La French American Foundation : un machin contre la France

Son activité principale est l’organisation de séminaires pour des jeunes dirigeants (Young Leaders) français et américains issus de la politique, de la finance, de la presse “à fort potentiel de leadership” et appelés à jouer un rôle important dans leur pays.

Tous les ans, un jury, en France et aux États-Unis, sélectionne vingt Français et Américains entre 30 et 40 ans voués à occuper une position de leadership dans leur domaine, et appelés à jouer un rôle important dans la relation entre les deux pays. Comment appelle-t-on cela dans un pays démocratique ? 

Les candidats retenus participent ensuite à deux séminaires de cinq jours chacun, répartis sur deux années consécutives – alternativement en France et aux États-Unis – afin d’échanger des réflexions sur des thèmes d’intérêt commun (comme c’est joliment dit) et de tisser des liens forts et durables. Une fois mis au pas, pardon à niveau, ces braves soldats vont œuvrer dans le sens du poil des USA.

Voici en partie, les pères fondateurs.

Olivier Chevrillon, mort le 22 janvier 2013 était  un haut fonctionnaire français, PDG de l’hebdomadaire L’Express, puis du journal Le Point 

Jean-Louis Gergorin, ancien diplomate, polytechnicien et énarque ; il était, avant l’affaire Clearstream 2 dont il est l’un des deux principaux protagonistes et pour laquelle il sera condamné, directeur de la coordination stratégique du groupe EADS

Thierry de Montbrial, président de l’Institut français des relations internationales, membre de l’Académie des sciences morales et politiques. Il doit d’ailleurs connaître Alain Duhamel, le tapis de prière télévisuel puisque lui aussi sévit dans cette instance !

Pierre Tabatoni, professeur agrégé de sciences économiques, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, lui aussi ! 

Alain Chevalier est un dirigeant d’entreprise français. En 1987, il fonde avec Henry Racamier le groupe LVMH, après avoir dirigé la société Moët et Chandon. Il est à l’initiative de la fusion entre Louis Vuitton et Moët Hennessy

Suivi par les journalistes les plus marquant et à la pointe de notre liberté d’expression qu’ils protègent si fort en la glissant sous le tapis (de prière).

Rokhaya Diallo, journaliste et activiste gauchiste dite antiraciste sauf pour la blanchitude

Jean-Marie Colombani est un journaliste, directeur de publication de Slate.fr, ex- président du journal Le Monde

Emmanuel Chain 

Jérôme Clément, fondateur d’Arte

Annick Cojean, journaliste 

Matthieu Croissandeau, journaliste

Érik Izraelewicz,  journaliste directeur des rédactions du journal Le Monde et décédé depuis

Bernard Guetta, journaliste à France Inter

Laurent Joffrin PDG de Libération

Yves de Kerdrel, éditorialiste au Figaro, et à Sud-Radio

Christine Ockrent, journaliste

Denis Olivennes,  président d’Europe 1

Pascal Riché, cofondateur de Rue89 outrageusement de gauche

Etc.

Ceux de notre monde politique ! La liste n’est pas exhaustive, il manque probablement des personnages que vous pouvez compléter par la suite.

François Hollande, Alain Juppé, Nicolas Dupont-Aignan, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Roux, Emmanuel Macron, Arnaud Montebourg, Aquilino Morelle, Pierre Moscovici, Jacques Toubon, Valérie Pécresse, Fleur Pellerin, Édouard Philippe, Marisol Touraine, Najat Vallaud-Belkacem, Laurent Wauquiez, etc.

Bien entendu, il y a aussi une flopée de chefs d’entreprises et donc de pouvoir financier comme Alain Minc.

Côté USA pour l’éclairage, un regard quelque peu démocrate qui nous explique cette haine de nos élites envers Donald Trump.

Bill Clinton (1984), Hillary Clinton (1983), Barack Obama (1988)

J’ai donc répondu, je crois, à l’un des lecteurs qui me proposait de parler des liens de Rokhaya Diallo avec cette fondation très curieuse qui s’ingère quelque peu dans la gestion politico-médiatique des Français.

Nous savons que la gauche américaine est à la pointe des genders, de la “fierté homosexuelle“, du rejet des “réactionnaires hétéros“, et de la lutte contre les Blancs forcément racistes, celui du combat pour “les minorités” en tous genres, celle des portes grandes ouvertes à l’immigration, à la mondialisation à la Soros, “la fin des frontières”, à celui des droits, celles des allocations pour tous, et la fin des devoirs surtout, etc. Non mais… 

Cette liste nous dit peu, mais beaucoup sur les accointances, les liens, les amitiés de certains avec d’autres, et nous confirme que le monde des médias est vraiment très proche du monde politique… voire dans son lit !

Gérard Brazon (Libre expression)