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Judée-Samarie : les menaces d’Abbas et de l’UE ne changeront rien

Le ministre des Affaires étrangères des EAU Abdullah Bin Zayed Al-Nahyan, au centre, partage un moment léger avec le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, à gauche, et le leader du Hamas, Ismail Haniyeh, après l'ouverture du Sommet arabe à Riyadh, le 28 mars 2007. (Crédit : AP Photo/Awad Awad, Pool)

Pour monsieur Mahmoud Abbas, Président d’un État inexistant appelé Palestine, toujours aux abois, une menace/manœuvre de pareille envergure aurait pu engendrer une peur panique de la part du côté israélien et cela serait évidemment compréhensible si cette menace ciblait tout autre pays à l’exception d’Israël. Chevronné, huilé, habitué à vivre sous la menace perpétuelle d’anéantissement depuis sa création, Israël demeure ferme sur ses positions. Nous l’avons vu durant toutes les guerres et la myriade de conflits, et avons appris que l’étoffe de ce pays diffère de toutes les autres.

Résolution qu’Abbas – enfant gâté par l’Union européenne et le déluge de milliards de dollars américains accordé à une entité terroriste – a jeté dans le panier, sous le feu de la colère, sans lui accorder un tant soit peu de réflexion. Les Arabes de la Judée et Samarie qui composent une partie de la population arabo-palestinienne vivent en général en harmonie avec la population juive dont ils dépendent financièrement, et si ce n’était que cela…

Un arrêt complet de collaboration sécuritaire entre les deux parties porterait, de prime abord, atteinte à l’entité appelée « Autorité palestinienne » sur tous les domaines et permettrait aisément l’infiltration par des éléments antagoniques, comme le Hamas et le Djihad, qui rêvent d’une mainmise sur le pouvoir de Mahmoud Abbas, l’éternel dirigeant démocratique de ce pan de terrain où se démène la population arabe, devenue palestinienne, grâce aux manigances du KGB russe.

En outre, cet arrêt ne ferait qu’affaiblir Abbas et sa vie serait menacée par tous ceux qui jalousent et ambitionnent d’occuper son poste. N’oublions surtout pas que l’argent des contribuables français, européens et américains l’a véritablement enrichi… et son petit empire, gouverné en parallèle par ses fils, en a fait de véritables nababs. Les Arabes de Palestine en sont pleinement conscients, et laissent faire en dépit de leur frustration, ayant de tout temps vécu sous la férule de tyrans arabes qui ne cessent de se multiplier.

Mais tout cela n’est rien face au grand danger de voir la Judée et Samarie, la vallée du Jourdain disparaître – fondre comme neige au soleil et partir en fumée pour les Arabes de Palestine. Le déclenchement d’une troisième intifada sonnera la fin certaine de toute entité prétendue palestinienne.

Nul d’entre nous n’ignore les pénibles conséquences d’une nouvelle conflagration qui semblerait imminente. Terreur suivie de riposte, cercle diabolique qui glanera des vies des deux côtés. Conflit que les Israéliens seront contraints de traiter de façon tout à fait antithétique aux ripostes usuelles à gants de velours, maintenues jusque-là.

Le roitelet de Jordanie qui joue au hérisson à chaque petite initiative israélienne ferait mieux de rester bien sage dans son royaume, qui lui non plus n’est autre qu’une partie du territoire du grand Israël, offert gracieusement par sa majesté la reine d’Angleterre, au détriment et sur le compte du peuple juif. Ses coups d’épée dans l’eau ont pour objectif de calmer les esprits des Arabes de Palestine composant la majorité de sa population.

L’Égypte fait la sourde oreille aux nouvelles d’annexion de la vallée du Jourdain, ayant réellement soupé des Arabes de Palestine auxquels elle se mesure sur les dunes du Sinaï et qu’elle cherche à écarter d’elle, le plus loin possible. Oublié le temps de la connivence entre les Arabes de Palestine et les Égyptiens pour l’élaboration du réseau terroriste, nommé l’OLP – Organisation de la libération de la Palestine – et d’Arafat. Ils ne sont plus copains, puisque ces terroristes qu’ils ont formés de leurs propres mains et ont armés se sont tournés contre eux et briguent ouvertement l’imposition de la Confrérie Musulmane (branche du Hamas) en tête de l’Égypte.

En fait ni les menaces d’Abbas, ni celles en provenance de la Jordanie et celles de l’Union européenne n’ont de base légale pour empêcher Israël de reprendre un pan de terrain qui lui a appartenu depuis des siècles et qui est même le berceau du peuple juif. Les revendications arabes et européennes servent en réalité à calmer les esprits de leur population musulmane, conscients de n’avoir rien sous la dent pour évincer ce projet légitime et légal, spirituellement et juridiquement.

Thérèse Zrihen-Dvir

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