Le quotidien Le Monde a cru bon de republier un article de 1999, intitulé « La France moisie », de Philippe Sollers à l’occasion du trépas de l’individu, croyant sans doute espérer nous tirer quelque larme et augmenter le tirage.
https://www.lemonde.fr/archives/article/1999/01/28/la-france-moisie_3534720_1819218.html
Comme bien souvent, il y a l’écrivain et l’Homme.
On a vu des procès intentés aux écrivains Louis-Ferdinand Céline ou Drieu la Rochelle pour les hommes qu’ils ont pu être.
Curieusement des hommes qui ont été adouber des idéologies qui n’ont rien à envier aux courants de pensées prétendument proches de Céline ou Drieu dans l’ignominie contre le Genre Humain ne voient jamais leur œuvre littéraire interdite : ainsi de Sartre, mais aussi de Philippe Sollers.
C’est l’inclinaison française qui relève de la discrimination pure de voir ce pays, ses journalistes, ses politiques, ses distributeurs de prix littéraires, ses supposées « élites » pardonner aux gauchistes leurs plus de deux cents millions d’êtres humains assassinés, torturés, brûlées vifs, pendus, violés au cours du XXᵉ siècle, tandis que rien n’est pardonné pour des écrivains rangés par la bonne-pensance sous l’étiquette « extrême droite » ou nazie.
Il y a ainsi pour l’intelligentsia française deux types de génocidés dans l’Histoire de l’Humanité, ceux qui sont totalement acceptés et acceptables au nom d’idéologies que la même bonne-pensance va classer au rang de « progressistes », et ceux, largement moindre en nombre, qui sont classés au rang de fascistes.
L’être humain assassiné par les progressistes n’est qu’un détail de l’Histoire, un seul être humain pris à partie par un tenant d’une idéologie classée comme « fasciste » devient à lui tout seul un néo Jésus-Christ hissé au rang d’archétype qui figurerait sur la toile d’un Grand Maître accroché au Louvre qui représenterait « l’Humanité en lutte contre le Mal ».
Or tout décompte fait, les idéologies progressistes ont bien tué 30 à 50 fois plus que les idéologies nazies car elles tuent encore aujourd’hui au nom du pardon qui leur est aveuglement décerné sous couvert de « progressisme », ce qui devrait conduire tout intellect rationnel par finir à admettre, au vu du fléau de la balance de la quantité, que le nazisme et le fascisme sont largement plus profitables à l’espèce dans son ensemble que les idéologies progressistes.
Ce genre de vérités n’est bien évidement jamais annoncé ni réitéré ad aeternam pour l’édification-mise en garde des masses téléspectatées aux 20 heures, les journalistes ayant tendance eux-aussi à vouloir épouser les « progressismes » génocidaires de préférence à toutes les autres idéologies terminales, donc à plébisciter les pires criminels contre l’Humanité.
Il faut savoir que, tandis que Sartre était plutôt staliniste, Monsieur Sollers était un maoïste forcené qui a ainsi adoubé les camps de concentration chinois, les camps de rééducation et de travail ainsi que les dizaines de millions de morts où ils ont conduit sous la houlette du Grand Timonier de l’assassinat de masse : oui, Mao a été le plus Grand Timonier des assassinats de masse avec Staline, tous deux dépassant d’une large encolure Hitler, puisque s’en prenant à leurs propres peuples ils n’ont même pas l’excuse d’une guerre contre un pays tiers.
Pour revenir à Sollers, il faut reconnaître qu’il y a un peu de Nostradamus dans son article « La France moisie », publié en 1999 : il décrivait déjà le macronisme avant même sa naissance, ainsi quand il annonce le retour de celle (la France moisie) qui n’a rien appris avec son obstination à résister à toutes les leçons de l’histoire : tel est bien le macronisme qui n’a rien appris de l’Histoire de France, de l’incompatibilité de nos valeurs avec celles des musulmans, des conséquences gravissimes où conduit la perte de souveraineté et des razzias et guerres civiles où mènent les envahissements du pays : les gringuenaudes politiques françaises n’ont décidément rien appris du Liban, de l’ex-Yougoslavie, de l’Afghanistan et du Pakistan, et de la haine que tous les coranisés et une grande partie de l’Afrique nous vouent, ils n’ont même pas retenu la leçon d’un ministre algérien déclarant que la France est l’ennemi éternel : faut-y être crétin comme un politique français pour ne rien comprendre à toute cette haine.
Sollers nous décrit encore plus précisément le clan macroniste quand il fustige « son corps, ses mots de passe, ses habitudes, ses réflexes », c’est le précieux des ridicules qu’il nous décrit correctement en 1999 de cette secte-caste qui sévira trente ans plus tard, la question de taille étant de savoir comment Sollers a eu la prescience de cette France moisie qui serait au pouvoir un jour si lointain du moment où il rédigeait son article ?
