La France dernier terrain vague en attente du Tsunami

La France poubelle, la France pagaille, de plus en plus coupe-gorge, bordel à enfer ouvert, mais musées friandises pour flash mode en guise de coke, photo grandeur nature de Newton d’où cohabite luxe luxure et v(i)ol, imaginez un couple rigolard en fourrure haut court (“croptop”) et costume grunge marchant tout à côté d’un tabassage de handicapés (hélas “relayé par l’extrême droite” dixit “Femme Actuelle”) entre deux mendiants (“blancs” : ouf !) et un viol que le couple esquive en rigolant scientifiquement (“il y a bien plus d’accidents de la route ou de morts par pollution que de viols”) se demandant cependant s’il ne va pas imiter cette prouesse dans la salle de bain de l’appartement de fonction du “haut” fonctionnaire qui les aura invités entre deux cols roulés nouveaux collets montés et trois annonces de candidatures pour 2027…

Une fiction de “Guérilla” ce Guernica urbain de Laurent Obertone ? Pas sûr, à feuilleter le quotidien  déjà là de cette France décomposée pensée désormais seulement par nos sectaires au Pouvoir comme “espace” (“absence de patrie (…) lieu-dit (…)” écrit Derrida dans Parages (p.15 3 ème paragraphe) ; d’où la nécessaire suppression de la Statue de St Michel…

La France est devenue ce gros mot au fond prononcé désormais à voix basse ou dans les cérémonies officielles par ceux qui confondent, exprès, gouvernance et gouvernement mondial, le premier terme tablant plutôt sur la coopération internationale entre nations souveraines, le second terme voulant effacer ces dernières au profit (au sens littéral) d’une administration globale des affaires humaines régie par la nouvelle Numérologie (assemblant divers indices invraisemblables comme le PIB par exemple) faisant office de sédiment “scientifique” alors qu’il s’agit de poudre aux yeux scientiste.

“On” assiste ainsi en temps réel à une sorte de démembrement littéral : un écartèlement (façon Damien de Foucault qui l’a fait beaucoup jouir dans Surveiller et punir, pp. 9-11) en Place de Grève où l’on sent en effet les os craquer, les ligaments s’étirer, le sang couler sur le bitume réglementé zéro émission 2050, une boucherie sans anesthésie sinon la méthadone médiatique injectée à haute dose par les médias de Grands Chemins.

L’atmosphère, symbolique s’entend, devient chaotique, instable, ses courants aspirent vers le bas en ce sens où tel le tableau de Bacon qui s’écoule dans son évier l’on sent bien se dissoudre la chair France non plus sur un barbecue extérieur mais intérieur, nucléaire, la guerre nucléaire a dans ce cas déjà eu lieu : reste sa version officielle pour passer la serpillière de Dame Nature : l’on retrouvera en effet d’ici dix mille ans quelques fragments du réel mondial made in 2022 tout en haut d’une montagne ayant émergé ou immergé, tout dépend de la force du Tsunami qui vient.

Quel Tsunami ?… L’autre nom de la “Vieille Taupe” (Hamlet, I, 5) ?… “Wait and see” dirait La Princesse Umma parlant du déluge qui vient…

Lucien Samir Oulahbib

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