J’en ai marre de l’expression “musulmans modérés”

Cette expression est utilisée à toutes les sauces, elle se voudrait limitative de l’islamité elle fait autant sens que de dire d’une femme qu’elle est un peu enceinte.

Il faut bien garder en tête que les portes de l’ijtihad (interprétation du Coran) ont été refermées il y a plus de huit siècles et que le Coran est dogmatiquement incréé et émane directement d’Allah.

L’on ne cesse de nous marteler que les « musulmans modérés » sont une majorité qu’ils sont 90 à 99,99% en France (ou ailleurs en Europe), pourtant 40% des Tunisiens et Franco-Tunisiens en France ont votés pour des partis islamistes radicaux, il y a peu de chance que les tendances soient différentes pour les autres pays d’Afrique du Nord. Alors sont-ils réellement modérés ?

Mis à part les enfumeurs usuels que l’on invite constamment sur les plateaux de télévision où étaient ces modérés après les attentats de New-York, de Londres, de Madrid, de Moscou, de Toulouse ?

Je pense qu’il serait plus judicieux de les qualifier de musulmans silencieux, les musulmans qui ne parlent pas car ceux que l’on entend ce sont ceux qui disent et vivent le Coran, ce livre qui prône textuellement la mise à mort de ceux qui n’adhèrent pas à la religion islamique et ceux à qui la presse donne la parole sont ceux que je qualifie d’enfumeurs, leurs citations du Coran sont toujours tronquées, imprécises ne mentionnant pas la validité selon les règles d’abrogation. Ils ne parlent non plus jamais des fatwas prononcées par l’université d’El-Azhar, la plus haute autorité morale du sunnisme, que l’on pourrait comparer au Vatican catholique pour ce qui est de l’influence morale sur les ouailles.

Lorsque l’on lit les forums des sites musulmans, l’antisémitisme transpire dans quasiment chaque message, l’intolérance religieuse est commune, la volonté hégémonique patente, le suprématisme islamique constant, tout cela en parfait accord avec le contenu doctrinal du Coran.

Quelle modération peut-il y avoir lorsque ni l’Esprit ni la Lettre du texte qui établit le dogme ne peuvent être contestés, analysés, critiqués, réfutés ; lorsqu’ils doivent être acceptés et appliqués sans questionnement. L’islam n’est, à mon sens, ni modéré, ni modérable, certains voudraient rouvrir les portes de l’ijtihad, cela dénote très certainement d’une bonne volonté ; mais en quoi cela avancerait-il quand près d’un verset sur dix (environ deux cents appels à tuer les « infidèles » répartis sur environ six cents versets) est en rapport avec la guerre à faire aux non-musulmans ?

Bien sûr dans nos pays il y a également ce que l’on pourrait appeler les musulmans culturels, ceux qui ne prient plus, ceux qui ne vont plus à la mosquée ou uniquement à l’occasion des grandes fêtes religieuses… J’en ai connu plusieurs, le constat que j’en retiens est qu’ils restent souvent antisémites, l’antisémitisme est consubstantiel à la religion islamique et ravivé depuis six décennies, mais ne trouve pas, contrairement à ce qui est souvent dit, son origine dans la création de l’État d’Israël mais bel et bien dans le texte coranique.

Où sont les musulmans modérés ? Je n’en ai jamais vu, entendu, rencontré, j’ai vu des musulmans silencieux, j’ai entendu des musulmans qui mentaient de différentes manières, j’ai vu des musulmans culturels, j’ai aussi vu des musulmans vivant pleinement leur foi et appliquant les préceptes coraniques… mais des musulmans modérés, jamais, ce qui me semble normal tant il est difficile, pour celui qui veut vraiment respecter le Coran, de tuer modérément…

François Lallemand

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