La France vendue à l’encan par gauche et droite à leurs amis chameliers

France's President Francois Hollande (L) welcomes Emir of Qatar Sheikh Hamad bin Khalifa al-Thani as he arrives for a meeting at the Elysee Palace in Paris August 22, 2012.  REUTERS/Jacky Naegelen  (FRANCE - Tags: POLITICS)Hier mardi 19 août dans l’après-midi, le Hamas à repris ses bombardements sur Israël, et ce en pleines négociations, et donc comme ils l’avaient annoncé si le hamas reprenait ses lancements de missiles les Israéliens ont repris les tirs contre la bande de Gaza.
Mais comment le Hamas peut-il posséder autant de missiles ?

Israël accuse le Quatar, richissime État du Golfe d’être « le plus grand bailleur de fonds du terrorisme dans le monde », juste derrière l’Iran, et ce en raison de son soutien financier au Hamas.
« Le Qatar est en passe de devenir le plus grand bailleur de fonds du terrorisme dans le monde, juste derrière l’Iran », a dénoncé le représentant israélien aux Nations Unis : « Avec sa puissance financière, il peut tout acheter, tout menacer et tout corrompre comme on le voit pour la Coupe du monde 2022 ».
La France et ses gouvernements socialistes et UMP, en sait quelque chose, car entre les Quataris et les Saoudiens ils ont bradé nos plus beaux bijoux à ces chameliers à peine sortis du désert.

Si nous regardons les acquisitions quataris en France, il y a effectivement de quoi s’inquiéter.
Voici un petit tour d’horizon de leurs derniers achats dans notre pays :
1. Le PSG. Après six ans de tentatives stériles, le fonds d’investissement Qatar Investment Authority parvient à racheter aux Américains de Colony Capital 70 % des parts du club parisien, qu’il fait immédiatement rentrer dans une nouvelle dimension en investissant des sommes colossales sur le marché des transferts. Ce genre de stratégie a permis de construire des machines de guerre, rarement de voir un retour sur investissement. Ce n’est clairement pas l’objectif affiché, et lorsque nous voyons que les maillots « fly émirates » sont sur le dos de la majorité des jeunes musulmans, il y a de quoi s’inquiéter, sachant que le Quatar est le principal soutien financier de l’EI, l’armée du califat en Syrie et Irak.

2. L’hôtel Martinez à Cannes, le Palais de la Méditerranée à Nice, le Concorde Lafayette, l’hôtel du Louvre à Paris… Mais aussi le somptueux hôtel Lambert sur l’île Saint-Louis à Paris, les casinos Barrière Croisette et Les Princes, et le Carlton de Cannes. Pas sûr que les acquéreurs de ces établissements aient cherché la rentabilité la plus spectaculaire. L’idée a plutôt été de s’emparer de ce qui symbolisait le plus le luxe dans notre beau pays.

3. La galerie commerciale Élysée 26, rue Ponthieu à Paris. La banque centrale du Qatar est désormais propriétaire de ce complexe. Un peu comme si la BCE allait acheter les boutiques de l’IFC à Hong Kong.

4. Suez Environnement et Véolia Environnement. Pour un pourcentage très minoritaire dans chacun de ces groupes. Mais quand on envisage, à un moment, d’organiser une Coupe du Monde dans des stades climatisés en 2022, le conseil de quelques professionnels de l’environnement pourrait être précieux.

5. L’immeuble qui abrite le Virgin des Champs-Élysées. Immeuble qui comprend également le Monoprix, acquisition effectuée pour la modique somme de 500 millions d’euros. La veille de cet achat, Qatar Investment Authority avait fait l’acquisition du Paris Saint-Germain Handball.

6. 3 % du groupe pétrolier français Total. Grâce aux fonds souverains Qatar Holding, contrôlés par le riche émirat du Golfe. Qatar Investment Authority, fonds souverain, s’est offert 6 % d’EADS. Est-ce bien raisonnable de vendre une partie de notre complexe aéronautique civil et militaire à un autre pays ?

7. L’hôtel d’Évreux place Vendôme à Paris. Il y a près de trois siècles, la bâtisse a été construite par l’architecte Pierre Bullet pour y loger sa fille, alors âgée de douze ans. Une telle débauche de luxe ne pouvait être entretenue aujourd’hui que par l’émir du Qatar, Hamad bin Khalifa al-Thani, propriétaire de l’édifice et par ailleurs connu pour avoir promis un cheval en or au journaliste qui avait balancé une godasse sur George Bush. Tout est dit.

8. L’immeuble qui abrite Le Figaro, boulevard Haussmann à Paris. Il faut savoir qu’une antenne de l’ambassade américaine y est également installée. Est-ce un hasard si Le Qatar » fait plaisir à l’administration Obama , qui n’a rien à lui refuser ?

9. Une maison à Marnes-la-Coquette (dans les Hauts-de-Seine), la commune qui est l’une des communes les plus prospères de France, microcosme richissime à quelques kilomètres de la métropole parisienne, où l’émirat du Qatar possède un palais de 4 000 mètres carrés…

10. Les droits télévisés de Ligue 1. Par le biais de la grimpante chaîne de télévision Al-Jazira Sports. Pas franchement une coïncidence, dans la mesure où le directeur général de la chaîne est Nasser Al helaifi, également propriétaire du Paris Saint-Germain depuis juillet 2011, et la chaîne Bein sports. Et nous devrions nous réjouir de cet afflux financier venu du Golfe, ce n’est plus un plan Marshall, c’est le plan du colonel Lawrence , étendu à l’Europe !

