Justice : défendre les victimes, un crime pour les bobo-gauchos ?

L’association » L’Institut pour la Justice »  s’est faite remarquer par une pétition qui a bien fonctionné et à conduit certains candidats à la Présidentielle à se faire représenter à un colloque organisé par ladite association

Je suis allé sur les sites gauchos-bobos : rue 89 , l’Express, Slate, Robin des Lois, LDH , mon entourage m’a demandé pourquoi je me  mettais à pousser subitement des cris de rage alors que je suis d’un naturel taiseux ;  j’ai été  scandalisé tant par les articles que par les commentaires qui classent cette association  comme dangereuse et à l’extrême-droite pour la seule raison qu’ elle a l’outrageante prétention de tenter de rééquilibrer la balance de la justice en faveur des victimes et donc contre les agresseurs .

Bien entendu, aucun mot pour condamner les propos  islamistes qui prônent le meurtre des infidèles

Les pauvres ils ont forcément des excuses ne serait qu’en raison de nos lointains  ancêtres colonialistes qui ont défrichés leurs terres incultes .

Par contre certains commentateurs ont l’impudence de trouver larmoyants les  propos de Joël CENSIER alors qu’il n’a pas été colonisé et a « seulement » subi la perte d’un fils assassiné et pousse l’outrecuidance jusqu’à vouloir une justice équilibrée.

Quant aux moyens de combattre  les thèses de l’Institut pour la Justice ils sont explicitement cherchés non pas dans le débat motivé des idées mais dans celle des antécédents de ceux qui animent cette association, ainsi si le grand père des animateurs a eu le malheur de voter un jour à droite, sa lignée est définitivement discréditée et ne saurait tenir le moindre raisonnement digne d’être entendu. Cette méthode n’est-elle pas une caractéristique de la police politique ?

A contrario les esprits sensibles aux idéologies marxistes ou dérivées  sont forcément  des gentils  dont les thèses ne peuvent qu’être approuvées sans  autre réflexion, ils voient dans l’institut pour la Justice, non subventionné, une police de la pensée mais bien entendu  il n’en voient pas l’ombre d’une chez les associations subventionnées  avec les impôts des contribuables SOS Racisme, LDH , LICRA, MRAP etc …

On en arrive à la façon dont les magistrats appliquent les lois dans les conditions de travail pas toujours faciles qui sont les leurs mais qui n’expliquent pas tout , que ce soit au pénal (médiatisé) ou au civil.

Le rapport de 11.2003 de la commission de réflexion sur l’éthique dans la magistrature est intéressant mais il n’aborde pas  la réflexion entre professionnels  du droit sur la possible mise en cause de la responsabilité professionnelle individuelle  des magistrats 

Or tout tout prestataire indépendant, avocat, Notaire, Trésorier payeur, expert -comptable, expert judiciaire…peut voir sa responsabilité engagée ce qui l’incite à vérifier son travail en permanence

En effet l’indépendance va de pair avec la responsabilité, sous réserve de la mise à disposition effective des moyens matériels nécessaires.

Selon une vision de simple bons sens et sous réserve d’une réflexion approfondie des acteurs eux-mêmes  qui sont seuls à vraiment connaître leurs contraintes et possibilités, cette responsabilisation devrait conduire à réduire les décisions incompréhensibles  dont chaque cabinet d’avocats a une collection et qui  auraient pu être clarifiées  en amont  par l’institution

La Justice est rendue par des hommes qui ont chacun leur propre parcours et cette responsabilité de droit commun éliminerait a priori toute tentation de  jugement fondé sur des considérations extérieures à l’application du droit au nom du Peuple Français

Il n’apparaît par ailleurs pas que le remplacement des magistrats professionnels par des magistrats élus soit la bonne solution car la complexité du droit est devenue telle qu’elle  impose au contraire la présence  de  professionnels spécialisés.

Yves Imbert

image_pdfimage_print