La complicité du CFCM et des 250 prieurs des Champs-Elysées contre la liberté d’expression

Quelque peu sonnés par l’aspect spectaculaire des manifestations islamiques du week-end, les islamo-complaisants ont été au départ peu réactifs sur les médias et le net, laissant le champ libre à un tollé d’indignation de la part d’un nombre de plus en plus important de citoyens qui expriment leur ras-le-bol, à l’image d’une courageuse Véronique Genest, qui avec ironie, a évoqué son “coming out” d’islamophobe prenant le risque d’être ostracisée par son milieu artistique.

Mais le temps de la stupeur est passé, et l’entreprise de minimalisation de l’intrusion des islamo-fascistes sur des lieux emblématiques de l’art de vivre français comme les Champs-Elysées ou la place Vendôme, a débuté. Selon les bonnes âmes qui nous anesthésient en permanence par leur désinformation, cette agitation ne doit pas nous inquiéter. Qu’est-ce que représentent 250 islamistes par rapport à la masse des musulmans de France qui sont restés tranquilles ? Rien ou pas grand-chose. Bref, il n’y pas de quoi s’inquiéter. Fermez le ban. Il est vrai que ces bien-pensants trouveraient encore des arguments pour nous dire que tout va bien avec l’implantation de la charia en France. Il est vrai aussi qu’ils relativisent en permanence la très forte poussée islamiste observée dans les pays arabes afin de la minimiser.

LE  CFCM,  COMME  LES  MANIFESTANTS,  OPPOSE  A  L’IRONIE  ANTI-RELIGIEUSE   :  SEULES  LES  METHODES  DIFFERENT

Or non, la situation dévoilée ce week-end est très préoccupante. Tout d’abord parce que malheureusement cette masse de musulmans, qui n’a pas perturbé l’espace public par des prières dans la rue ou des appels à égorger les juifs et les participants au film, est représentée par des responsables, qui, tout en faisant le minimum syndical pour ne pas alarmer les Français non musulmans en condamnant le coup de force dans la rue, n’ont pu s’empêcher, comme à leur habitude, d’annoncer leur intention de restreindre la liberté d’expression.

Effectivement, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, « regrette que l’incitation à la haine religieuse ne soit pas réprimée par la loi comme l’est l’incitation à la haine raciale » (1). Ce monsieur veut ainsi empêcher l’expression de caricatures moquant les religions, comme celles sortant dans le Charlie Hebdo de ce mercredi.

La une de Charlie Hebdo

Tout ce qui ne rentre pas dans sa vision idéale de l’islam est perçu comme une provocation anti musulmane et doit être frappé de censure. Il est là à l’unisson du CFCM qui appelle « les Etats de droit à ne pas tolérer les insultes et les incitations à la haine diffusées contre une religion ou une communauté sous couvert de la liberté d’expression » (2). CFCM, qui ayant été élu selon des modalités démocratiques, représente bien la majorité des musulmans de France.

On mesure là le décalage mental abyssal entre les musulmans partageant le point de vue de leurs responsables et la majorité de la population française, qui si elle n’ose s’exprimer ouvertement, n’est pas encore frappée totalement du mal de la dhimmitude. Là où un esprit libre français voltairien sentira le droit à la libre utilisation de la caricature comme un signe de bonne santé, les responsables musulmans y voient « blasphème », « provocation », « événements offensants » (2), « actes irresponsables » et exigent alors le musellement des esprits libres.

Il serait temps qu’une célébrité présente sur les grands médias leur signifie que se sentir humilié et percevoir des provocations à chaque fois que quelqu’un les contrarie dans le ronron de leur croyance sont l’expression d’un symptôme psychiatrique. Cela constituerait déjà un bon point de départ pour les guérir de leur intolérance et de leur égocentrisme infantile.

La démarche de ces Boubakeur, Moussaoui et consorts est inquiétante parce qu’elle montre la priorité de leur attachement aux valeurs islamiques aux dépens de valeurs telle que l’auto-dérision liée à l’esprit français, et aux dépens des valeurs républicaines de liberté d’expression. En effet, leur prise de parole n’est que le reflet de la position de l’ l’Organisation de la coopération islamique (OCI), réunissant 57 pays musulmans, qui avait condamné la diffusion du film, qualifié “d’acte déplorable d’incitation à la haine“. Dans cette situation de crise, les responsables musulmans se révèlent encore une fois le sous-marin de l’OCI, qui, rappelons-le, agit activement pour que l’ONU institue un délit de blasphème.

Boubakeur et Moussaoui, les Laurel & Hardy de l’inquisition islamique

QU’EN  PENSENT  LES  MUSULMANS  MODERES  QUI  ONT  DONNE  LEUR  AVIS   ?

