La cause des femmes, de Cologne à Jacqueline Sauvage

Après la tentative d’étouffement médiatique des viols de Cologne par la presse allemande, le triste dossier dans la presse française sur la condition des femmes en France et particulièrement celle des femmes battues, il m’a paru important de rappeler ce qu’est la femme, sa faiblesse et le niveau des ordures qui traduisent leur folie imbécile de la manière la plus abjecte.

On ne frappe pas les femmes, même avec une rose.

TCHORekerCologneVoile2Depuis ma plus tendre enfance, j’ai toujours considéré les filles, et plus tard les femmes, comme des êtres à part, des sortes de déesses que j’ai toujours admirées ! Il faut dire que nous étions cinq frangins ayant une mère très pudique. Je vous laisse deviner ma surprise lors de la découverte de leur spécificité naturelle.

Je peux dire, sans me sentir ridicule, que les femmes ont été mes maîtresses d’écoles de la vie, puis mes profs d’université sociale et sociétale. Ce sont les femmes qui m’ont enseigné tout ce que je sais aujourd’hui. Ce sont elles qui m’ont donné et permis d’être ce que je suis. Et je le dis sans fard merci, car je leur dois tellement !

Jacqueline Sauvage fut la compagne d’un homme qui,  ironiquement ne portait pas le nom de sauvage, mais a vécu toute sa trop longue vie, comme un sauvage. Il fut incestueux en profitant de la faiblesse de ses deux filles. Le Marot, qui est son nom, a vécu comme un sauvage barbare . Trois femmes dévastées et un fils qui à bout de force, s’est suicidé à la veille de l’exécution non programmée ! Sauvage comme peut-l’être cette monstruosité familiale que vivaient tous les membres de cette famille en silence. Sauvage comme aucun animal ne peut l’être. En matière de sauvagerie, l’homme est bien placé, il est est même en tête de la sauvagerie gratuite. Sauvagerie humaine qui ne s’en prend toujours qu’au plus faible ! Cette lâcheté sauvage qui surgit comme un monstre dans nos pires cauchemars.

Trouver du plaisir à frapper une femme, battre quelqu’un de plus faible est tout simplement effrayant ! Cette sauvagerie des lâches, la plus commune de toutes les sauvageries est surtout humaine et se nourrit de la peur qu’elle suscite dans le regard de la victime, et qui amplifie les coups. C’est insulter les fauves que de les comparer à ce genre d’hommes-déchets.

Dans beaucoup de sociétés, la femme est victime de cette lâcheté des hommes. Jacqueline Sauvage fut battue pendant 47 ans. Ses filles furent violées par un monstre. Il était son “mari”, il était leur “père”. Comment expliquer que cela ce soit passé sans que rien, n’ait pu se faire pour que cesse cette horreur.

Ce sauvage fut abattu dans le dos. Il fut éliminé comme une bête monstrueuse qu’il était. Que ce soit dans le dos, ou de face, qu’est-ce que cela change ? La différence ? C’est 10 ans de prison répond la justice. Le procès d’une femme terrorisée qui n’a pas tiré sur son bourreau de face. Les femmes juges, les femmes jurées se sont-elles posées la question de savoir si, après 47 ans de violences diverses et variées, elles n’auraient pas, elles aussi, la peur aidant, flinguées leur bourreau dans le dos ?

La violence faite aux femmes est la honte de nos sociétés d’hommes. Depuis plusieurs dizaines d’années, la liste des victimes s’allonge. Tous les jours, des femmes meurent sous les coups. Tous les jours des femmes sont violentées, violées, battues. Et c’est toujours la même réponse que donnent nos “donneurs de leçons”, nos sociologues de gauche, nos décideurs, nos autorités: la femme doit faire attention, elle doit-être prudente, doit sortir à des heures raisonnables, elle doit s’habiller comme ci,  et pas comme ça, elle doit baisser les yeux, avoir peur des regards, de la confusion. Personne ne songe à dire aux hommes qu’il serait bon de dompter et de calmer leur libido, de taire leur violence, de se montrer intelligent, et courtois. Comme si l’homme avait le droit lui, de laisser s’exprimer sa bite à la place de son cerveau, et que finalement, le pauvre bougre a tout de même quelques excuses, qu’il faut le comprendre.  Ce qui est révoltant, c’est que d’autres femmes partagent et expriment ce point de vue aberrant.

Femme battue1

Hier à Cologne, plusieurs centaines de femmes ont été violentées, violées et battues. La réponse des autorités allemandes fut de leur conseiller de s’habiller, de laisser la longueur d’un bras de distance entre elles et les assaillants. D’autres trouvèrent que ce n’était finalement que du tripotage de fesses. Pour ces braves gens, se faire arracher sa culotte, se faire mettre des doigts dans son intimité, ce ne serait donc que du tripotage.  Mais bon sang, c’est du viol pur et simple, dans toute son horreur ! J’ignore ce qu’aurait dit Angela Merkel si à Cologne, elle avait pris plusieurs doigts entre ses cuisses. Je sais la colère, la rage de beaucoup de parents si leurs filles avaient été violées.

