La dictature des partis contre la France a pu produire un Hollande !

hollandesarkozy11-11« [le régime] était à bout de souffle, ses chefs ne contrôlaient plus ni l’armée, ni l’administration, ni la police, ni leur propre politique, ni rien ; ils ne savaient plus que “confondre indéfiniment l’art de gouverner avec celui de biaiser, de tricher, de mentir.” (citation de Sirius, dans le Monde du 15 mai 1958.) »

Voilà comment Pierre Viansson-Ponté dans son “Histoire de la république gaullienne” introduit le contexte des “événements” de mai 1958 et la fin de IVème République, vomie par les Français. Nous y sommes à nouveau.

L’Histoire ne se répète pas ; ne serait-ce que parce qu’il n’y a Histoire que quand il y a une trace écrite, un exposé des événements passés, et que cet exposé et cette mémoire sont un paramètre qui n’existait pas précédemment ; ce qui rend, forcément, les contextes différents.

Mais il est une chose qui ne change pas : l’incapacité des politiciens devant des situations toujours nouvelles, dont ils s’abstraient totalement en niant la réalité, en vidant les mots de leur sens voire en leur faisant dire l’exact inverse de ce qu’ils signifient et en interdisant à quiconque de remettre en cause le discours.

Ils évoluent donc dans ce théâtre d’ombres qui ne pèsent rien, dont on peut régler la taille simplement en modifiant l’éclairage — jusqu’à faire d’un François Hollande, secrétaire de la S.F.I.O., un “présidentiable” !

Et il va sans dire qu’on élimine de la scène tout ce qui gêne, en coupant l’éclairage…

Ce qui s’appelle proprement l’obscurantisme et qui est le seul moyen de faire passer un croissant de Lune pour une source de lumière, et des faces de Lune pour des torches guidant le Peuple… On ne s’étonnera pas de la compatibilité de l’islamisme et du vichysme, quand on s’apercevra que les deux mettent en place le crime de blasphème : on doit s’en tenir au texte et ne pas le questionner, sous peine de mort, civile, judiciaire ou physique.

Les formalistes, c’est-à-dire les terroristes de textes décrétés sacrés, entretiennent la confusion et répètent à longueur d’antenne sur Radio-Paris que la vérité est dans le signe, émis par les “autorisés”, et pas dans son adéquation à ce qu’il est censé désigner. C’est le propre de l’Occident de considérer que le discours n’est qu’un moyen indirect d’accéder à la réalité et qu’il n’a de valeur que s’il y est conforme ; c’est le propre de l’Orient de tenir le discours pour magique voire sacré : « Abracadabra ! Sésame, ouvre-toi ! »

Parce que dès lors que l’État joue sous rôle qui est de défendre un intérêt général qui n’est jamais défendu par des groupes d’intérêt, obéir à l’État, c’est obéir à l’intérêt général, les formalistes en font une règle, à savoir que – quoi que fasse l’État- , il faut y obéir, quand bien même cet instrument de sauvegarde de la France est utilisé contre la France !

C’est la définition même du vichysme – qui n’a malheureusement pas commencé durant la Seconde guerre mondiale et qui n’a malheureusement pas fini avec elle puisque le vichysme est consubstantiel aux partis – c’est la définition même du vichysme que d’utiliser les instruments de la sauvegarde de la France contre la France : l’Armée se battant à l’extérieur au profit de l’ennemi ; les forces de police et la justice utilisées contre les Français ; l’enseignement contre la civilisation française ; l’État cassant toute souveraineté française pour favoriser les intérêts étrangers, l’étranger étant une “chance pour la France” cependant que Radio-Paris explique que le Français n’en est que le boulet.

Les politiciens sont donc revenus à leur vomissure : la dictature des partis, contre la France ; toujours contre la France.

Ils ont utilisé pour cela le talon d’Achille qui subsistait, pour des raisons historiques, dans la Constitution de la Vème République : la possibilité pour le Parlement de changer la Constitution, ce qui leur a permis, par des Coups d’État parlementaires de plus en plus rapprochés, de vider la Constitution de sa substance.

Mais pour ceux qui ne le sentiraient pas et qui auraient besoin de comparer avec les textes, il reste encore dans la défunte constitution de la Vème République des pans de l’édifice original et qui démontrent que les partis politiques sont… anticonstitutionnels, de même que leurs actions.

Voyez plutôt :

La Constitution stipule en effet dans son article 4 que « les partis et les groupements politiques concourent à l’expression du suffrage », alors que nous constatons que les partis font tout pour interdire au Peuple de s’exprimer et pour interdire au Peuple de pouvoir même accorder ses voix à ceux que la Propagandastaffel reconnaît porter le sentiment populaire : ne nous explique-t-on pas que dans toute l’Europe montent les aspirations nationales et que “donc” il s’agit d’interdire cette expression du sentiment du Peuple ? Ce qui est le viol littéral de la Constitution.

Toujours dans son article 4, la Constitution stipule que ces partis ou groupements politiques « doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie », ces mêmes partis et groupements qui décrètent d’accusation toute aspiration à la souveraineté nationale et qui interdisent la démocratie à savoir le « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » (article 2). On ne peut qui plus est respecter le principe de la souveraineté nationale quand la Nation s’étant exprimée par l’intermédiaire du Peuple, on efface la décision du Peuple pour passer en force une décision précisément contraire (T.C.E.). Ces partis sont donc anticonstitutionnels.

La Constitution ne stipule-t-elle pas dans son article 3 que « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. » Que font donc François Hollande, sa clique et les parlementaires supranationaux socialistes, ultra-minoritaires dans le pays, fracassés du suffrage universel, naufragés de la légitimité, sinon nous imposer leur dictature ?

La Constitution ne stipule-t-elle pas, dans son article 3, que « le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret » ? Comment se fait-il que ce suffrage ne soit plus secret, dans un pays en état de guerre, lorsqu’on prétend publier les parrainages c’est-à-dire désigner les parrains aux milices qui n’hésitent pas à tuer ? Comment peut-on organiser des soi-disant “primaires”, qui ne sont pas le choix du meilleur candidat pour porter “une” certaine idée de la France, mais une “primaire” ouverte à laquelle n’importe qui peut participer afin que ceux qui ne défendent pas “cette” idée puissent éliminer ceux qui la défendent ? En quoi ce suffrage est-il “universel” ? En quoi ce suffrage est-il conforme à la Constitution, puisque sa destination est le choix du Président de la République, et que ce suffrage n’est ni “direct” ni “indirect” ?

La Constitution de 1958 fait référence au préambule de la Constitution de 1946 qui stipule « [La République française] n’entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucune peuple. » Qu’ont donc fait MM. Sarkozy, Juppé, Hollande contre la Libye ? Contre la Syrie ? Et contre la liberté du peuple français ?!!!

La France est sous la dictature des partis, c’est-à-dire sous la dictature de la médiocrité, de la malhonnêteté et de la trahison.

La dictature des partis a pu produire un Hollande. C’est assez dire que les partis ne sont qu’un organe digestif, parasitant la nation et s’en nourrissant jusqu’à tuer le corps hôte. Et ce que l’on voit au bout du processus, c’est ce que l’on voit au bout de tout processus digestif : des étrons !

Thierry Laronde