Le Nostre-Dame Sollers porte une bonne estocade dans l’arène quand il évoque cette France moisie qui parle bas dans les salons, les ministères, les commissariats par exemple, ainsi que son « catalogue de clichés, de petites phrases bien rancies, bien médiocres avec ses formules de rentiers peureux qui se tient au chaud du ressentiment borné » : c’est tout à la fois les discours du Président Macron, de ses Premiers ministres et des macronistes en général qui nous est décrit par le menu et leur qualité première qui est d’amalgamer les lieux communs qui s’entrechoquent dans l’opposition de formules qui s’entretoisent tant que l’on ne comprend plus s’ils sont pour ou s’ils sont contre tant c’est en même temps, et ils ont trouvé, avec ceux de leur race, le nom à donner à cette perpétuelle indécision dans le discours qu’ils ont avec le docte du sachant et leurs petits couillons qui se proclament philosophes-sociologues qui voudraient maîtriser le fait humain, donc les masses, la « pensée complexe », alors qu’il ne s’agit que d’un khôl destiné à seulement masquer leur absence totale de pensée et d‘intelligence, nous allons voir ci-après comment Sollers les a démasqués avant leur heure, cela pourrait lui valoir peut-être absolution.
Car ici on touche à Nostradamus quand, en 1999, il nous prédit dans ce genre de quatrain l’avènement d’une Madame Borne comme Première ministre en 2023 par cette allégorie qu’il faut décoder quand il évoque le « rentier peureux se tenant au chaud d’un ressentiment borné » : reconnaissez que cela paraît plus clair que bien des quatrains obscurs de Nostradamus, sous le rentier peureux affleure bon l’ancien de chez Rothschild sous les jupons d’une marâtre sensation, ce ressentiment borné qui renvoie bien, compte tenu de son entêtement à perpétuité, à la Première ministre, notre Lisbeth actuelle. Ici encore, comment Sollers a-t-il su que cela arriverait ?
La peur qui étreint le rentier ne renvoie-t-elle pas à cette angoisse de voir son bas de laine appréhendé dans un mouvement de razzia sans droit ni titre par l’Autre, L’Étranger de Camus, le Petit Juif berbère ? Et d’où vient cette prémonition d’avoir deviné plus de trente ans avant les faits qu’un petit juif berbère irait menacer le bas de laine d’un ancien banquier ?
Autant de questions qui rétrospectivement fascinent.
La véritable estocade qui cloue au pilori de la réalité toute la secte politique du pouvoir française, donc bien au-delà des seuls imbéciles heureux du macronisme, Sollers nous l’assène avec le marteau du ferblantier qui termine de clouer le cercueil avec un sourire carnassier quand il écrit que : « Il y a une bêtise française sans équivalent, laquelle, on le sait, fascinait Flaubert. L’intelligence, en France, est d’autant plus forte qu’elle est exceptionnelle. »
Sollers l’avait relevé avec raison, l’intelligence, et s’il l’a écrit pour le général de la population, en réalité et bien des exégètes du bonhomme vous le confirmeront, il ne visait que le particulier de la classe politique française, est d’autant plus forte qu’elle est exceptionnelle.
Elle est d‘autant plus forte que l’on n’en voit plus la queue d’une depuis 50 ans ajoutons-nous, et pour paraphraser Brassens, la on ne peut plus mal nommée « pensée complexe » ne fait rien à l‘affaire, quand on est crétin on est crétin.
Comme si, par réchauffement climatique, la source de l’intelligence politique était tarie.
Alors Sollers, maoïste ou zemmouriste-patriote avant l’heure ?
C’est l’apanage des grands d’être toujours d’actualité et de traverser les siècles quel que soit le nom que l’on calligraphie sur les étiquettes pour savoir mieux dénoncer les veules, lâches, vichystes, munichois et corrompus de la politique française.
Le plus ironique ? C’est de savoir que tous ceux de la doxa qui ont rendu un hommage à Sollers ne se sont jamais rendu compte qu’il les avait immortalisés-croqués dans ses écrits comme l’archétype de la connerie humaine.
C’est pour cela que je me garde bien de lui rendre hommage, je m’aime trop.
Mais je reconnais le tour de force, se faire encenser à sa mort par cette France moisie pétainiste que l’on a méprisée en le clamant tout haut toute sa vie, j’adore…
Quand je vous le disais que le pensée complexe ne fait rien à l’affaire.
Avec en conséquence finale cette interrogation : Le Monde, en suce ( sic) de rendre hommage et d’augmenter les tirages, n’a-t-il pas voulu en remettre une petite chtouille sur cette France de la caste macroniste moisie…?
Jean d’Acre
Bonjour j ai été heureux d apprendre la mort de Philippe Sollers.plus imbu de sa personne que lui tu meurs!il était imbuvable comme ses livres et d’une arrogance repoussoir lui qui se prostituait sur les plateaux de télévision bon débarras erik Chorfi ex Fayçal Chorfi
en guise de “france moisie” c’est bien lui, ce vieux libidineux, qui était moisi jusqu’à l’os : aussi est t’il normal qu’il soit encensé par les moisis comme lui – laissons entre eux ces nullités qui se prennent pour des vedettes
Il est devant le Souverain Juge maintenant, et je ne voudrais vraiment pas être à sa place…
Il savait, et avait la possibilité de s’amender…
Tant pis pour lui, il a choisi !
Nul ! Illisible ! Des phrases de 20 lignes. Comme pour une autre contributrice, je ne lirai plus vos articles.
Sollers restera surtout comme l’admirateur du pédophile Matzneff, et celui qui traitait de connasse la femme qui le dénonçait à Apostrophes.