Jean Tirole, prix Nobel d'économie, se ruine dans l'immobilier


Aujourd’hui, on va se distraire un peu avec une histoire extravagante illustrant parfaitement la connerie ambiante. On va parler de 18 millions de dépassement sur un bâtiment dont le coût initial avait été estimé à 40 millions. Une synthèse de la faillite de nos élites.
Toulouse School of Economics, l’excellence à Toulouse. (En anglais s’il vous plaît, sans quoi ça ferait cassoulet. Insupportable pour les élégants qui nous dirigent.) On y enseigne sans doute des théories économiques de haut vol, mais confrontées à la réalité, dès les premiers pas, elles conduisent à la catastrophe. C’est ainsi que la construction du bâtiment destiné à recevoir cet établissement présidé par le prix Nobel d’économie, Jean Tirole, s’est traduite par un désastre financier. Une histoire inouïe, une synthèse de la dérive des élites françaises et de leur incapacité à appréhender le réel.
Phase 1 : Jean Tirole, prix Nobel d’économie en 2014. Il faut le reconnaître, sur le papier, son CV et ses références sont impressionnants. X-Ponts, docteur en mathématiques, diplômé en économie du MIT… bref, une sommité qui se verra attribuer le prix Nobel d’économie en 2014. La consécration pour des recherches qui se sont orientées vers la théorie des jeux et la théorie de l’information ; tout comme Varoufakis dont on a vu comment il s’est effondré, confronté à la réalité… Aux mêmes causes les mêmes effets, aux mêmes recherches fumeuses la même impuissance face au réel, aux mêmes théories hors sol, les mêmes catastrophes au final.
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Un libéral assumé. Il affiche des positions favorables à la privatisation des services publics, favorables au capitalisme financier, et favorables à la déconstruction du droit du travail. Pour lui, une augmentation du Smic n’est pas souhaitable. Il est également pour l’organisation d’un marché des droits à polluer. Bref, le prototype du nouveau “Chicago boy” ; d’où son casting pour le prix Nobel.
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Un immigrationniste affiché. Pour lui, les migrants sont une richesse pour le pays et ils ne font pas baisser les salaires. Il faut que les Français le sachent.
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Un opposant au Brexit. Européiste convaincu, il milite pour l’annulation du Brexit. C’est vrai, quoi, on ne devrait jamais laisser voter les gueux  Pas de chance pour lui, le Brexit aura lieu, et à la dure encore, malgré toutes les manœuvres et trépignements des eurolâtres de son espèce.
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Un macroniste fervent. Pour lui, la politique de Macron va dans le bon sens. Peut-être pas assez vite à son goût car il faut réformer et réformer vite.
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Le mépris de classe face aux Gilets jaunes. En janvier 2019 il publiera une tribune où il juge que les revendications du mouvement des Gilets jaunes sont “pleines de contradiction”.  Il estimera que : “les Gilets jaunes ne formulent aucune proposition concrète en réponse à deux facteurs qui alimentent principalement les inégalités en France : l’éducation et l’accès au marché du travail.”