Mais « the cherry on the cake, c’est le théâtre du château de Fontainebleau, théâtre qui fut fermé pendant 150 ans, et appartient à ce célèbre château renaissance qui fut l’une des demeures favorites de François 1er.

Ce théâtre fut aménagé à la demande de Napoléon III, entre 1853 et 1856, par l’architecte Hector Lefuel, afin de remplacer l’Ancienne Comédie, construite au XVIIIe siècle dans l’aile de la belle cheminée. Le choix se porta naturellement sur une partie inachevée du château, la moitié occidentale de “l’aile neuve des Princes”, aujourd’hui dénommée aile Louis XV, dans laquelle Lefuel installa une salle moderne, de 400 places en forme d’ellipse, sur quatre niveaux. Ce théâtre est directement inspiré du petit théâtre de la reine Marie-Antoinette à Versailles. Longtemps fermé au public et tombé en désuétude, isolée du reste du château, le théâtre Impérial vient de rouvrir, grâce à une importante campagne de restauration.

Mais cette restauration a un coût très élevé !!!! Et plus que scandaleux ! De l’inédit ! Désormais, ce théâtre se prénomme désormais Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane, du nom du président de la confédération des Émirats arabes unis, lesquels ont financé ces travaux. Et ainsi qu’il est écrit sur le site du château de Fontainebleau :

“Dans le cadre d’un accord passé entre le gouvernement français et celui des Émirats Arabes Unis parallèle à celui créant le musée universel du Louvre Abou Dabi, une enveloppe de 5 millions d’euros reconductible a été allouée par Son Altesse le cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan au financement de la restauration du théâtre Impérial du château de Fontainebleau. En reconnaissance de cette action, le ministre de la Culture et de la Communication, Renaud Donnedieu de Vabres, a décidé le 27 avril 2007, en présence du président de l’autorité de la Culture et du Patrimoine d’Abou Dabi, Son Altesse Cheikh Sultan bin Tannoun Al Nahyan, de donner au théâtre Impérial le nom du mécène qui le sauvait d’une ruine annoncée. Dès lors, pouvaient être engagées les longues et minutieuses études destinées à élaborer un programme ambitieux de travaux de restauration et de mise en valeur.

C’est ce ministre de la Culture de Chirac qui, fort discrètement, à la demande de Chirac a traité cette ‘merveilleuse’ traîtrise. Ce digne successeur de Jean-Jacques Aillagon fut ministre de la culture jusqu’en 2007 et le pire est à craindre, car depuis, il oeuvre diversement à la préservation et au rayonnement du patrimoine français…

Ce changement de nom est tout à fait contraire à nos usages. D’ordinaire, l’on appose sur une plaque le ou les noms des généreux mécènes. En perdant son nom pour quelques millions de pétrodollars, avec une soumission totale, dans le secret et l’indifférence générale, l’histoire de ce mythique théâtre est effacée et la nôtre avec !

Peu importe ! Pour de l’argent, ‘l’élite’ française est prête à brader tout le pays et sans état d’âme et en cela, Aurélie Filipetti ne déroge pas à la règle ! C’est sur les notes de la Lyre enchantée de Rameau, chantée par Madame de Pompadour devant le roi en 1748 pour ouvrir son petit théâtre à Versailles, que madame Filipetti, tout sourire, a inauguré début mai, le théâtre Cheikh Khalifa Bin Zayedal Nahyane avec son homologue des Émirats arabes unis…

Pourtant cette dame ne fut pas toujours aussi accommodante avec le capitalisme, » évoquant le centre Pompidou de Metz, elle s’était publiquement élevée contre le fait que le nom de Wendel fut inscrit sur l’un des murs et avait alors déclaré : » il faut que le ministère de la culture retrouve une certaine cohérence sur le mécénat. Je prends l’exemple du Centre Pompidou de Metz (…) quand je vois le nom de Wendel apposé sur l’amphithéâtre sous prétexte que ce groupe – issu de la dynastie qui a régné pendant des siècles sur l’acier en Lorraine – a joué les mécènes, ça me fait mal… « Les musées se bradent à des entrepreneurs et c’est dommageable. » Vérité au-delà de l’Euphrate mensonge en-deçà !

Devenue ministre de la Culture, l’argent devient roi, le pouvoir ça change… à Fontainebleau, Aurélie Filipetti, nageait dans le Bonheur : fille d’un maire communiste mais qui désormais partage la couche d’un ancien secrétaire d’état chiraquien : le comte de Laparre de Saint-Sernin , cousin germain de Dominique de Villepin, qui dans l’intimité se fait appeler Frédéric de Saint-Sernin,.

Entre temps, devenue ministre de la Culture elle célébrait les profondeurs des relations unissant la France et les Émirats arabes unis, lesquels investissent à tour de bras dans notre pays, poursuivant nombre de finalités… et finançant, discrètement, nombre de mosquées… grâce à ses amis socialistes et aux amis chiraquiens de son compagnon Frédéric de Saint-Sernin, progressivement, les pays du golfe persique (Qatar, Émirats arabes unis…) s’approprient notre patrimoine culturel et historique et bientôt peut-être, la Tour Eiffel ou l’Arc de triomphe vont aussi changer de nom et pourquoi pas les Invalides ou le Trianon ?

Mais si les Français protestent, les troupes du lumpenprolétariat des banlieues islamisées et d’ailleurs, viendront nous rappeler que ceux qui décident ce sont ceux qui payent !
Marx avait raison, dans la préface de l’idéologie allemande : » si vous êtes riche, vous êtes jeune, êtes beau, vous êtes intelligents. » Et si vous êtes ministre, c’est la même chose.

Lazare Zylbergleitt

image_pdfimage_print