Même si certains musulmans, dont le nombre n’est pas déterminable, ne partagent pas les positions du CFCM ou sont indifférents, ils sont liés aux paroles et actes de ceux qui les engagent par leurs déclarations officielles. Dans le domaine des idées et de la politique, qui ne dit mot consent. C’est pourquoi ont lieu des manifestations lorsque des groupes sont en désaccord avec des décisions de leurs gouvernements. On attend justement une manifestation de musulmans qui montreraient leur désaccord des volontés liberticides du CFCM.

Or dans les différents forums sur le net ou dans les interventions d’auditeurs sur les radios, la majorité des prises de parole de musulmans reflète la pensée du CFCM. Refus des actes de violence, mais refus des caricatures avec souvent l’utilisation du terme « provocation ». Et les rares qui disent qu’ils veulent vivre tranquilles refusant explicitement un islam politique, n’effectuent pas de remise en cause des menaces du CFCM de restreindre la liberté d’expression.

250  MANIFESTANTS,  CE  N’EST  PAS  UN  NOMBRE  NEGLIGEABLE

D’autre part, contrairement à ce que disent les islamocomplaisants, le nombre de 250 manifestants n’est pas quantité négligeable. En fait ces endormeurs pratiquent le deux poids deux mesures. Ces islamogauchistes ne perdent pas une occasion de jouer au pseudo-résistant en alarmant les Français d’un danger imaginaire que serait le FN.

Or lorsque le FN mouture Le Pen père a effectué la mobilisation de toutes ses troupes les plus motivées en 2010, lors de la fête de Jeanne d’Arc, le 1er mai, il a rassemblé à Paris 2000 personnes. Ce qui constitue 0,0045 % des 44 millions d’électeurs français.

Si on effectue un calcul analogue en ce qui concerne les 250 manifestants islamistes, en partant de l’estimation, souvent considérée  la plus crédible, que la France compterait 5,5 millions de musulmans (de 5 à 6 millions, et donc on y inclut les enfants mineurs), on constate que ces 250 prieurs de rue constituent 0,0045 % de ces 5,5 millions de musulmans. Donc le même pourcentage que pour les manifestants du FN.

Alors messieurs les islamobéats, arrêtez de prendre les Français pour des bétas ! Soit vous estimez que la force de mobilisation du FN représente un danger pour la démocratie, et dans ce cas-là, soyez équitable et décillez vos yeux clos en admettant par le minimum de réciprocité, que ces 250 manifestants contre la liberté d’expression représentent un danger tout aussi important.

Ou bien pour vous, ces 250 ne représentent qu’une infime menace, et donc il vous faudra admettre que le danger pour la démocratie, que constitue le FN, et que vous avez toujours mis en avant pour paralyser toute critique du multiculturalisme et de l’immigration, était une vaste fumisterie. Soyez donc maintenant cohérent et faites votre choix.

Il paraît qu’il ne devait plus y avoir de prières dans les rues françaises !
Champs-Elysées – septembre 2012

Encore, le pourcentage des prieurs de rue est nettement minoré puisque les enfants sont inclus dans le dénominateur. De plus le rassemblement du FN a été préparé et organisé de longue date avec la venue des militants de toute la France ; ce qui n’est pas le cas de ces jusqu’au-boutistes musulmans qui ont improvisé à la dernière minute leur esclandre aux Champs-Elysées, et n’ont donc pu rassembler que leurs compagnons de l’agglomération parisienne ayant pu être prévenus.

Enfin, on insiste bien maintenant sur le fait que c’étaient des salafistes. L’insistance sur ces derniers permet de ne pas employer le terme « musulmans » dans l’intention sans doute de dédouaner ceux-ci de toutes responsabilités des faits de cette journée.  Or, sur les 152 excités contrôlés par la police, seule une petite minorité semble appartenir à cette mouvance (3).

Donc, non, l’intervention de ces 250, qui seront inévitablement, si on n’y met pas un coup d’arrêt, bientôt 2500, puis 25 000 n’est pas anodine par son ampleur. Elle ne constitue qu’une avant-garde, violente et décidée, qui ne fait que relayer les vœux de 2,5 millions de musulmans n’acceptant pas l’ironie vis-à-vis de l’islam, et favorables à une restriction de la liberté d’expression dans ce domaine. A ce titre, le CFCM donne le tempo et teste la réaction du gouvernement et des Français.

La déferlante non contrariée de ces 250 djihadistes potentiels ne représente qu’un avant-goût de la catastrophique régression intellectuelle et morale qui attend la France, si les Français ne se ressaisissent pas pour défendre leurs droits. Le droit et le recours à l’ironie font partie de cette défense.

Jean Pavée

(1)    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/18/97001-20120918FILWWW00620-dalil-boubakeur-appelle-au-calme.php

(2)    http://religion.blog.lemonde.fr/2012/09/13/film-anti-islam-les-responsables-musulmans-de-france-appellent-a-ne-pas-ceder-a-la-provocation/

(3)    http://www.rue89.com/2012/09/18/les-salafistes-en-france-un-probleme-social-pas-religieux-235402