Jour de grand vent sous la perruque de Brichel

Quelle journée !

Ça soufflait fort au Mont-Saint-Michel… Prudente, Brichel s’était lestée de grosses godasses à brides et d’un sac volumineux pour mieux s’arrimer à la terre. Heureusement, vingt-sept petites pinces métalliques assuraient l’inamovibilité de sa perruque, Manu n’avait pas assez laqué la sienne et ça se remarquait…

Foutriquet fait du Trissotin

C’était aussi grand vent sous la perruque de Brichel… Jour de tous les dangers… Tout risquait de s’accumuler et cela advint.

Treize minutes de discours pour ne rien dire… Quel était le verbeux de l’Élysée qui avait encore aligné des mots pour faire du texte, avec le probable concours de ChatGPT ? Manu allait encore se faire traiter de Trissotin, ce sot pédant des Femmes savantes…

« C’est lui qui, dans des vers, vous a tympanisées ;

Tous les propos qu’il tient sont des billevesées.

On cherche ce qu’il dit après qu’il a parlé ;

Et je lui crois, pour moi, le timbre un peu fêlé. »

Ces quatre vers de Molière tournicotaient sous sa frange…  Brichel avait réussi in extremis à ce que cette prose ridicule ne soit pas distribuée à la presse, les journalistes flemmards n’en feraient donc que de brèves citations.

Il fallait toujours qu’il s’écoute parler, d’ailleurs, une fois de plus, Manu fut le seul à s’en réjouir les tympans…

En plus, se faire défenseur de l’identité française au Mont-Saint-Michel, après avoir affirmé à Marseille qu’il « n’y a pas de culture française »…

Pap crame la crédibilité de Brichel

Pendant ce temps, contraint et forcé, Pap Ndiaye recevait les parents et l’avocat de la jeune Lindsay… suicidée depuis un mois… et évidemment, il s’était montré lamentable, « ni sincère, ni convaincant » comme avait conclu la maman de cette collégienne.

« Je pense à elle tous les jours », « je suis en deuil »… Pourquoi cet imbécile s’était-il cru obligé d’aligner autant de banalités de mauvais goût ? Encore un conseil de ChatGPT ? Se réfugiant à nouveau derrière son concept « d’échec collectif » et son impuissance à juguler les réseaux sociaux… se montrant aussi vil que le principal du collège de Lindsay.

Brichel allait encore une fois devoir récupérer la situation et recevoir ces parents accablés sous les ors de l’Élysée, pour leur dire combien pour elle le harcèlement scolaire était une cause essentielle, Sa Cause. Par sa totale inertie,  sa pleutrerie et son manque de discernement… Pap l’avait discréditée. Qui croirait désormais que cette cause lui tenait vraiment à cœur ? Pour servir son image, c’était pourtant une judicieuse idée, comme son attachement à Yuan Meng… que lui avait soufflé son dircom en 2017.

Le panda venait de rentrer en Chine… et Ndiaye manifestait l’ampleur de ses incompétences : l’indifférence, ça se dissimule.

Yuan Meng avait emporté toute sa « zénitude »… et Pap sa crédibilité.

Les Charlots et la chocolaterie au tribunal

Pendant ce temps, à Amiens, se jouait Vendetta pour Jean-Baptiste ou l’Honneur du clan Trogneux. En nombre, les médias couvraient l’événement !

« Syndrôme de stress post-traumatique, troubles de l’humeur, difficultés à dormir »…  et seulement quatre jours d’ITT…

Le procureur requit quatre ans de prison dont six mois avec sursis pour le principal mis en cause, trente-six mois dont six avec sursis pour le deuxième et deux ans dont six mois avec sursis pour le troisième.

Certes, le procureur Vicentini voulait de l’avancement mais lui aussi venait de discréditer tante Brichel avec de telles réquisitions. Ça faisait un peu beaucoup pistonné…

Bilan : une relaxe, trente mois de prison dont quinze avec sursis, et vingt-quatre mois de prison dont douze avec sursis pour les trois Charlots. Beaucoup pour de pauvres types, avec des avocats commis d’office, ayant aussi une carrière à mener… dans une ville où les patronymes Trogneux et Macron se confondent, quoique ait essayé de raconter à la sortie du palais, son neveu, Jean-Alexandre…

“Jean-Baptiste va mieux, il mettra un petit peu de temps à se remettre entièrement, mais nous sommes confiants et nous restons tous unis autour de lui. La famille et tous les collaborateurs de la chocolaterie, les Trogneux, aspirent maintenant à la sérénité et au respect, en espérant que plus aucun amalgame ne soit fait sur notre nom de famille.”

Dans cette France de tous les dangers, celle de la justice laxiste, sans place de prison… c’est très cher payé pour une agression commise dans des conditions toujours bien nébuleuses…  par des individus incapables de se défendre intelligemment… dont le but était d’abîmer un peu le magasin pour faire venir Macron, son propriétaire…

Reste à Brichel à trouver une nouvelle cause porteuse, une autre bestiole sympathique et à faire oublier qu’elle s’appelle aussi Trogneux… comme Jean-Michel !

Daphné Rigobert