La détestation de nos valeurs, ça suffit !

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« Est-il permis de détester les gens à cause de leurs bonnes intentions ? »
(Gérald Lescarbeault).
« Corrige un idiot, il finira par te détester ; corrige une personne mature, elle te remerciera pour la leçon. » (Ligeor Nsongola).

Petit à petit, insidieusement, nous nous étions habitués à la repentance pleurnicharde qui nous était imposée, soit par le pouvoir – avec ses jérémiades sur les méfaits de la colonisation et les excuses prodigués à ceux que De Gaulle appelait « les rois nègres » – soit par les minorités raciales, religieuses ou sexuelles, qui estiment que le mâle blanc (hétérosexuel) est responsable de tous les maux de la création et qu’il doit, pour cette raison, battre sa coulpe ad vitam aeternam.

Nous avions fini par comprendre que le temps était venu, pour la France, de payer pour son histoire, son passé, ses conquêtes, son Empire, l’esclavage, ses guerres coloniales, son suprématisme blanc, son machisme, sa xénophobie, son racisme endémique… et j’en passe.
On ne peut pas reprocher à nos anciens colonisés de (tenter de) tirer profit de la faiblesse, de la culpabilité imbécile, de la lâcheté, de la veulerie, de nos dirigeants. Nous avons vu, dans nos rues, des défilés de Musulmans qui insultaient la France et nous traitaient d’islamophobes ; nous avons accepté que des hordes noires saccagent ou déboulonnent les statues de nos grands hommes ; nous avons toléré qu’un ministre de l’intérieur mette – moralement – un genou à terre devant des pillards et des vandales allogènes. En conséquence, nous récoltons… ce que nous avons semé !

La repentance – ce mal ô combien mortifère ! – s’est abattue sur le pays comme la vérole sur le bas clergé (1) et elle a contaminé presque toutes les couches de la société. Les moins touchées étant la classe ouvrière, parce qu’elle a encore du bon sens, qu’elle se paupérise et en a marre de trimer pour faire vivre des allocataires d’aides sociales qui nous arrivent massivement d’Afrique ou d’autres pays où l’on crève de faim (surtout depuis qu’ils sont indépendants).

Elle n’affecte pas trop la paysannerie, la France des campagnes, qui travaille dur et qui gagne souvent moins que les nouveaux arrivants noirs ou maghrébins. Cette France ouvrière et paysanne – le « prolo » et le « cul-terreux » méprisés par les bobos – n’a pas honte d’être blanche et ne se sent aucun devoir vis-à-vis de gens qui ne voulaient plus de nous mais qui veulent bien de notre argent.

Elle ne pollue pas non plus la petite aristocratie, « fin de race » et catholique traditionaliste.
C’est un milieu qui, des croisades à Diên-Biên-Phu, en passant par les guerres de Vendée, se bat pour un idéal, avec une certaine prédilection pour les causes perdues. Son dernier baroud d’honneur aura été l’Algérie française : une guerre gagnée militairement mais perdue politiquement.

La repentance, contrairement à ce que l’on croit, n’est pas systématiquement de gauche ; les gens de gauche se foutent éperdument du passé colonial de la France. Les plus cultivés savent que les beaux esprits « issus des Lumières » étaient tous esclavagistes et que, sous la III° République, la droite, humiliée par la défaite de 1870, rêvait d’une revanche sur les Prussiens. Après Sedan, elle pensait déjà à la reconquête de l’Alsace-Lorraine. Tandis que la gauche maçonnique voulait importer l’esprit des Lumières et civiliser les peuplades africaines sous-développées : les propos de Jules Ferry ou d’Émile Combes à ce sujet sont sans ambiguïté. La gauche a perdu la classe ouvrière, donc elle racole des voix auprès des enfants du Jus Solis. Et elle se dit que la pagaille, les manifestations, la lutte anti-flics, peuvent devenir, à terme, un moyen d’accéder au pouvoir.