https://youtu.be/MQqqsyrzsW4
Phase 3 la construction d’un bâtiment dédié à la Toulouse School of Economics. Ou comment se ruiner quand on n’y connaît rien.
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Un concours d’architecture dont le projet retenu sera celui d’un étranger. 
C’est le cabinet irlandais Grafton Architects associé au cabinet toulousain Vigneux Zilio qui sera retenu. C’est vrai, quoi, on joue à l’échelle du monde, alors, pourquoi un chef de file français ? C’est vrai, quoi, le bon goût ne peut pas être français, il est nécessairement étranger. On est mondialiste ou on ne l’est pas. C’est une manie chez nous : les autres avant les nôtres.
Un bâtiment tordu à l’image des thèses de celui qui l’habite. Pas un seul angle droit dans ce bâtiment tordu, sorte de bunker fermé sur lui-même à l’image des thèses économiques de Tirole. La tuilerie retenue pour fournir les briques du parement de façade sera obligée de créer 20 prototypes de briques différentes pour habiller les fausses équerres et autres bizarreries de ce bâtiment. Un bâtiment sans aucune rationalité, un développé de façade totalement inutile, une place perdue en circulations extravagantes. Bref, un geste architectural injustifié. Tout le contraire de la règle classique qui voudrait que l’esthétique résulte de la fonction. Vous remarquerez qu’à l’inverse des bâtiments classiques, celui-ci ne présente pas d’entrée magistrale marquée, clairement visible depuis la rue. Juste un gouffre noir derrière une grille de défense. L’image parle d’elle-même. Le bâtiment est fermé sur lui-même comme l’est sans doute le mental du dirigeant psychorigide de cette école qui pourtant se veut ouverte sur le monde. Ce n’est pas l’un des moindres paradoxes de cet édifice anti-économique, anti-fonctionnel et ruineux à l’usage ; comme d’ailleurs tout ce qui se construit depuis un moment sous la commande publique. (BNF, Opéra Bastille…)
La commande publique vache à lait des majors du BTP. On va rappeler au prix Nobel Tirole, pour qui ces détails n’ont aucune importance, ce qu’est le seuil de rentabilité d’une entreprise. C’est le chiffre d’affaire qu’il faut réaliser a minima pour que la marge sur coûts variables couvre les frais fixes. Pour les majors du BTP, ce sont les donneurs d’ordres publics qui remplissent les carnets de commande en premier lieu et fournissent les marges suffisantes pour couvrir les frais fixes. Ce n’est qu’une fois leurs carnets de commande dûment chargés par cette manne qu’elles peuvent aller se battre sur les marchés concurrentiels où les marges sont souvent à zéro. La commande publique est la vache à lait des majors du BTP.
L’entente. Dans ces conditions, les majors du BTP se rencontrent chaque mois afin de se partager le farci pour ne pas casser les prix. Voilà comment on s’attribue les marchés publics entre soi sans se concurrencer. Celui qui s’est vu attribuer le marché à l’entente soumissionne au prix fort et les autres placent leurs offres au-dessus et le tour est joué. Trop trivial sans doute pour un esprit aussi élevé que celui de Jean Tirole.
Et voilà comment on se fait baiser : complexité inutile, gestes architecturaux injustifiés, bâtiment prototype à la gomme, architecture ruineuse, et majors du BTP qui vous voient le dessous de la semelle avant même que vous ayez levé le pied. Un vrai régal pour les gars du bureau d’étude de chez Eiffage.
Une regrettable erreur dans le dimensionnement des fondations. C’est le bureau d’étude parisien FRF GO + qui a réalisé les études de dimensionnement des fondations. Erreur lors de l’étude des sols ? Erreur dans le calcul des descentes de charges ?  Nul ne le saura jamais, puisque le BE a fondu les plombs… C’est donc Eiffage qui a découvert le problème en cours de chantier et a engagé un bras de fer avec la maîtrise d’ouvrage pour finir par reprendre les études à son compte et facturer sans retenue la solution de reprise qu’il aura lui-même prescrite. Un coup de maître.
Un exploit remarquable de la part des gens de chez Eiffage dont c’est la spécialité. Tout est analysé au millimètre avant de lancer un chantier ; notamment sur le dimensionnement des ouvrages où on sait que toute erreur se paye cash. Si jamais une erreur profitable est détectée dans l’un ou l’autre des documents contractuels, études ou plans, on peut choisir de ne rien en dire et de feindre la découverte à l’avancement pour bloquer l’affaire et engager le bras de fer. Une stratégie gagnante. Comment prouver qu’Eiffage, pourtant sachant et donc tenu de révéler ou d’assumer, n’a pas vu venir le coup dès l’étude du dossier technique ? Impossible à prouver.
18 millions de surcoûts sur un projet évalué au départ à 40 millions. Depuis l’EPR on n’avait plus vu ça. 18 millions repris sur du béton dans le trou… L’équipe de chez Eiffage qui a joué ce coup mérite d’avoir son portait affiché dans la salle du conseil d’administration du groupe. 
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Kestananafout ? Qu’est-ce qu’ils en ont à foutre ? Rien du tout, il n’y aura ni responsable ni coupable, les décisions sont collégialisées. Tout le monde se tient et surtout, ils ne jouent pas avec leur pognon. C’est tout le pays qui est géré de cette manière. Pas étonnant dans ces conditions que les taux de prélèvement atteignent des records mondiaux alors que tout se dégrade. Le malheur, c’est qu’à part quelques seniors qui ont vu le pays en ordre, plus personne ne sait comment c’était quand tout fonctionnait. La mémoire du bon ordre des choses s’est perdue, ils peuvent faire ce qu’ils veulent.
La déconfiture des élites françaises. Bien entendu, Jean Tirole n’est pas le responsable direct de cette catastrophe. Ce n’est pas lui qui a commandité les travaux ni suivi l’exécution des études ni la construction de l’ouvrage. Néanmoins, il en est ce qu’il y a de plus beau dans l’espèce et la clé de voûte prestigieuse de tout un édifice universitaire hors sol et complètement déconnecté des réalités. Cette affaire est une synthèse de la manière dont le pays est géré par les élites. Rien d’étonnant à ce qu’elle se soit produite dans le sillage d’un Jean Tirole qui intellectualise sur la théorie des jeux.
Au jeu de la vraie vie, les réalistes du BE d’Eiffage ont baisé le prix Nobel.
Le malheur de ce pays, c’est que dans les sphères dirigeantes, les arrogants éthérés ont remplacé les humbles solides. 
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Martin Moisan

