La France tiers-mondisée, c'est l'aboutissement de la vie de Kouchner

KouchnerrizLe bon docteur Kouchner en a terminé avec ses livraisons de riz. Des lombaires un peu grinçantes le contraignent aujourd’hui à la pose de papier japonais dans les combles de son modeste deux-pièces-vue-sur-cour… du Sénat. Mais la tchatche fonctionne toujours Dieu merci. Pour preuve cet appel carrément vibratoire à la générosité  de ses compatriotes. C’est du fond du coeur et comme on dit ça ne mange pas de pain, 
http://newsand.co/fr/politique/2015/08/kouchner-la-france-doit-etre-genereuse-pour-les-migrants.html
Ainsi le gendre rêvé des seventies éprouve-t-il quarante ans plus tard (comme le temps passe “et il fait toujours aussi jeune“)  le besoin de causer, histoire qu’on se félicite de sa très superbe santé :
“Garé des voitures de fonction, je peux désormais me consacrer entièrement à l’accueil de ces migrants. Christine (Ockrent, ndlr) et moi en hébergerons pour commencer une trentaine dans les chambres de notre mansarde jusqu’ici réservées aux gens qui comptèrent beaucoup pour moi avant de disparaitre du paysage.
Des migrants donc. Des tas. En vérité, le plus possible. Pas d’enfants en bas âge, merci. C’est bruyant et nous sommes dans un quartier tranquille habité par un maximum de vieilles gens. Que l’on me comprenne bien, je pense aussi aux autres.
La proximité du jardin du Luxembourg ouvre par avance à nos pensionnaires des perspectives de repos, de tennis, de drague facile aux heures creuses, de glaces trois-boules, de farniente, même, et surtout d’une recherche de boulot que nous ferons à leur place Christine et moi, pendant un an et dimanches compris, dès l’ouverture matinale du Pôle Emploi du 6è Arrondissement (de Paris).
La France enfin tiers-mondisée jusqu’au trognon, c’est l’aboutissement de ma vie, une fois. L’insolence millénaire du dominant trouve enfin sa sanction, quant à l’apport de l’Islam ainsi renforcé par le flux très masculin-juvénile venu du sud, il sera le sang nouveau transfusé massivement dans le vieux corps français malade, charogne vaguement chrétienne et très pourrissante peuplée de zombies absolument inintéressants et dont, entre nous et le Quai d’Orsay, je suis l’une des plus brillantes, historiques et représentatives cellules.
Je profite de l’occasion qui m’est donnée de faire encore un peu parler de moi sur un site de grand talent pour rappeler que je demeure à la disposition de toute entreprise, association, banque, amicale d’anciens et même loge de concierge, pour tout travail de synthèse sur les bienfaits du capitalisme moderne appliqués aux matières premières pompées pour pas cher grâce à l’amicale compréhension de dirigeants peu regardants sur les notes de frais.
Merci à Jean Sobieski pour le fraternel relais qu’il offre à ma requête. Que Dieu le garde. Vive moi !”. 
Serviteur, Bernard ! Je vous transmettrai fidèlement les réponses. J’ai déjà une ouverture sur la Birmanie, mais il ne s’agit pas de pétrole ou d’antiquités ; seulement de la sauvegarde d’une espèce menacée : le bonze à lunettes d’écaille sur terres inondables. Il en reste deux exemplaires et le dentiste Palmer est sur le coup.
J.S.