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La clique LREM mobilisée pour sauver le soldat Darmanin

Sarkozy joue les visiteurs du soir à l’Élysée et souffle à l’oreille du Jupiter en carton-pâte le nom de Christine Lagarde comme Première ministre du premier gouvernement du prochain quinquennat macronien.

Woerth, un des atouts de Pécresse, elle le voyait – sauf gros accident industriel de la part d’un juge – ministre de l’Économie, passe chez Macron. Qui seront les deux ou trois autres glorieuses figures LR qui franchiront le pas ?

La France dans les yeux, émission de BFM. Zemmour affronte une habitante d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), Zina Terki, qui trouve que son département est un havre de paix. Elle prend le métro à 23 heures et n’y a jamais été agressée. Tous ceux qui sont obligés de voyager quotidiennement dans le coupe-gorge apprécieront. Madame Terki, déguisée en intervenant lambda par BFM, est une militante d’extrême-gauche très islamo-collabo, présidente du « 93 au cœur de la République », une association créée par Mouloud Aounit. L’intervention de la vieille peau gauchiste est partout sur les médias mainstream. Signalons que dans la même émission, Zemmour a eu en face de lui le “grand” historien Franck Collard, homme qui avait minimisé la décapitation de Samuel Paty et quasiment fait porter le chapeau aux catholiques de… 1909 et à Jeanne d’Arc.

Par contre, intéressante discrétion médiatique sur les aventures d’Aurélien Taché à Niort. L’homme, député ex-LaREM aujourd’hui membre d’un furtif parti écolo, agressé à la sortie d’un bar, a insulté les policiers de la BAC venus à son secours. « Baqueux de merde » est, d’après les policiers, l’insulte la moins violente éructée par le petit bonhomme très islamo-compatible.

Autre massif silence des médias : le décès du professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine mais opposant à la politique covid de Macron.

Sur le plateau de C est à vous (France 5), Marc-Olivier Fogiel, directeur-général de BFM, a expliqué le coup de chaleur de Gérald Darmanin face à Apolline de Malherbe. À la question : « Est-il misogyne, cet échange ? », il a répondu avec bienveillance : « Je ne crois pas que ce soit misogyne. C’est un peu tendu. Mais des interviews tendues, j’en ai menées aussi. J’ai entendu Gérald Darmanin utiliser cette expression avec des intervieweurs hommes également ».

« Calmez-vous Madame, ça va bien se passer » n’est donc pas une parole méprisante envers une femme pour Fogiel venu faire la promotion de la GPA et de son livre Qu’est-ce qu’elle a ma famille ? Livre dont, entre parenthèses, France 2 a tiré un téléfilm, œuvre de pure propagande pour la location d’utérus comme sait les réaliser la télévision de nos redevances. “Faire progresser le progressisme” devrait être le slogan de la radio-télévision d’État.

Assis à droite de Fogiel, Édouard Philippe, monsieur 80 km/h. Il est là pour la réédition de son ouvrage Impressions et lignes claires. Il confirme que Darmanin est un chic type qui utilise souvent cette expression, même avec les hommes.

Darmenin lançant à un type « Calmez-vous Monsieur, ça va bien se passer », je crains que celui-ci se mette en recherche d’un tube de vaseline.

Les arguments de la Macronie pour défendre Darmanin sont pathétiques.

Et Fogiel a continué. Après avoir absous le ministre de l’Intérieur, il suggère qu’Apolline de Malherbe a commencé l’interview d’une manière trop abrupte qui a déstabilisé le ministre : « il a été un peu perturbé, il a cette expression malheureuse, c’est la campagne, il n’y a pas mort d’homme. »

« Il n’y a pas mort d’homme » ?  C’est l’expression qu’employa Jack Lang pour justifier les actes de son ami DSK, après le viol, pardon « le troussage de domestique » (dixit le journaliste Jean-François Kahn), d’une femme de ménage à l’hôtel Sofitel de New York.

Sur le plateau de L’heure des pros 2, l’avocat à la retraite Jean-Pierre Versini suit la même voie : la réaction de Darmanin est justifiée parce qu’il a été pris à parti par la journaliste.

Mensonges, trahisons, copinages, magouilles, comment ne pas ressentir une profonde répugnance pour les élites politico-médiatiques françaises.

Marcus Graven