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34 Commentaires

  1. Étant libéral, je ne peux pourtant pas approuver les idées de Jean Tirole sur les « migrants », idées dangereuses et complètement déconnectées du réel. Par ailleurs, il n’est pas directement responsable du surcoût de ce bâtiment même si l’anecdote est cocasse. Enfin, faire le procès du libéralisme au travers de cette histoire est très facile. Je ne vois pas en quoi le libéralisme a une part de responsabilité dans le surcoût de ce bâtiment, c’est un aléa très courant dans la construction de bâtiments publics, tramways, stades etc…les finances publiques et la dette publique pâtissent d’avantages des idées socialistes (assistanat à outrance, interventionnisme de l’etat dans l’economie entre autre) que du libéralisme.

    • Jean Louis ….arrete de nous la faire a l’envers ton liberalism c’est pas autre chose que la mise em place de l’esclavagisme. …les profis pour eux les deficits pour les peuples
      Ont a vue les perte des banque par milliars renflouer avec l’argents des contribunables
      Par contre les profit de leurs escroquerie c’est pour c’est chiens ….t-a rien compris aux liberalisme sa n’a jamais etais une doctrine economico-finenciaire. ..mais une arme anti-peuple anti-nation ….

  2. Ce qui est encore plus tordu que le bâtiment en question, c’est la démonstration de Marcel Moisan.
    L’article vise à discréditer les idées libérales dont Jean Tirole serait porteur, sous prétexte que le bâtiment édifié pour héberger une école d’économie où enseignerait notre prix Nobel serait moche et aurait engendré des surcoûts injustifiés.
    Il reconnaît cependant que “Ce n’est pas lui qui a commandité les travaux ni suivi l’exécution des études ni la construction de l’ouvrage.”
    Ce qui laisse entendre que dans les pays non-libéraux où il n’y a ni entreprises privées ni appel d’offres, comme dans les pays socialistes à l’époque, tout se passerait mieux. Laissez-moi rire !

    • Eh Hombre !
      Arrête d’écrire en majuscules, c’est chiant et sur un forum ça revient à gueuler !

  3. Ben oui ;il ‘est pas inutile de rappeler que le meilleur ministre de l’ E.N de la V* République, fût
    un garagiste : René Monorail. Les bardés de diplômes sont bons au tableau ;mais dans la vie courante, c’est une autre affaire.

    • N’est-ce pas plutôt René Monory appelé familièrement le “garagiste de Loudun”?.
      Des Monory vous en trouverez 1 par siècle, le reste ce sont des branleurs, des escrocs, des imposteurs ou des profiteurs sans compétences.

  4. oui, dans beaucoup de domaines, il n’y a pas de vraie concurrence dès que les acteurs sont peu nombreux et voilà….il suffit d’un diner entre amis.
    pour l’eau c’est pareil, l’électricité, etc..
    à l’instar de la communication, du débat contradictoire, la liberté, la négociation syndicale etc….plus on parle de compétences ++++++et de concurrence, moins il y en a.
    la vraie concurrence dans certains domaines, c’est l’existence d une gestion publique qui peut amener une comparaison.
    on comprend l’enthousiasme du tout “privatisation” qui favorise quelques hauts salaires.

  5. Et oui et pendant ce temps “le bon sens paysan” et “la gestion en bon père de famille” sont des notions décrédibilisées !

  6. hi hi hi hi c’est bien fait pour ce gugusse et ses Fake diplômes de bon à rien !!!!
    hi hi hi hi !!!!!

  7. Pressenti pour diriger un département d’études, vingt ans de pratique prévalurent sur mes connaissances théoriques, estompées par le temps. Mes jeunes collègues, dont la présidente de France Télévision, étaient tout à leurs calculs économétriques. Un jeune et brillant matheux coopérait avec un membre éminent de l’école de Toulouse. Dans une monographie d’une vingtaine de pages de calculs, ils démontraient que si les télécoms françaises avaient été en concurrence, les achats aurait été de 2% moins élevés, soit quelques milliards. Les calculs étaient justes. Sauf que les données réelles étaient imprécises, pour plusieurs raisons, dont le soutien discret de l’état, aux industriels français. Les études économiques n’existent que pour cautionner des choix politiques.

  8. Jean Tirole a étudié au MIT, pas à la School of Economics de Chicago, l’université de Milton Friedman ou mon fils a étudié !

  9. Vous apportez la preuve s’il en était besoin, que les têtes bien pleines (instruites et très cons), ne surpassent pas et sont loin de surpasser les têtes bien faites, pragmatiques et intelligentes, malheureusement, si ces têtes bien faites ne sont pas rares, elles ont reléguées au fond de la classe.