La repentance, c’est au sein de la bourgeoisie – grande ou moyenne – qu’elle fait son lit. Éric Zemmour appelle l’électorat de Macron « les partis bourgeois ». Pour ma part, je désigne ce ventre mou, ce magma tiédasse, par « l’extrême-centre » : c’est le vieux rêve brisé de Giscard, que Macron a réalisé. L’alliance de la « gauche-caviar » et de la « droite-cachemire », cette dernière courant après les avancées « sociétales » de l’autre. Les différences entre les deux sont infimes. Sans sombrer dans le cliché, disons que la « droite-cachemire » est souvent plus ancienne que la « gauche-caviar », ramassis de parvenus, de nouveaux riches engraissés au fric gagné dans des métiers dans lesquels on ne transpire pas trop : le show-biz, le cinéma, la pub, la communication  et, bien sûr, les médias. Mais, aussi vrai que la droite d’antan était l’alliance du sabre et du goupillon, « l’extrême-centre » bourgeois, très majoritairement urbain, est celle du libéralisme (débridé) et du pognon.

La repentance, c’est, pour le pouvoir, un moyen de fragmenter l’opinion, donc de diviser pour régner, et de faire des minorités – racialistes ou LGBT – d’éternelles opprimées.
Pour « l’extrême-centre » c’est LE moyen de se donner bonne conscience à bon compte. La bourgeoisie, depuis la nuit des temps, a été à la fois pétocharde et « manchiste » : il lui faut être « tendance », « in », proche du pouvoir. Elle sait, au besoin, se faire servile et flagorneuse pour préserver ses intérêts. Elle a été esclavagiste quand il fallait l’être, contre le Trône et l’Autel quand on pouvait racheter les biens du clergé et des émigrés, bonapartiste sous Bonaparte, pétainiste sous Vichy, gaulliste sous De Gaulle… etc. Elle a toujours su retourner sa veste (ou baisser son pantalon) quand il le fallait. La repentance sur le dos des autres lui convient parfaitement : elle n’engage à rien, ne coûte pas un centime et alimente les conversations de salons.

« Chez ces gens-là », comme chantait Brel, on est pour le migrant, pour le Noir vociférant qui a, paraît-il, « une revanche à prendre », pour l’inverti qui « assume sa différence », pour l’égalité homme-femme (pardon : femme-homme), pour le Niqab dans l’espace public puisqu’il s’agit d’une coutume. Et, comme on a des convictions, on n’hésite pas à employer une femme de ménage arabe, « à condition qu’elle ne soit pas voleuse » ou un jardinier noir « à condition qu’il soit propre ». On se vante d’avoir des amis « gays » car ils sont souvent « plus cultivés et plus raffinés que les hétéros ».

Bon, on n’habite pas dans les banlieues, pas même dans les quartiers populaires. On aime les pauvres, mais pas au point de vivre comme eux ! Mais on applaudit quand Yannick Noah, Omar Sy ou Lilian Thuram – trois multimillionnaires noirs (2) – se plaignent du racisme des Français de souche.
Le diktat des minorités, « me too », le wokisme, le racialisme, la « cancel culture », la théorie du genre, etc. nous arrivent des États-Unis auxquels nous devons aussi Halloween (pour occulter les fêtes chrétiennes des morts et des Saints), Coca-Cola et Mac-Do (pour fabriquer des obèses).

Quand, après la guerre, admiratifs de leurs libérateurs, les Français rêvaient de l’« Américan way of life », visionnaient des westerns et fantasmaient sur la plastique de Maryline Monroe, les gauches bourgeoises et/ou intellectuelles nous vantaient le paradis des Soviets, encensaient le « petit père des peuples » Joseph Staline et niaient l’existence du Goulag. Il était bien vu de se dire communiste et de nier l’enfer stalinien pour ne pas « effrayer Billancourt ». Et ce, d’autant plus que l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, réécrite par les gaullo-communistes, avait fabriqué le mythe du « parti des 75 000 fusillés », chiffre vite arrondi à 80 000 (3), au diable l’avarice !

