La France ne cesse de descendre !
Comment se fait-il que sous la Présidence du général De Gaulle, on n’entendait parler ni d’«insécurité», ni de «violences urbaines», ni de l’«ensauvagement» de la France, ni d’un pays livré à «l’immigration», ni de «communautarisme», ni d’«islam radical», ni des «banlieues», ni des «quartiers sensibles», ni des «Français de souche», ni de «racisme», ni d’«intégrisme», etc….
Que s’est-il donc passé sous les Présidences qui ont fait suite à celle du général de Gaulle – et notamment sous celles de Valéry Giscard d’Estaing, de François Mitterrand, de Jacques Chirac, de Nicolas Sarkozy, de François Hollande, et aujourd’hui d’Emmanuel Macron – pour qu’on en soit arrivé là ?
Car enfin, qu’on le conteste ou non, la France est de moins en moins celle de Marianne – ce qui, par ailleurs, ne peut que réjouir Laurent Fabius, qui avait déclaré, le 17 mai 2003, au congrès socialiste de Dijon : «Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République» !
Il est vrai que, de son côté, François Mitterrand disait des immigrés qu’«ils sont chez eux chez moi», au sein d’une «Europe dont les racines – précisait Jacques Chirac – sont autant musulmanes que chrétiennes» !
Et voilà comment les haut placés nous font descendre, tant ils ont à cœur d’apparaître, aux yeux de l’Histoire, comme des hommes d’une grande humanité, oubliant au passage que l’Histoire n’a que faire des grands sentiments !
Maurice Vidal