Kobili Traoré, meurtrier de Sarah Halimi, une chance pour la France !


Christophe Demarle : “Affaire Sarah Halimi : Le meurtrier de Sarah Halimi Kobili Traoré, considéré comme coupable mais pas responsable”. De ce que l’on sait, Kobili Traoré est un multirécidiviste, condamné à plus de vingt reprises pour des faits relatifs au trafic de drogue, à la possession d’armes prohibées, à des tentatives de vol, à des actes de violence et à des refus d’obtempérer. ”

Kobili Traoré délinquant multirécidiviste, une nouvelle victime de la colonisation ? Sûrement une chance pour la France vu son pédigrée judiciaire ! Kobili Traoré est un grand consommateur de cannabis. Il doit avoir de l’argent pour sa consommation habituelle de plus de quinze joints par jour, afin que la drogue puisse continuer à faire de l’effet. Qui paye ?

Régis de Castelnau : “Bon à rien, Kobili Traoré n’a jamais travaillé, dispose d’un casier judiciaire garni de vingt condamnations, et consomme jusqu’à 30 joints de cannabis par jour ! Il a tué Sarah Halimi !”
“Connaissez-vous la jurisprudence Kobili Traoré ? C’est celle qui vous permet de tuer une personne âgée sans risquer un procès, à trois conditions :
• que vous ayez consommé du cannabis ;
• que vous soyez musulman ;
• que la victime soit une femme juive isolée et sans défense !

Affaire Sarah Halimi : Son assassin est un délinquant multirécidiviste, toxicomane, Kobili Traoré, un Franco-malien de 27 ans diagnostiqué “psychopathe”. Une chance pour la France ?

Catherine Fournier et Laura Welfringer : “Né à Paris de parents d’origine malienne, Kobili Traoré a vécu une enfance chaotique. “Un peu bagarreur”, selon sa mère, il est passé “d’internat en internat” après la mort de son père. Il arrête les études à 16 ans et tombe rapidement dans la délinquance. Sur son casier judiciaire figurent six condamnations pour violences, quatre pour vol, huit pour usage ou trafic de stupéfiants, deux pour outrage, une pour port d’arme de catégorie 6 et plus de trente pages de mains courantes.

“Pendant ce parcours carcéral, aucun trouble psychique particulier n’est détecté. Selon sa sœur, “il n’a jamais vu de psychiatre depuis qu’il est adulte”. Depuis sa dernière sortie de prison en 2015, Kobili Traoré ne travaille pas. Il “passe ses journées dehors à ne rien faire”, déplore sa mère. Il s’entend mal avec son beau-père, qui a pris “la place de son père décédé”. Il a une fiancée au Mali…

Avant les faits, “Kobili Traoré et son ami dînent dans une sandwicherie puis traînent dans le quartier avec des copains. Ils remontent chez son ami vers 1 h 30, fument du cannabis et s’endorment en regardant un film. Devant la juge, Kobili Traoré, conscient, s’est souvenu qu’il s’agissait de The Punisher, personnage qui incarne la vengeance. Il dit aussi avoir fumé “une dizaine ou une quinzaine de joints” en tout ce jour-là.

Kobili Traoré : l’innocente victime ou le criminel ? Toute l’histoire judiciaire du XXème siècle le prouve : l’expertise psychiatrique n’est jamais innocente. Kobili Traoré semble se présenter à ses juges comme l’un des moyens de la construction de la victime innocente à l’abri de la responsabilité (culpabilité) générale !
Il y a là un espace inouï au bénéfice de l’irresponsable, de l’innommable, et de l’impersonnel !
À quand le travail très nécessaire de la justice qui devra examiner le rapport et son articulation entre le délinquant, son crime et la société qui refuse de le sanctionner pour ses actes criminels ?

La réalité du crime de Kobili Traoré met mal à l’aise le citoyen. Mais d’où vient la force d’impact qui a fait de cette “Affaire Sarah Halimi”, avec le scandale des expertises psychiatriques, l’objet de tant de critiques et de commentaires, d’analyses et de réflexions illimitées parmi les critiques judiciaires, en France, en Israël et dans le monde d’une façon générale ? C’est le caractère énigmatique des décisions de la justice qui rend invisible la frontière entre la fiction psychiatrique et la réalité criminelle, à travers l’accomplissement du meurtre et pas n’importe lequel, celui de Sarah Halimi, une femme juive qu’il savait seule et sans défense.