En France, aujourd’hui encore, il n’est pas mal vu de se dire Stalinien ou Maoïste, or ces fous sanguinaires, auxquels on peut ajouter Castro, Guevara, Pol Pot et quelques autres, ont des millions de cadavres sur la conscience (mais encore faudrait-il qu’ils aient eu une conscience !). Quand Giorgia Meloni a été nommée Premier ministre en Italie, toute la presse a poussé des cris d’orfraie : une néo-fasciste arrivait au pouvoir. Mais de qui se moque-t-on ? J’imagine les beuglements indignés des bien-pensants si quelqu’un se réclamait d’Adolf Hitler (à part, peut-être les écolos car Hitler était végétarien, ne buvait que de l’eau et aimait beaucoup les animaux). Pourtant, le Nazisme est mort au procès de Nuremberg (de novembre 1945 à octobre 1946), mais j’attends toujours qu’on fasse un procès de Nuremberg du Communisme et de ses 150 millions de victimes dans le monde.
Après la chute du mur de Berlin en novembre 1989, puis quand l’« Empire éclaté » prédit par Hélène Carrère d’Encausse est devenu une réalité, j’ai pensé, naïvement sans doute, que nous nous rapprocherions de la Fédération de Russie car c’était notre intérêt. Mais entre temps, « l’extrême-centre » et la gauche bourgeoise s’étaient convertis à l’atlantisme et au libéralisme débridé.

Ceux qui adulaient jadis le Bolchevisme rejetaient le nationalisme russe et ne juraient plus que par la puissante Amérique. Comme l’honnêteté intellectuelle n’est pas la qualité première de ces gens-là, ils nous rappelaient que l’Europe devait sa libération à 90 divisions anglo-américaines, en oubliant, au passage, que l’Allemagne a été vaincue par… 360 divisions soviétiques.
Je suis un anti-communiste primaire, secondaire et supérieur mais je n’oublie pas le tribut de 26 millions de morts payé par l’URSS durant la Seconde Guerre mondiale.

Du stade de la repentance perpétuelle, déjà difficile à tolérer pour les gens – dont je suis – qui considèrent que nous devrions être fiers de notre histoire, les nouveaux ayatollahs sont passés à la détestation de notre pays et de ses valeurs. Une détestation qu’ils inculquent aux enfants dans les écoles, collèges, lycées et facultés, ainsi qu’aux immigrés dont j’ai du mal à comprendre la démarche masochiste : ils viennent, clandestinement bien souvent, pour vivre dans un pays qu’ils détestent en soutenant mordicus qu’on les déteste. Il y a quelque chose qui m’échappe !

Mais s’il est bien une race que je vomis, c’est celle de « collabos » friqués, des gens aisés qui vivent confortablement et qui crachent dans NOTRE soupe pour la rendre imbuvable. Je ne supporte plus ces bourgeois ou ces aristocrates qui se comportent comme la noblesse de Cour à l’époque des Lumières (5), qui brassent des idées progressistes et condamnent « la France rancie », la nôtre.

On pense à BHL ou encore à Laurent Mouchard (qui a choisi le pseudonyme de Joffrin alors que son vrai nom lui va si bien !), mais ces bobos de la « gauche-caviar » ont trouvé pire qu’eux.

Citons, par exemple Caroline de Haas, qui est passée des « petits frères des pauvres » et du scoutisme à l’UNEF, au PS puis à « Osez le féminisme ». Ou encore Geoffroy de Lagasnerie qui défend toutes les thèses farfelues de l’extrême-gauche (soutien à Assa Traoré, lutte contre les violences policières… etc.). En 2017, dans « le Figaro Magazine »(6) Judith Waintraub listait les « intellectuels, responsables politiques ou acteurs associatifs de l’islamo-gauchisme qui investissent l’espace médiatique », dont Geoffroy de Lagasnerie. En 2020, lors de la sortie de son essai « Sortir de notre impuissance politique », Geoffroy de Lagasnerie provoquait (encore !) une polémique en affirmant :
« J’assume totalement le fait qu’il faille reproduire un certain nombre de censures dans l’espace public, pour rétablir un espace où les opinions justes prennent le pouvoir sur les opinions injustes. ». Pour lui il doit y avoir « à une forme de mépris que la gauche doit avoir pour les opinions de droite pour en freiner la diffusion publique ». Sous d’autres cieux moins cléments que les nôtres, on appelle ça un commissaire politique. Il manque encore la « rééducation par le travail » mais si ces gens arrivent un jour au pouvoir, il nous faudra numéroter nos abattis !