Cela me rappelle la réflexion de Jean François Kahn, sur les amours ancillaires de DSK. Ce n’était qu’une servante, un simple tripotage finalement, c’est presque normal. Il s’en est excusé par la suite, mais c’est tout de même révélateur d’un état d’esprit.

La violence faite aux femmes est largement partagée par l’ensemble des femmes, et de toutes les catégories sociales. Du PDG aux SDF en passant par les ouvrières et les classes moyennes, les hommes peuvent parfaitement se comporter en vrais salauds et dans un silence médiatique ouaté.

Alors quoi, est-ce culturel, ou est-ce dans les gènes des hommes ?  Dans nos sociétés, il n’est pas revendiqué de battre sa femme. Même si hélas, un sportif fut décoré par Hollande de la légion d’honneur bien que sa femme, présentatrice à la télévision, ait déposée plainte pour violences conjugales. D’autres artistes et autres acteurs font souvent la une des journaux pour des faits de violences sur leurs femmes ou des femmes. Pour autant, dans l’échelle de l’horreur, il y a pire ! Il y a le système islamiste qui lui, revendique ouvertement et comme normal et nécessaire, la violence faite aux femmes. Voici pour preuve quelques sourates issues du coran, le livre magique qui autorise la violence à tous les niveaux.

Sourate 2 verset 223: Vos femmes sont un champ de labour pour vous: cultivez votre champ de la manière qui vous convient, et œuvrez pour vous-mêmes préalablement. Craignez Allah et sachez que vous allez le rencontrer.

Sourate 4 verset 15: Quand à celles de vos femmes qui se rendent coupables
d’actes immoraux, demandez à quatre témoins crédibles parmi vous  (Les hommes) d’accepter de témoigner contre elles. Si ces témoins acceptent de témoigner contre elles, vous les enfermerez dans des demeures  jusqu’à ce que la mort s’ensuive ou que dieu leur trouve une meilleure issue.
Sourate 4 verset 34: Les hommes ont autorité sur les femmes en raison des
privilèges que dieu accorde à certains par rapport à d’autres et en raison des biens qu’ils dépensent pour elles. En l’absence de leurs conjoints, les femmes vertueuses sont chastes. Elles préservent ce que dieu a considéré devoir l’être. En revanche, celles dont vous craignez la sédition, ne vous mettez pas au lit avec elles, vous les relèguerez et vous les battrez, à moins qu’elles ne vous obéissent à nouveau.

 Femme en islamFemmes en bouteilles

Les femmes dans ce genre de société, sont des proies. Elles sont des objets, des vagins sur pattes, elles sont là pour satisfaire les besoins de mâles débiles qui ont placé leur honneur au fond de leur froc, leur savoir vivre, leur intelligence au niveau de leur sexe. Si en plus, une soi-disant religion autorise les hommes à violenter les femmes considérées comme étant un butin, une esclave, un bien, une soumise de par la volonté d’un dieu parfaitement archaïque, alors il y a véritablement de quoi s’inquiéter pour l’avenir de nos femmes, celui de nos filles occidentales, face à un troupeau d’envahisseurs à 80% mâles et obsédés sexuels. Comment ne pas me souvenir de ce poème écrit autrefois.

Son regard peu à peu, se voilait. On aurait dit qu’il s’éloignait.  Son mari lui avait pourtant promis, il avait prévenu, puis l’avait maudit ! « Ta place et ici, avec ton mari, Dieu l’a dit !» Par hasard, au détour d’un escalier dans la cité, un garçon presque aussi jeune qu’elle lui avait dit qu’elle était belle. Malgré son visage voilé ! Il était beau ce jeune étranger ! Depuis lors, il occupait ses pensées. Elle voulait seulement chanter. Voulait simplement rire et puis lui parler. Être libre pour le rencontrer!

Elle n’avait rien appris, ni rien connu. Elle était si jeune et n’avait rien vu. Utilisée et enfermée vivante avec cet inconnu que l’on avait choisi pour elle. Famille, tradition, ainsi soit-elle ! Il l’avait choisi au bled,  “pour son bien”. Elle quitta des chaînes pour d’autres liens.

Elle voulait chanter l’étranger, être belle, rire et lui parler. La famille n’a pas voulu. L’honneur ! Et la famille n’a pas su. Horreur ! Son regard  peu à peu se brouillait, de sa gorge la vie s’écoulait ! Elle allait s’évader de cette vie. Revenir au village, au pays. Son âme est libre désormais !

Les hommes n’ont aucun droit de vie ou de mort sur la femme. La femme est née libre et égale en droit dans nos sociétés occidentales. Il est bon de le rappeler. Il est par contre dommage, avec la complicité des dirigeants politiques, d’avoir à supporter des envahisseurs qui, par définition  culturelle et religieuse, considèrent la femme comme inférieure et pouvant faire l’objet d’agressions.

Je fais partie de ceux qui considère que Jacqueline Sauvage n’a fait que débarrasser la société française d’un nuisible.

Gérard Brazon (Le blog)

Niquab- Photo de famille