Quand l’État ne protège pas les minorités, le match perdant-perdant s’annonce inévitablement.
Selon des “fausses rumeurs” complotistes, le quartier serait voué à l’accueil des migrants islamisés et en conséquence, les autres minorités devraient être remplacées. La solution : Faire son deuil et s’organiser !
Aveuglante transparence du Grand Remplacement En Marche ! contre le vivre ensemble !
Mais sur ce coup là, il est clair que personne ne dit que ce sera chose facile !
Les drôles de conclusions des experts sont du pain béni pour les médiocres.

Que faire face à une situation où la dénonciation des expertises de façade est impossible avec les confusions obligées servant l’ordre judiciaire dominant du moment. Aux racines de la crise de l’expertise psychiatrique, des soupçons de détournement de sens ou de soi-disant dérapages face au nihilisme des faits.
Mais vous n’avez encore rien vu ! Derrière le mouvement de contestation, la crise du régime judiciaire laisse s’installer l’idée qu’il est normal que la vérité du crime de Kobili Traoré soit niée. Quand commencera-t-il à s’auto-corriger ? Il n’existe aucune bonne solution juridique pour établir la vérité des faits !
Le débat intellectuel est plombé par déni de réalité et le refus du procès pour faire la vérité.
La traque des dérapages et de la moralité des experts les yeux bandés, qui essayent de réécrire l’histoire de l’assassin délirant de Sarah Halimi, est rendue scientifiquement impossible.
Résultat : La seule vérité admise : Bienvenue en absurdistan !

Alerte rouge ! Quel Scénario de sortie dans cette malheureuse “Affaire Sarah Halimi” victime du Kafkaïsme généralisé ? L’inquiétante obstination des experts, le miroir aux alouettes de la justice, a enfermé la vérité dans une prison. Les fumeuses méthodes des experts justifient une irresponsabilité de façade pour sauver les meubles. Pourquoi il faut dénoncer et bannir le parti pris d’obscurantisme des experts sans que ce soit l’occasion de pointer les experts du doigt ? La justice dans l’impasse ? Les experts sous tutelle ?
Des débats sans fin ? Dans cette affaire vous ne vous ennuierez jamais ! Mais que peut-on faire quand une profession pleine d’avenir ne sait pas faire la différence entre un fait avéré et une opinion ?
Meurtre de Sarah Halimi : quand les juges d’instruction estiment qu’il y a des raisons “plausibles” d’une “abolition du discernement” de Kobili Traoré, ils reconnaissent “l’absence de certitude flagrante”.

Le cas psychiatrique controversé de Kobili Traoré impose de demander une expertise des expertises.
Du fait des incohérences et des contradictions, non seulement internes à chacune d’elles, mais aussi entre elles, les trois rapports d’expertise psychiatrique doivent faire l’objet d’un rapport d’expertise médico-légale d’évaluation et de synthèse. Des mois après les faits, Kobili Traoré est déclaré parfaitement sain d’esprit mais toujours présumé irresponsable et placé en établissement psychiatrique ! Bizarre, non ?
Le Figaro/AFP : “Une contre-expertise conclut à l’irresponsabilité du suspect.” Ainsi, c’est à une réflexion autour de la validité de l’expertise psychiatrique que convie la justice dans le meurtre de Sarah Halimi.

Examinons les données étranges de l’expertise publiées dans Le Figaro :
1. Kobili Traoré est interné d’office en milieu psychiatrique depuis le crime et il séjourne à l’unité pour malades psychiatriques difficiles (UMD) de Villejuif (Val-de-Marne) ;
2. Pourtant, cette troisième expertise affirme que le suspect “ne souffre pas de maladie mentale” ;
3. Malgré cela, l’expertise conclut à “l’abolition du discernement” du suspect au moment des faits ;
4. Car Kobili Traoré aurait été pris d’une “bouffée délirante aiguë” d’origine “exo-toxique” !
Moralité : Kobili Traoré est et a toujours été déclaré parfaitement sain d’esprit. C’est la thèse abusive de la folie passagère imaginaire dans le temps de l’action qui a malheureusement toujours la vie si dure !
Au bénéfice de qui ? Là est la question !

Thierry Michaud-Nérard