La coupe du monde de football comme on l’aime : 4 pays musulmans out !
Quatre pays musulmans, le Maroc, l’Égypte, l’Arabie saoudite et la Tunisie, passent à la trappe et ne poursuivront pas les compétitions du Mondial de football 2018. Et c’est tant mieux. L’air sera désormais plus respirable dans les stades de Russie.
Les Marocains, les Égyptiens, les Saoudiens et les Tunisiens devront faire leurs bagages et rentrer chez eux. Ils ont eu beau prier et s’agenouiller, appelant Allah à leur venir en aide, la tête tournée vers la Mecque et le cul levé vers l’Élysée et la Statue de la Liberté, rien n’y a fait.
Ils ont eu beau supplier le Tout-Puissant, le front collé pendant de longues minutes au gazon, sous l’œil ravi des caméras, Allah est resté sourd à leurs prières. Comme s’il voulait les punir d’avoir piétiné du gazon, ce tapis de verdure qui ne peut orner que les prairies du Paradis. Pourtant, les oulémas musulmans les avaient avertis. Marcher sur de l’herbe, qu’Allah seul sait faire pousser, est haram. Jouer dessus est un péché impardonnable. Allah vous le fera payer très cher. Le musulman est fait pour marcher sur le sable et se torcher avec des cailloux. Tout autre comportement est répréhensible aux yeux du Tout-Puissant.
Les joueurs musulmans ont essayé de se justifier. « C’est un gazon artificiel, ont-ils expliqué. Tous les joueurs y crachent et y vidangent leurs narines à volonté. Mais, nous les musulmans, on le purifie en s’y agenouillant. Et on continuera à le purifier tant qu’on pourra encore jouer. C’est pour ça qu’il ne faut pas qu’on soit éliminés.»
Peine perdue. Allah, qui règlemente le moindre geste et la moindre volonté de ses ouailles, a obstinément refusé de leur venir en aide. Et les équipes musulmanes ont bu le calice jusqu’à la lie. Le monde musulman est sidéré. Dans le football musulman, ce n’est ni l’entraîneur, ni l’arbitre, ni l’assistance vidéo qui décident du sort d’un match, mais Allah seul. Mais, pourquoi, diable, Allah a-t-il abandonné les siens ? Comment a-t-il permis aux mécréants orthodoxes russes d’en mettre 5 à l’Arabie saoudite, berceau de l’islam béni ? Comment a-t-il permis à la Belgique d’en mettre autant à la Tunisie qui applique à la lettre les préceptes du Coran ? À chaque fois, autant de buts que l’islam a de piliers. Un but pour chaque pilier… Allah n’est-il pas capable de faire la différence entre un but et un pilier ?
Les musulmans n’arrivent pas, non plus, à comprendre comment le Portugal catholique ait pu anéantir les aspirations du peuple du Maroc de se hisser sur le podium des nations prestigieuses de football. Ils y croyaient fermement. D’autant que leur « Commandeur des croyants », principal supporteur des « Lions » (de l’Atlas), avait placé les destinées du pays entre les mains d’un (Hervé) Renard français avide de gloire.
Après l’élimination du Maroc, de l’Égypte et de l’Arabie saoudite, tous les espoirs des pays musulmans s’étaient portés sur la Tunisie. La Tunisie devait demeurer sur le champ de bataille, coûte que coûte, pour sauver l’honneur de la nation islamique. Mais la Tunisie s’est vite liquéfiée devant les assauts d’une escadrille de guêpes belges aguerries au maniement du ballon rond.
Il restait, toutefois, encore une lueur d’espoir. Que le Panama gagne contre l’Angleterre. Mais l’Angleterre lui en avait mis 5 à la toute première mi-temps. Nom de Dieu, encore un 5…
Tout est définitivement perdu par les pays musulmans. C’est frustrant et douloureux pour eux, mais ce qui les accable le plus, c’est de voir qu’un pays haï et banni de leur communauté se maintient sur le ring dans cette arène mondiale des mécréants : l’Iran chiite. Le pays islamique éternel ennemi juré de la nation musulmane.
Au sein de l’islam, c’est toujours « Cramer contre Cramer ». C’est toujours cette terrible fureur entre deux communautés qui rappelle les scènes loufoques de l’amusante rivalité entre Tom et Jerry chez Walt Disney, à la différence que si la rivalité Tom-Jerry est imaginaire, ne dure que quelques minutes et finit toujours par un sourire et un clin d’œil, celle entre musulmans (sunnites et chiites) est bien réelle, perdure depuis des siècles et finit toujours par une hécatombe.
Mais les musulmans ne devraient pas perdre totalement espoir. Il reste encore l’équipe de France.
L’équipe de France pour sauver l’honneur de la grande nation islamique.
N’est-elle pas à moitié musulmane ?
Abdelhamid Lachgar