A l’intention de Maurice Vidal
L’église catholique, tout particulièrement celle de Benoît XVI, n’est pas en contradiction avec sa théologie et ses principes fondateurs quand elle se fait complice de l’islamisation de la France. Pour elle la croyance dans le Dieu monothéiste du Coran c’est mieux, de toutes façons, que l’athéisme. Le crédit accordé à toute “parole du Dieu révélé” c’est forcément mieux, de toutes façons, que l’appel à la raison. Et le prosélytisme inter-religieux c’est, de toutes façons, mieux que la laïcité républicaine.
Le plus grave c’est que, dans les faits, les Etats “laïcs” respectent cette échelle des valeurs. C’est ce que j’ai tenté de montrer dans le double article publié à l’adresse ci-dessous, article dans lequel j’ajoute que la violence religieuse ne pourra disparaître, à terme, que si elle est analysée et combattue simultanément dans TOUTES les religions monothéistes; la théologie criminogène islamique n’étant, pour des raisons parfaitement explicables, que la pire de toutes :
http://www.centpapiers.com/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse-1/38279
De l’intérieur du catholicisme, cependant, une flagrante contradiction pourrait finir par changer la donne : les responsables des églises situées dans les pays à domination musulmane lancent des appels de détresse de plus en plus angoissés, leur religion étant localement de plus en plus persécutée (n’oublions pas que de simples dessins dans la presse danoise ou l’intention annoncée de brûler un Coran a fait des morts dans ces pays fanatiquement islamisés).
Bien entendu nous ne devons pas nous contenter d’attendre ce changement, pas plus qu’une prise de conscience de la “Gauche” de notre pays, en principe laïque et républicaine. Et votre article sur “L’enseignement catholique complice de l’islamisation de la France”
est donc parfaitement justifié.
Bien cordialement.
Pierre Régnier
REPONSE DE MAURICE VIDAL
Cher Monsieur,
Je vous remercie de l’appui théorique que vous apportez à mon article et de la brillante analyse que vous avez consacrée à Benoït XVI. Effectivement, le catholicisme, comme l’islam, “enseigne fermement, fidèlement et sans erreur la vérité que Dieu a voulu voir consignée pour notre salut”, quel que soit le contenu de cette vérité ! La violence s’en trouve, de ce fait, sanctifiée, et la raison devient seconde, pour ne pas dire secondaire. Il reste toutefois que le Christ (qui n’est pas le catholicisme !) nous sauve de cette terrible conséquence par le “modèle – humain, profondément humain – de pacifisme, d’amour et d’abnégation” qu’Il nous a donné.
C’est la raison pour laquelle la Parole du Christ ne saurait, en aucun cas, se confondre avec Celle d’Allah.
Maurice Vidal