c’est nécessaire, mais Macron ne réforme rien, il fait ce qu’on lui demande : il liquide la France. Pire, biberonné aux petitesses, il s’invente des grandeurs qui le dépassent. Dit autrement, c’est Fouchet se rêvant en Napoléon…
Pour le reste, les lendemains vont peut-être chanter, mais on ne chantera pas « Ҫa sent si bon la France », de Maurice Chevalier. Plutôt « Allumer le feu », de Johnny Hallyday. Et pourquoi une telle perspective ? Tout simplement parce que l’ambition dévorante – surtout pour nous ! – de Macron s’accommodera volontiers du chaos, tant que ce roquet morveux détiendra le pouvoir.
À moins que… Sic semper tirannys, pour ceux qui connaissent la fin tragique de Lincoln, lequel méritait tout de même mieux de vivre que qui vous savez !
Charles Demassieux
(Photos & vidéos : Charles Demassieux pour Riposte laïque)