  10. Y aurait-il une justice céleste ? Que des abrutis de cette sorte se vautrent dans leurs erreurs, montre à quel point on ne donne le prix Nobel, (un dynamiteur !) qu’à des peersonnes bien dociles avec la doxa ambiante. On se marre ! ! ! Çà me rappelle quelqu’un . . . voyons . . . Ah oui ! Un certain féru d’économie au gouvernement, (juste le temps de faire assez de dégâts), un certain Macron.

    • Eric des Monteils
      Oui bien évidament qu’ils mettent la France en faillite malgré de pleine valises de diplomes ,mais n’oubliez pas les valeurrrrrrrrrrrs de la république et le slogan qui l’accompagne “ils sont responsables mais pas coupables”

  11. Voila un spécialiste à nommer dare-dare ‘Embassadeur des pôles’. Lui au moins saura gérer l’enveloppe des 100 000€.

    • L’ambassade des pôles étant déjà occupée par la dinde du Poitou (pardon pour les dindes), je propose l’ambassade des méridiens, au moins il y aura du travail en cas de changement d’heure, de plus pour un mathématicien de son rang, il y sera à l’aise comme un poisson dans l’eau!.

  12. S’il existait des “Cracks” en économie cela se saurait et nos pays ne seraient pas gérés de cette manière désastreuse avec les résultats que nous connaissons.
    Ces pseudos élites “économistes” ne sont que des individus , pédants, et arrogants voulant se faire remarquer ou faire du “buzz” si vous préférez.
    L’économie est une science empirique dont on ne peut démontrer l’efficacité qu’une fois les décisions prises ne peuvent qu’être évaluées, analysées et appréciées une fois les actions mises en oeuvre soient terminées.
    Les seuls économistes à qui je reconnais le titre de pouvoir se prévaloir sont les chefs d’entreprises privées, qui, si leurs décisions prises peuvent êtres soit bonnes ou soit mauvaises sont immédiatement sanctionnés ou valorisés.
    Pour le reste c’est de la foutaise.

    • Excellente analyse Senechal, magnifique !
      J’ai jamais très bien compris pourquoi y’a un prix Nobel dans cette catégorie, surtout quand on sait que la moindre petite variation sur le moindre paramètre fait tout changer.
      D’ailleurs tout le monde sait très bien qu’on fait dire c’qu’on veut aux chiffres hein !
      Partant de là, on ne peut que constater que c’est une pantalonnade ce prix Nobel d’économie, la preuve…

  13. Pas grave, avec un réseau bien fourni et quelques tours de passe-passe bien rodés, ils arriveront bien à compenser par le contribuable.
    Une gabegie de plus digne de la regrettée émission “Combien ça coûte ?” de JPP.

  14. On peut se poser la question, est-ce que le trop plein d’intelligence ne rendrai pas immensément con.

  15. Rappeler aux lecteurs de RL que l’économie n’est qu’un aspect de la politique, c’est bien!
    C’est le prix Fields qui récompense les “forts en maths”, comme Alain Connes ou Cédric Villani, pas un nobel d’économie. Le mot ne convient pas aux pauvres lesquels ne peuvent économiser sous macron, même pas sur le livret A , 05 contre 1,6% d’inflation 2019.
    Un économiste renommé est donc un politicien spécialiste de la technique financière mondialisée. Le fondateur de la toulouz skoule economiks est de ces gens là, qui conseillent macron, la finance mondiale et la “société ouverte” de soros.
    Pas étonnant que l’économiste en veuille au petit peuple de la planète, trop pauvre, trop inculte, trop “gilet jaune” pour comprendre l’intérêt de devenir les esclaves d’une poignée de multimilliardaires.

  16. Cette histoire me rappelle le mot du chef de service informatique d’une grosse boîte où je travaillais, à propos d’un jeune haut cadre nouvellement embauché à la Direction : “Il est con, celui-là, il doit être bardé de diplômes !”.

  17. cocorico !
    les gueux vont ils continuer à se laisser soumettre par ces bobos ou bien aller voter?

  18. Ouais Martin, ça craint !
    C’est un peu comme les blaireaux de SNCF qui ont commandé des trains chez le Canadien Bombardier (je serais bien curieux de voir si y’a du Alstom qui roule à Ottawa moi !) et qui ont vu après coup que les quais des gares étaient pas a la bonne cote ou encore la BNF puisque vous en parlez où, une fois terminée, cette bande de trous du cul se sont aperçu que derrière le verre, les UV niquent les livres en exemplaire unique !
    Mais on peut pas leur en vouloir, c’est si facile de dépenser du pognon quand c’est celui des autres.
    Bande d’enculés va !!!

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