Jean-Pierre Elkabbach est mort et il n’était ni pire ni meilleur que les autres. De là à titrer : « Bal tragique à Collabo-les-Deux-Médias, un mort », ce serait injurieux !
Elkabbach c’est le modèle du journaliste incisif mais pas trop et pas avec tout le monde, même s’il était un peu au-dessus du panier de crabes, il faut bien l’admettre, fort notamment d’un bagage intellectuel plus important que celui de la plupart de ses collègues.
S’il ne fut pas l’inventeur des petites phrases – Elkabbach n’était pas Clemenceau ! –, il en abusa volontiers, quitte à devenir, comme ceux de sa caste, odieux, voire abject, comme cette fois où il railla à l’antenne de CNews Jordan Bardella, qu’il accusait en substance d’être top jeune. Un Bardella qui ne lui en tient pas trop rancune aujourd’hui, déclarant : « Jean-Pierre Elkabbach, c’est plus d’un demi-siècle de journalisme politique, et des interviews mémorables. »
Il faut dire que l’hommage est obligé, au risque de se faire étriller par la horde progressiste, à laquelle, malgré les apparences, Elkabbach appartenait corps et âme, malgré un éphémère passage à vide au cours des années 1980 et que l’intéressé, avec un sens aigu du drame, romançait ainsi : « C’était une période où même ceux que j’avais aidés ou promus changeaient de trottoir quand ils me voyaient. J’étais atteint de mort sociale, je n’existais plus. J’ai connu l’ANPE. » Pourtant, il est ressuscité, Elkabbach, fort d’un bon carnet d’adresses sans doute.
D’ailleurs, pour prouver combien Elkabbach appartenait au sérail progressiste, il suffit d’exhumer cette affaire remontant à 2015, lorsqu’il fut accusé – c’est bien le mot ! – par ses petits camarades journalistes d’avoir appelé Jean-Marie Le Pen pour l’assurer de son soutien lors de son éviction du Front national par sa propre fille : « Jean-Marie, je suis outré par ce que vous fait subir votre fille. » Ce qu’avait à l’époque corroboré Marine. Aussitôt, pris d’une poussée de sueur à l’idée d’être assimilé à la bébête immonde qui monte, il avait démenti sur Twitter : « Marine Le Pen n’a pas honte de mentir. » Autrement dit, Elkabbach l’insoumis était très soumis au système qui le nourrissait.
Ironie du sort pour un libéral de droite – c’est-à-dire, avec la gauche, l’autre face de la pièce traîtresse qui tue la France –, Elkabbach doit surtout sa gloire à Georges Marchais – et là, j’ai perdu tout le lectorat de moins de cinquante ans ! Georges Marchais, pour ceux qui l’ignorent, c’était le roi de l’interview, le Michel Audiard de la politique, en plus communiste et plus arrangeant avec des criminels rouges, tel Ceausescu, son copain roumain. Mais Marchais savait lui fermer le clapet, à cet arrogant personnage, et rien que pour ça je lui en suis reconnaissant !
https://www.youtube.com/watch?v=Go633ZiWQvQ
« Kabbach » existait à l’écran depuis avant ma naissance, et je ne suis pourtant pas de première fraîcheur ! Parce qu’en France il en est des médias comme de la politique : tout le monde s’accroche comme des balanes sur la coque d’un bateau ! Et s’il balançait aussi facilement ses petites phrases assassines – dont il devait secrètement être persuadé qu’elles tutoyaient le génie littéraire – à ses invités, il savait qu’il ne risquait pas grand-chose d’autre qu’une caricature avec sa marionnettes des Guignols. C’est pourquoi il rebondit comme une balle de tennis tout au long de sa longue carrière, là où les gueux qui perdent leur emploi ne rebondissent souvent qu’une fois avant de plonger dans le grand bain de la misère.
Il arrivait aussi à Elkabbach de tutoyer la vulgarité, comme ce jour où, avant une émission et en sa qualité de président de France 2 et France 3, il était allé sur le plateau pour dire aux deux invités de ladite émission qu’il avait fait décommander un programme consacré aux transsexuels pour les recevoir. Les deux invités s’appelaient Salman Rushdie et Umberto Eco, deux écrivains mondialement connus et reconnus… Une séquence qu’on a peu de chances de revoir ces jours-ci mais que possède l’INA (Institut national de l’odieux visuel !).
D’ailleurs, à la tête du Service public, Elkabbach s’en sera donné à cœur-joie, comme offrir des contrats juteux à des animateurs-producteurs qui s’en mirent plein les fouilles, avec le pognon de dingue de la populace qui payait sa redevance ! Moralité, après moult rebondissements, il sera forcé de démissionner en 1996.