Le tout dernier combat de Geoffroy de Lagasnerie est contre… la famille. Il déclare « J’associe beaucoup la famille à la déperdition, à la tristesse, l’ennui ». On a envie de dire à ce provocateur gauchiste qu’on se fout éperdument de ses états d’âme !

Pour finir, citons Violaine de Filippis, qui est avocate et chroniqueuse dans « l’Humanité », ce torchon communiste. Pour elle, les « féminicides » et autres violences faites aux femmes sont dues à… notre culture judéo-chrétienne. Je vous mets au défi de trouver, dans la Bible ou la Torah, une seule incitation à punir, à bastonner ou pire, à tuer, une femme. En revanche, je peux vous citer quelques sourates du Coran qui expliquent la graduation des châtiments à appliquer à une femme insolente ou manquant de docilité. Et ne parlons pas de la femme infidèle qu’on lapide dans certains pays musulmans. Comme dit un proverbe arabe : « Bats ta femme tous les matins, si tu ne sais pas pourquoi, elle le sait ». Mais comme je ne veux pas être poursuivi pour « incitation à la haine raciale ou religieuse » je me garderai bien de critiquer les coutumes des suppôts de Mahomet.

Éric de Verdelhan

1)- Pour être honnête, le haut clergé actuel de vaut guère mieux !
2)- Dont deux, sinon les trois, sont des exilés fiscaux.
3)- J’ai dénoncé ce bobard dans mon livre « Mythes et Légendes du Maquis » publié aux éditions Muller en 2019.
4)- « L’Empire éclaté » d’Hélène Carrère d’Encausse ; éditions Flammarion; 1978.
5)- En oubliant que la tête de ces traîtres à leur milieu a souvent fini sur le « rasoir national ».
6)- Édition du 6 octobre 2017

 

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9 Commentaires

  1. Merci pour ce superbe article très instructif.
    Je ne savais que c’est 26 millions de Russes qui ont donné leur vie pour la Libération de 1945…
    Merci de citer ma chouchoute que j’admire énormément : Hélène CARRERE d’ENCAUSSE. Une femme admirable sur tous les plans. Enfant, elle a appris en premier le Russe, puis le Français. Et elle a fini Secrétaire Perpétuel de l’Académie Française : CHAPEAU Madame !🌹
    Très bel article pour le style, les idées (que je partage) et pour son originalité. Merci 💐

  2. Oh comme je vous comprends. Je suis toujours entièrement avec vos conclusions, hélas pour le reste je n’ai pas vos connaissances mais je partage souvent vos dires surtout sur l’Algérie Française que j’ai bien connue.
    Je hais tout ce qui est trahison et surtout faux-culs, profiteurs etc…

  3. La meilleure façon d’éradiquer tous ces malfaisants n’est pas de les combattre mais de les laisser dire et contribuer à leur propre anéantissement. Parce que nous savons qu’à un moment ou un autre, aucun régime aussi élaboré soit-il ne peut résister à la prédation humaine.

  4. il est grand temps de répliquer haut et fort, se faire traiter de populiste, de fachiste devient une légion d’honneur, ne rien céder, ne rien admettre en baissant les yeux

  5. Si vous ne l’avez pas lu, vous devriez lire Gaume : “La Révolution : recherches historiques”.

    Comme cela fait 10 tomes, vous pourriez lire, en attendant, du même auteur : “Où allons-nous ?”.

    Et là vous comprendrez :

    – D’une part que la République française est un oxymore.
    – D’autre part que toutes les familles politiques étant républicaines, donc antifrançaises et donc antichrétiennes, elles sont toutes au service zélé de notre destruction.

    Il n’y a pas (d’extrême) (centre) : il n’y a que des républicains contre les français parce que contre la France et contre la France parce que contre le Christ.

    Donc, êtes vous Français ou républicain ?

    • Il me semble que mes livres et mes articles sur le Trône et l’Autel démontrent que je suis français 😊

  6. Encore une fois, désolé de passer pour un sanguinaire, mais j’affirme ici que nous serons débarrassés de la caste malfaisante de la bourgeoisie “d’extrême centre” lorsqu’elle aura été remise à sa place, exactement comme ont été remis à leur place les aristos autrefois…

    Une caste parasitaire doit être éliminée politiquement !

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