Je suis avec vous, juifs israéliens

Ce 8 janvier 2017, un Israélien musulman a foncé au volant d’un camion sur des piétons, à Jérusalem fauchant une vingtaine de jeunes gens. 3 jeunes femmes de 20 ans et un jeune homme de 22 ans ont été tués sur le coup. L’assassin qui tentait de poursuivre le massacre a été abattu par un citoyen qui a fait usage de l’arme qu’il portait.

Ces jeunes gens ont été tués ou blessés parce qu’ils sont juifs.

Parce que ce sont des juifs, d’autres habitants de Jérusalem, des musulmans, ont chanté et applaudi.

Rappelons nous, il y a deux ans, un musulman tuait et blessait  des clients d’une supérette juive de Paris parce qu’ils étaient juifs et dans d’autres quartiers des chants et des applaudissements avaient salué cette saloperie.

Ces jeunes gens ont été tués ou blessés parce qu’ils sont juifs dans l’état juif : Israël.

Depuis sa création en 1948, en application des décisions de l’ONU, les juifs d’Israël sont placés dans l’obligation de se battre pour sauvegarder l’entité qui protège leur vie, leur existence, face à la volonté du monde arabe de poursuivre l’holocauste inachevé du fait de la défaite de l’Allemagne nazie.

Alors les chefs d’états occidentaux vont condamner ce « lâche attentat ». Cela ne leur coûte pas grand chose. Mais pas question de suspendre le processus de délégitimation, d’isolation diplomatique, d’affaiblissement  économique et donc militaire d’Israël, qu’ils ont engagé pour complaire au monde musulman.

Ainsi, après les votes à L’UNESCO déniant tout lien entre « le mur des lamentations » et les juifs, après les votes à l’ONU dont le dernier en date adopté le 23 décembre à l’unanimité du conseil de sécurité avec l’accord donc notamment de la France et des États-Unis de l’administration Obama, Etats-Unis qui étaient jusque là son unique véritable soutien, Israël va être de fait traduit devant la Conférence  Internationale sur le Proche Orient organisée à Paris à l’initiative du Président Hollande en présence de 70 représentants d’Etats dont les 55 de l’Organisation de la Coopération Islamique.

On peut s’attendre à un concert de dénonciations anti-sionistes, mouture moderne de l’antisémitisme et à une résolution de la même eau.

Mais le problème sera limité.

Cinq jours après, si Dieu lui prête vie, Donald Trump sera là.

Dans quelques mois on peut penser que Marine Le Pen  sera aux commandes.

Quoi qu’il en soit, quant à nous, Français, il nous appartient de manifester notre soutien à Israël, ne serait-ce que par un courrier à son ambassadrice.

Jean Théron

 

Madame Aliza Bin-Noun, ambassadrice d’Israël en France, ambassade d’Israël, 3 rue Rabelais, 75008 Paris