Comme une ombre hantant les médias, Elkabbach était donc partout. Par exemple, ce fameux et triste jour du 21 mai 1981, c’est sa voix qu’on entendait faire le décompte avant qu’apparaisse le visage de François Mitterrand, devenu alors le quatrième Président de la Ve République. Un Mitterrand qu’Elkabbach interviewera à la fin de sa vie, en 1994, tandis que ce dernier n’était plus que l’ombre de lui-même, ce qui facilitait les assauts, sur un ton doucereux. C’est avant qu’il eût fallu interroger cet individu sur les questions qui fâchent et dont à peu près toutes les rédactions de France connaissaient le passé. Preuve qu’Elkabbach, comme les autres, appartenait à une caste n’ayant pas fait vœu d’information mais de dissimulations et de révélations opportunes.
Donc, ce 12 septembre 1994, Jean-Pierre Elkabbach met Mitterrand sur le divan, lequel se laisse aller à de nouveau mensonges, comme lorsqu’il déclare : « Si la souffrance est telle qu’elle pèse sur moi au point que je ferai passer l’examen de mon sort avant celui des devoirs d’État, à ce moment-là, il est évident qu’il faut partir. » On sait aujourd’hui que ladite souffrance pesait sur Mitterrand depuis des années, ce qui ne l’a pas incité un seul instant à quitter le pouvoir. Cela dit, reconnaissons à Elkabbach d’avoir fixé à l’image des aveux de Mitterrand, même si les aveux en question sont enrobés de zones d’ombre et qu’il vaut mieux se référer à l’excellent ouvrage de François Gerber : Mitterrand, entre cagoule et francisque.
https://www.youtube.com/watch?v=P11NcZoB6Vc
Quelque part, c’est Macron qui a raison : Elkabbach était effectivement un « monstre sacré du journalisme français », à savoir une créature ayant surtout le souci de sa réussite et effectivement sacralisée à outrance. C’était surtout un énième spécimen de l’ente-soi, un peu plus doué que les autres, certes, mais pas au point d’en faire un dieu.
Mais qu’a-t-il fait vraiment pour la France, cet Elkabbach, encensé de toutes parts depuis l’annonce de sa mort ? Orphelins de géants à honorer, les médiocres s’en inventent. Car de géant il n’est point question avec Elkabbach. Quant au dernier des géants – allusion assumée au western éponyme de Don Siegel –, il vit encore et, lorsqu’il mourra, ceux qui lui cracheront dessus trembleront en le faisant car il les impressionnera encore, malgré tout. Je veux parler de Jean-Marie Le Pen, dont j’espère qu’il sera centenaire, histoire, comme il le dit, de les emmerder tous…
Charles Demassieux
ce monsieur pseudo-journaliste se prenait pour l’égal sinon le supérieur des grands
de ce monde présidents, rois, dirigeants de partis politiques …etc…
en se réfugiant derrière l’holocauste pour ainsi pour tous ceux qu’il interview
se la ferme terrorisés à l’idée d’être caricaturer d’antisémite ou pire encore de nazi
et en ça de ses méthodes crapuleuses il en usé et abusé monsieur El Cabale !..
Nous, Juifs d’Algérie, nous avons honte de ce coreligionnaire dévoyé, qui critiqua sans cesse, la moindre réaction israélienne, aux atrocités commise par les déchets nazislamistes. Que ce soit par perversion mentale (que d’autre qualifie d’idéologie), ou par souci de carrière, cet individu, qui commença sa carrière sur radio Alger, alla encore plus loin dans l’antisémitisme, rebaptisé “antisionisme”, que la plupart des propagandistes de son temps.
Salut Charles. Bien à toi et à bientôt j’espère…😉
Quelle complaisance ! Comme Goldnadel face à Dray, en fait. Elkabach n’est donc pas un « déchet ». Comme tout ça est attendu. Et arrêtez avec vos « nazislamistes ». Les juifs qui se sont fait botter le cul par Isabelle la catholique étaient bien contents de rejoindre le Maghreb. Et les juifs marocains étaient bien contents que leur roi musulman ne suivent pas les consignes de Vichy durant la seconde guerre mondiale. « Vous n’avez pas honte ? »
Il fut un traître à sa ville et ses concitoyens entre 1958 et 1962, y compris à ses coreligionnaires, à Oran.
Et en effet défenseur de TOUS les pouvoirs.
je ne vous complimente pas et loin s’en faut car vous avez “oubliez” le fameux :”taisez vous Elkabach” de G.Marchais lors d’un interview qui avait fait rire toute la France, et rien que pour cela , on voit que vous n’avez fait que survoler le sujet qui d’ailleurs n’en valait même pas la peine tant ce monsieur etait imbu de lui même.
Il était le grand frère d’Oran pour Julien Dray. Comme quoi, il n’y a pas que le communautarisme musulman dans la vie.
Juste un juif de plus de la gauche caviar dans les médias subventionnés, presqu’un monopole du CRIF !
Il était arrogant imbu de sa personne et moche physiquement et imbuvable mais il était f..j et avait le pouvoir bon débarras à quand Michel Drucker encore plus moisi et de la même communauté ? Erik Chorfi le poète ex Fayçal Chorfi
@chorfi : Tiyassardek !
