L'Etat d'Oklahoma montre la voie, n'en déplaise au Mrap et aux Indigènes

L’état d’Oklahoma vient de décider la prohibition de la Charia.
Déjà, on entend grincer des dents. Déjà, ici et là, des professionnels d’un « antiracisme » frelaté, des antiracistes que ne troublent guère l’attente terrifiée de Sakineh, hôte du couloir de la mort, version « révolution islamique », montent au créneau : Ouh ! Ouh !! Pas bien l’Oklahoma ! Raciste l’Oklahoma !!
Par contre, le bourreau Ahmadinejad n’a pas droit à ces sifflets, bien au contraire.
Nos professionnels de l’antiracisme dévoyé le trouvent même fort sympathique, le bourreau de Téhéran. Ils lui décernent même, brevet de résistance à l’impérialisme sur brevet de résistance au néocolonialisme ainsi qu’au méchant sionisme.

Racisme ! Islamophobie ! Pas bien

Qu’est-ce qu’il dit, le libre état d’Oklahoma ? A-t-il décidé de s’en prendre à une population, à un peuple, à des femmes, des enfants, des vieillards ? C’est ce qu’une information biaisée tente de faire croire. Non, c’est même le contraire :
Le libre état des libres citoyens de l’Oklahoma prohibe l’incitation au meurtre lancée et mise en œuvre sous couvert de piété religieuse.

Y-a-t-il racisme à dénoncer et à combattre le crime ?

Comme je le demandais tout de suite, les indignés professionnels du MRAP et des Indigènes de la république qui ont lancé leurs habituels glapissements outrés, est-ce que leur conscience n’est pas au moins un tout petit peu tourmentée et révoltée par le sort qui menace une jeune femme d’Iran victime de la vindicte sanguinaire de la charia ? Non ?
Pour ce qui me concerne, depuis ces derniers jours particulièrement, moi, je me réveille chaque matin en me demandant : est-ce que tout à l’heure des bourreaux du système khomeyniste, système répressif fondé tout entier sur la dictature de la charia, ne vont pas venir chercher la jeune mère de famille afin de la trainer jusqu’à la potence, puisque la tyrannie de la charia a répondu à la protestation internationale en décidant de remplacer la lapidation par la pendaison.
Les professionnels du glapissement indigné, borborygme voulant faire croire à un message de fraternité universelle, qui n’est que la fraternité universelle de gens résolus à subir et à faire subir éternellement un régime pénitentiaire au nom d’un dogme « religieux », utilisent un sophisme, qu’il est indispensable de dénoncer sans relâche : Puisque eux et, -disent-ils pour nous impressionner-, tous les « musulmans » respecteraient, vénéreraient la charia comme étant une déclinaison de la volonté divine, la prohiber ce serait stigmatiser leur croyance religieuse et eux-mêmes. Ce serait par conséquent du racisme et non une lutte d’opinion…
Eux, les « musulmans », et leur croyance ne feraient qu’un.
Ce ne serait pas la trinité, leur version totalitaire du monothéisme, mais on n’en serait pas loin : avec Allah (Dieu), son prophète réciteur (MHMD) et la charia déclinant le tout au quotidien. La charia serait consubstantielle au monothéisme reçu sur une soie blanche des mains de Jibril. La charia ne pourrait être séparée du coran qui serait intangible parce qu’étant la parole incréée de Dieu (Allah). Vouloir s’opposer à la charia reviendrait donc à prohiber l’islam lui-même et, en conséquence, cela reviendrait à refuser la liberté religieuse aux musulmans. En d’autres termes, respecter la liberté religieuse de cette population imposerait d’accepter l’installation progressive de normes totalitaires.
Au 19ème siècle, les Thug, disciples de la déesse Kâli, vénéraient les sacrifices humains au moyen de meurtres nécessitant l’utilisation d’une cordelette. Fallait-il accepter leur fanatisme meurtrier, sous prétexte de l’exercice de leur liberté religieuse ? On nous dira que les Thug et leur dogme c’est autre chose que la charia et que ses appels répétitifs au meurtre. Autre chose ?
 Autre chose, l’assassinat judiciaire d’une jeune femme ?
 Autre chose, la pendaison de plusieurs dizaines d’iraniens, dont deux adolescents d’une quinzaine d’année coupables de s’aimer d’amour interdit par la charia (l’homosexualité) ?
 Autre chose, les menaces de condamnations à mort pour délit, crime, d’athéisme ?
Qualifier « d’incitation au crime, l’appel au meurtre judiciaire », pour des actes considérés partout ailleurs comme bénins, ce serait attenter à l’identité intime des musulmans ? Ce serait les opprimer, ce serait du racisme ? Restons sérieux.
Ce serait du racisme ?
En France, suivre la voie des libres citoyens de l’Oklahoma, ce serait aussi du néocolonialisme rédhibitoire imposant ses valeurs aux anciens colonisés ainsi qu’à leurs enfants ne vivant pas dans leur pays devenu indépendant mais dans celui des anciens « colonisateurs »…
Et pour ne pas être des suppôts du « néocolonialisme », il conviendrait donc de laisser une jeunesse devenue administrativement française changer la substance culturelle du pays, au moyen de la mise en œuvre progressive de la dictature de la charia, mais aussi en s’abstenant de défendre les hommes et les femmes d’Iran, Somalie ou Algérie, victimes de cette oppression « religieuse » qui se veut éternelle.
L’état d’Oklahoma montre l’exemple. Il a pris la décision énergique qu’impose les situations crées par le djihadisme rampant et protéiforme.
Ce djihadisme, encore artisanale en France, mais y approchant le seuil de la masse critique permettant l’industrialisation de la guerre civile « religieuse », cette dictature rampante se modernise et recourt aux méthodes de la transition, pour changer progressivement le paysage institutionnel français.
Peur infondée ?
Les faits divers de ces derniers jours ne montrent-ils pas : que la mise en œuvre rampante des normes de la charia ébranle et menace de réduire à rien des acquis démocratiques vieux de plusieurs siècles en Europe.
Cette progression par bond est parvenue au point s’approchant du seuil de basculement, jusqu’à formater l’esprit de jeunes gens, français » issus de la « diversité », n’hésitant plus à s’en aller caillasser des fidèles catholiques dans leur église pendant la messe. Cette dernière et toute récente agression ne peut être isolée des attaques répétées contre des manifestants (CPE) ; elle ne peut être isolée de la dictature de la pègre qui règne à la Villeneuve de Grenoble, y interdisant la présence de la police municipale sans réaction significative du gouvernement et de son opposition.
En ciblant la source de la légitimité du djihadisme, l’état d’Oklahoma montre une voie.
Il témoigne de l’existence des forces politiques et sociales destinées et déterminées à défendre les fondements de la démocratie politique sans laquelle aucun progrès humain durable n’est possible.
Alain Rubin

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