La France pour tous, mais que tous soient pour la France !

levons-nous-pour-notre-france-2Lorsque Saint Augustin (1) se rendit à Rome aux environs de 382-384, il y vécut comme les Romains. D’où la phrase célèbre d’Ambroise de Milan (2) : « Si tu es à Rome, vis comme les Romains ; si tu es ailleurs, vis comme on y vit ! ».

Tel est le fondement de toutes les civilités, mais aussi de toute politique soucieuse du « vivre-ensemble ». Voilà pourquoi une politique faisant des exceptions en ce domaine se condamne à ne plus avoir de fondement, et par suite à ne plus être une politique.

Or, quand il n’y a plus de politique, il y a la guerre (3).

C’est dire à quel point les hommes ont besoin de politique et, partant, de lois nationales, car s’il existe des lois internationales, il n’existe pas de lois planétaires pour vivre selon les mêmes valeurs.

Que sont donc les lois nationales ? Celles que se donne une nation. Sont-elles justes ? Non : elles sont justes des lois !

Elles exigent cependant leur application, car sans application, la loi ne fait plus la loi.

Ces lois valent non seulement pour les nationaux, mais aussi pour les non-nationaux qui vivent sur notre territoire, le respect des lois nationales devant être la priorité de ces derniers !

Vivre en France, c’est donc respecter les lois françaises et parler le français. L’étranger qui refuse cela n’a rien à faire en France. Si, pour x raisons, la France se fait un devoir d’accueillir des étrangers, ces étrangers se doivent d’accueillir la France, quelles que soient leurs raisons. Pareil contrat exclut tout régime de faveur, car favoriser, c’est préférer : les hommes ont toujours des préférences ; la loi n’en a jamais !

C’est cela vivre en tant que nation. Et tant pis pour les cris d’orfraie de ceux qui ne comprennent pas qu’à vouloir mélanger toutes les cultures, on finit par faire le deuil de la culture nationale !

Qu’un être humain puisse mourir, c’est – hélas ! – une évidence. Que la France meure à son tour l’est déjà beaucoup moins. Mais qu’elle se suicide, n’y comptez surtout pas !

Maurice Vidal

(1) Philosophe et théologien chrétien d’origine berbère (354-430).

(2) Docteur de l’Eglise (340-397).

(3) Le général prussien Carl von Clausewitz (1780-1831) pensait au contraire que la guerre était « la continuation de la politique par d’autres moyens ». C’était sans compter sur l’invention de l‘arme atomique. En effet, pour qu’il y ait « continuation », il faut un « après ». Or, après la guerre atomique, il n’y aura plus rien !

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