Sur toutes les chaines on a entendu dire que c’était un génie parce qu’il préparait ses interviews et travaillait AVANT de voir son interlocuteur. Il y a donc des milliers de génies méconnus qui potassent leur sujet avant d’aller voir un client potentiel.
Finalement il s’agit d’un gros con inculte rasant les pâquerettes très loin du ciel !
Elkabbach ? Un chien de garde efficace de l’Etat socialope mondialisant…
ce type était trés politiquement correct et a enfin suivi l’ordre de marchais “taisez vous EL K…”
https://m.youtube.com/watch?v=DmSCqTS-IGU On ne lui trouve que des qualités ? Dans cette vidéo quand il reprend le public ” on n’est pas au music-hall” ça veut dire quoi “vos gueules les goys”? On invite le public on peut s’attendre à une réaction ? C’est comme un référendum on peut s’attendre à une réaction des goys contre les élites J….. ? Lui avait compris l’usage bénéfique de son prénom chrétien ?
Des milliards d’êtres humains sur terre ignorent jusqu’à son existence…
Je rends hommage aux vrais journalistes, souvent jeunes et quelques autres plus aguerris, qui nous informent de tous lieux, à toutes heures et par tous les temps!!Un grand merci à tous.
Après Gérard Leclerc, Jean Pierre Elkabbach, …bof, tout ça n’empêchera pas le monde de tourner à l’envers.
NEXT?. 🤔 Alain Duhamel !!!
Pour rire, la dernière compile des guignols sur El-kalach :
Reconnaissons quelques bonnes caricatures.
“A’tchao JEAN-PIERRE ELKABBACH – Best-of – Les Guignols – CANAL+”
ICI (vidéo 27′)
https://www.youtube.com/watch?v=ohI6wzdQjTo
Il a quand même généralisé , et fait école, ce qui se passe presque dans tous les merdia, à savoir le pire, en confondant journaliste et procureur,
–par exemple le “Vous n’avez pas honte” envoyé à MLP—
journaliste et lécheur de pompe, journaliste et faiseur d’opinion, ce qui pour moi est le pire de ce que je ne peux même plus appeler du “journalisme”
S’il est normal qu’un journaliste ait une opinion et les exprime, il peut et doit le faire dans des éditos dédiés pour ça et ne pas confondre son opinion avec l’information, et même si ce dernier exercice est difficile, il doit s’y employer du mieux possible.
Notons aussi que la “confusion des genres” entre information et opinion, contribue largement à la lobotomisation des masses, les exemples ne manquent pas… C’est d’ailleurs ça qui contribue beaucoup aux résultats des pestilentielles qui semblent aller à l’encontre des opinions publiques.
giscardien puis mitterrandiste, chiraquien, sarkosiste, enfin macroniste
Oui , un sucebite .
A la nouvelle de son trépas, j’ai fait péter une bouteille de Champomy.
J’allais quand même pas gaspiller une bouteille de champagne pour ça…
On espère tous -je veux parler des réels patriotes- que le Menhir sera centenaire, histoire d’emmerder -entre autres toutous du système- elkabbash où qu’il soit. 😀
Et un de plus au parc à os ! A qui le tour ?
Nos journaleux hexagonaux ne sont jamais avares de superlatifs élogieux pour qualifier certains défunts, mais pas d’autres, ni de termes outranciers, voire ignominieux, pour qualifier ceux qu’ils n’aiment pas, à l’instar des commentateurs sportifs qui rivalisent de propos enflammés et de commentaires dithyrambiques dès qu’un sportif français gagne une course quelconque ou termine dans le “Top 5 ou le Top 10” d’une course de prestige.
Pour l’interview de Mitterrand, en 1994, je pensais qu’elle avait eu lieu au Musée Grévin . Elkabbach s’adressant à l’acrobate de l’Observatoire: CIRE… Oh, pardon, Sire. Francisque Mitterrand a été , d’après ses dires, prisonnier et résistant sous le nom de Morland. L’histoire a retenu cette dernière confession a Elkabbach qui vient de le rejoindre au ciel: Bonjour Elkabbach, alors fini la comédie sur terre? Président , comme vous le savez ,nous étions deux compères pour amuser les Français…
pour moi elkabbach est une belle truie violette,je ne vais pas pleurer sur son décés,elkabbach le méme style que joffrin,barbier,salamé,duhamel ou autres saloperies journalistiques….moins un !!
Je suis pleinement satisfait que cette saloperie vient de ravaler son certificat de naissance. Bien heureux de ne plus revoir sa gueule pleine de morve à l’écran.
” monstre sacré ” ? En tout cas, c’était d’abord un SACRE CONNARD aussi celui-là !! comme tu l’écris très bien, Charles, il faisait partie des toutous du système, rien d’autre, donc, BON DEBARRAS !!